AUTORITARIANISM NEEDS A SILENT CITIZENRY. L'AUTORITANISME DÉPEND DE CITOYENS SILENCIEUX





English version

Neutralized by fear, paralyzed by discouragement, up to this point the Gabonese citizens have failed to react to the massive inequalities in the distribution of wealth, or the ongoing reductions in basic freedoms and social justice that the Bongos from father to son have visited upon them. The entire country is arguably suffering from a profound malaise as more and more people are finding it necessary to no longer abdicate their public responsibility as “truth tellers and truth seekers.” The more engaged and vocal the Gabonese people would be, the less able to oppress them would Ali Bongo become.

Until now, the apparent inactivity and non-responsiveness of Gabonese citizens to the injustices of the Bongo regime could be partially if not wholly attributed to the systemic and ubiquitous use of fear by that regime. The Bongo system is an authoritarian-infused mode of governing that stretched from politics, economics, and all aspect of the Gabonese society. This Authoritarianism at both individual and systemic levels allows the Bongo to control everybody and every aspect of Gabonese life. This influence is easily understood when one examines the structure of the Gabonese society or how its administration is organized. The Bongos have managed to conspicuously have veto power in everything in the country In effect, everybody depends on the Bongos. This ubiquitous use of influence increasingly permeated with attributes of fear not only work to the benefit of the Bongos who can better control the country, but that also has a cumulative debilitating effect on the citizenry by intimidating and therefore eliminating much needed reactions to any and all abuses perpetrated on them by the regime. But the good news is that lately there seem to be an increase in the number of Gabonese people willing to use their critical thinking ability and translate it into direct activism and the kind of action needed to overcome the current malaise.

More and more Gabonese people understand that if they accept the desirability of political equality in their own country, then every citizen must have an equal and effective opportunity to vote, and all votes must be counted as equal. If equality in voting is to be implemented, then clearly elections must be free and fair. To be free means that citizens can go to the polls without fear of reprisal; and if they are to be fair, then all votes must be counted as equal and the results of the election must reflect the reality of the ballot box, conditions that are not present in Gabon. Also, freedom of expression is required in order for citizens to participate effectively in political life. How can citizens make their views known and persuade their fellow citizens and representatives to adopt them unless they can express themselves freely about all matters bearing on the conduct of the government? And if they are to talk the views of others into account, they must be able to hear what others have to say. Free expression means not just that you have a right to be heard. It also means that you have a right to hear what others have to say. To acquire an enlightened understanding of possible government actions and policies also requires freedom of expression. To acquire civic competence, citizens need opportunities to express their own views; learn from one another; engage in discussion and deliberation; read, hear, and question experts, political candidates, and persons whose judgments they trust; and learn in other ways that depend on freedom of expression. Without freedom of expression, citizens would lose their capacity to influence the agenda of government decisions. Silent citizens may be perfect subjects for an authoritarian ruler; but they are a disaster for a democracy and since the Bongos prefer to run a dictatorship, they only want silently obedient citizens.

Just as is the case for freedom of expression, the availability of alternative and relatively independent sources of information is required in a functional democracy. How can citizens acquire the information they need in order to understand the issues if the government, as in the case in Gabon, controls all the important sources of information? Citizens must have access, then, to alternative sources of information that are not under the control of the government and this is what is being done by independent newspapers and blogs like this one to provide this alternate or point of view. The Bongo regime knows that Gabonese people could not participate effectively in political life if all the information they could acquire was provided by L'Union or RTG1 TV channel. Most Gabonese citizens have the intelligence to understand that for them to move forward, they should see through the falsehoods coming from Ali Bongo and courageously speak the truth.

So goes Gabon and merry Christmas



Version française

Neutralisés par la peur, paralysés par le découragement, jusqu'à maintenant, les citoyens gabonais ont souvent manqué de réagir face aux inégalités massives dans la répartition des richesses, ou les réductions en cours dans les secteurs des libertés fondamentales et de justice sociale que leurs infligent les Bongos de père en fils. Le pays tout entier est dans un profond malaise a tel point que de plus en plus de gens trouvent qu'il soit desormais nécessaire de ne plus abdiquer leur responsabilité publique comme «diseurs et chercheurs de vérité." Plus les gabonais seraient engagés et vocaux, plus Ali Bongo serait moins en mesure de les opprimer.

Jusqu'à présent, l'inaction et la non-réactivité apparente des citoyens gabonais face aux injustices du régime Bongo, pourraient être partiellement voire totalement attribuées à l'utilisation systématique et omniprésente de la peur par ce régime. Le système Bongo est un mode autoritaire de gouverner dont l'infusion s'étend de la politique à l'économie en passant par tous les aspects de la société gabonaise. Cet autoritarisme, tant au niveau individuel que systémique permet a Ali Bongo de contrôler tout le monde et tous les aspects de la vie gabonaise. Cette influence est facile à comprendre quand on examine la structure de la société gabonaise ou comment son administration est organisée. Les Bongos ont réussi à avoir ostensiblement un pouvoir de veto sur tout dans le pays. En effet, tout le monde dépend des Bongos. Cette omniprésente influence qui est de plus en plus imprégnée d'attributs de la peur, non seulement résulte en un bénéfice pour les Bongos qui peuvent mieux contrôler le pays, mais a aussi un effet cumulatif débilitant sur l'ensemble des citoyens en les intimidant et donc éliminant à la longue les résistances tant nécessaires devant tous les abus perpétrés sur eux par le régime. Mais la bonne nouvelle est qu'on commence à percevoir une augmentation du nombre de gabonais désireux d'utiliser leur capacité de réflexion critique et de la traduire en un activisme direct et type d'action nécessaire pour surmonter le malaise actuel.

De plus en plus gabonais comprennent que s'ils veulent avoir l'opportunité de l'égalité politique dans leur propre pays, chaque citoyen devrait avoir les mêmes chances face au vote, et tous les voix doivent être comptées comme égales. Si l'égalité par le vote doit être mise en œuvre, alors il est clair que les élections doivent être libres et équitables. "Elections libres" signifie que les citoyens peuvent se rendre aux urnes sans crainte de représailles, et si elles doivent être équitables, c'est que toutes les voix doivent être comptées comme égales et les résultats doivent refléter la réalité des urnes. Bien entendu, ces conditions ne sont pas réunies au Gabon. En outre, la liberté d'expression est nécessaire pour que les citoyens puissent participer effectivement à la vie politique. Comment les populations peuvent-elles faire connaître leurs vues et persuader leurs concitoyens de les adopter, si les gens ne peuvent s'exprimer librement sur toutes les questions portant sur la conduite du gouvernement? Et si l'on veut prendre en compte des opinions d'autrui, on doit être capable d'écouter et entendre ce que les autres ont à dire. La liberté d'expression ne signifie pas seulement que vous ayez un droit d'être entendu. Cela signifie également que vous disposiez d'un droit d'entendre ce que les autres ont à dire. Acquérir une compréhension éclairée des actions du gouvernement et des politiques possibles, exige donc une forte liberté d'expression. Pour acquérir la compétence civique, les citoyens ont besoin d'exprimer leurs propres points de vue, d'apprendre les uns des autres; de participer à des discussions et des délibérations; de lire, d'entendre des experts, des les candidats politiques et des personnes dont ils estiment les jugements dignes de confiance. Sans liberté d'expression, les citoyens perdent leur capacité à influencer l'agenda des décisions gouvernementales. Des citoyens silencieux peuvent être les sujets parfaits pour un dirigeant autoritaire, mais ils sont un désastre pour la démocratie et puisque les Bongos préfèrent diriger une dictature, ils ne veulent que des citoyens silencieux et obéissants.

Comme c'est le cas pour la liberté d'expression, la disponibilité de sources alternatives et relativement indépendante d'information est nécessaire dans une démocratie fonctionnelle. Comment les citoyens peuvent-ils acquérir les informations dont ils ont besoin pour comprendre les enjeux, si le gouvernement, comme dans le cas du Gabon, contrôle toutes les sources importantes d'information? Les citoyens doivent avoir accès à d'autres sources d'informations qui ne soient pas sous le contrôle du gouvernement et c'est ce que qui est fait par les journaux indépendants et des blogs comme celui-ci qui tiennent à fournir cette information alternative. Le régime Bongo sait que les Gabonais ne pourraient pas participer efficacement à la vie politique si toutes les informations qu'ils pourraient acquérir étaient fournies par l'Union ou la chaîne de télévision RTG1. La plupart des citoyens gabonais ont l'intelligence de comprendre que pour faire des progrès, ils doivent pouvoir distinguer à travers les mensonges provenant d'Ali Bongo et courageusement dire la vérité.


Ainsi va le Gabon et joyeux noël

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