THE LOSS OF INTELLECTUAL AND MORAL COMPASS OF GUY ROSSATANGA-RIGNAULT. LA DÉCHÉANCE INTELLECTUELLE ET MORALE DE GUY ROSSATANGA-RIGNAULT




English version

Guy Rossatanga-Rignault is an advisor to Ali Bongo the Gabonese dictator. He is also a university lecturer and a writer of several books. He has just published a book entitled “Qui T’a Fait Roi?” or in English: “Who Made You King?” In this book, Rossatanga-Rignault argues that democratic elections should not be the only source of legitimacy for a leader of a country. The funny thing is that this argument happens to be very convenient for him because he is the advisor to a dictator who just blatantly stole an election two years ago and had his father’s mistress declare him the winner with fictitious numbers. This is a known fact. But seriously, the sad thing is that Rossatanga-Rignault’s argument offends the dignity and the intelligence of not only the average Gabonese but also that of the average African.

History proves that every dictatorship and authoritarian regime has its intellectual apologists. There were intellectuals who justified the gulags under Stalin as a necessary process of cleansing the minds of the recalcitrant, intellectuals who justified Hitler atrocities in the name of building a more perfect society made of perfect people, intellectuals who justified apartheid as the right order of natural law as wanted by genetics and in Gabon unfortunately there are those who are attempting to justify that the Bongo regime should remain in place despite never have been elected by the Gabonese people. Rossatanga-Rignault is fighting that battle for Ali Bongo. The good news is that all over the world, the vast majority of intellectuals are not of Rossatanga-Rignault’s ilk, but are people who are trying to inject honesty and efficiency in the art of governing people and nations. Instead of helping the Gabonese public muster their wisdom and expertise in the urgent and difficult task of building a society that respects all its components, their rights and their freedoms, Rossatanga-Rignault is asking the Gabonese people to be fools and let their citizenship and their voice be trampled upon by an illegitimate troll called Ali Bongo.

As Wole Soyinka once wrote: “under a dictatorship, a nation ceases to exist. All that remain is a fiefdom”. In trying to relativize legitimacy, Rossatanga-Rignault is implicitly acknowledging that Ali Bongo cannot be legitimate in the classic sense, which is that the people did not choose him as their leader. In order to circumvent this embarrassing conundrum, Rossatanga-Rignault must therefore try to convince people that election results should not be the only form of legitimacy. He would like for the people to think that elections just provide one kind of legitimacy among numerous others and that all of these legitimacy forms should be considered equals by the public. But given the falsity of the premise of the thesis put forward by Rossatanga-Rignault, there is not a chance in hell that the Gabonese people will fall for this stupid dribble. The book by Rossatanga-Rignault only reveals a rhetoric that is virulently self-serving and only preoccupied with justifying Ali Bongo’s power. Those in power in Gabon, that group that people like Rossatanga-Rignault dutifully serve; have no idea of Gabon beyond their own insatiable need of a fiefdom that they can plunder at will with no end in sight.

Guy Rossatanga-Rignault is not an intellectual, but an impostor. A member of a predatory class that is now incapable of far sighted critical reflection and is limited in justifying the immediate imperative of the regime. If Rossatanga-Rignault could look at himself in the mirror, he would see the despicable ugliness of a mercenary. Like any mercenary, Rossatanga-Rignault has to do what he is being paid to do. He is caught up with having to create an argument from what is arbitrary, illogical and irrational. Like any mercenary, Rossatanga-Rignault is motivated by the dynamics of subsistence and sustenance. He is willing to present fake intellectual production that is making silly argument, in order to justify his place around the power structure. Rossatanga-Rignault is an entrapped species; he has relegated ethical considerations to the back burner, in order to crassly propose some vulgar thesis to the populace. He has become impulsive in his amoral preoccupation with survival and social climbing and is therefore incapable of writing anything that could remotely vivify the society at large.

What a pity for a so called intellectual!



Version française

Guy Rossatanga-Rignault est un conseiller du dictateur gabonais Ali Bongo. Il est aussi professeur d'université et auteur de plusieurs livres. Il vient de publier un ouvrage intitulé "Qui T'a Fait Roi?" Dans ce livre, Rossatanga-Rignault affirme que les élections démocratiques ne doivent pas être la seule source de légitimité pour diriger un pays. Le plus drôle est que cet argument se trouve être très pratique pour lui, parce qu'il est le conseiller d'un dictateur qui vient ouvertement d’avoir truqué une élection il y a deux ans et dont la maîtresse du père l’a déclaré vainqueur avec des chiffres fictifs. C'est un fait connu. Mais sérieusement, la chose la plus triste est que l'argument de Rossatanga-Rignault est une offense à la dignité et l'intelligence non seulement des Gabonais, mais aussi celles des africains.

L'histoire prouve que toutes les dictatures et régimes autoritaires ont toujours leurs apologistes intellectuels. Il y avait des intellectuels qui ont justifié les goulags de Staline comme processus nécessaire de purification de l'esprit des récalcitrants, des intellectuels qui justifièrent les atrocités d'Hitler au nom de la construction d'une société plus parfaite faite de gens parfaits, les intellectuels qui ont justifié l'apartheid comme le bon ordre des lois de la nature voulues par la génétique et au Gabon, malheureusement, il y a ceux qui tentent de justifier que le régime Bongo doivent rester en place malgré de n'avoir jamais été élu par le peuple gabonais. Rossatanga-Rignault participe à cette bataille pour Ali Bongo. Mais heureusement que partout dans le monde, la grande majorité d’intellectuels n’est pas de la même variété que Rossatanga-Rignault. Il y a fort heureusement des gens qui tentent d'injecter l'honnêteté et l'efficacité dans l'art de gouverner les peuples et les nations. Au lieu d'aider la population gabonaise à assembler sa sagesse et son expertise dans la tâche urgente et difficile de construire une société qui respecte toutes ses composantes, leurs droits et leurs libertés, Rossatanga-Rignault demande au peuple gabonais d’être des imbéciles et de laisser que leur citoyenneté et leur voix soient foulées aux pieds par un outil illégitime appelé Ali Bongo.

Comme Wole Soyinka l’a écrit: «sous une dictature, une nation cesse d'exister. Tout ce qui reste est un territoire féodal". En essayant de relativiser la légitimité, Rossatanga-Rignault reconnaît implicitement qu’Ali Bongo ne peut pas être légitime dans le sens classique du terme, qui soit que les gens ne l’ait pas choisi comme leur leader. Afin de contourner ce dilemme embarrassant, Rossatanga-Rignault va donc tenter de convaincre le lecteur que les résultats des élections ne doivent pas être la seule forme de légitimité. Il aimerait que les gens en viennent à penser que les élections fournissent simplement un type de légitimité parmi de nombreux autres et que toutes ces formes de légitimité devraient être considérées comme des égales par le public. Mais étant donné la fausseté des prémisses de la thèse avancée par Rossatanga-Rignault, il n’y a aucune chance que le peuple gabonais tombe dans un panneau réflectif aussi stupide. Le livre de Rossatanga-Rignault révèle seulement une rhétorique qui est violemment égoïste et ne se préoccupe que de la justification du pouvoir d'Ali Bongo qui est illégitime. Ceux au pouvoir au Gabon, ce groupe que des gens comme Rossatanga-Rignault consciencieusement servent; n'ont aucune idée du Gabon au-delà de leur insatiable besoin d'un fief qu'ils peuvent piller à volonté avec aucune interruption en vue.

Guy Rossatanga-Rignault n'est pas un intellectuel, mais un imposteur. Un membre d'une classe prédatrice qui est maintenant incapable de réflexion critique lucide et ne se limite plus qu’à justifier les impératifs immédiats du régime. Si Rossatanga-Rignault pouvait se regarder dans le miroir, il verrait la laideur ignoble du mercenaire. Comme tout mercenaire, Rossatanga-Rignault doit faire ce pourquoi il est payé de faire. Il se retrouve à devoir créer un argument valable autour de ce qui est arbitraire, illogique et irrationnel. Comme tout mercenaire, Rossatanga-Rignault est motivé par la dynamique de subsistance et de pitance. Il est prêt à présenter de fausses productions intellectuelles cousues d'arguments stupides, afin de justifier sa place autour de la structure du pouvoir. Rossatanga-Rignault est une espèce piégé, il a relégué les considérations éthiques à l'arrière-plan, afin de proposer des thèses grossièrement vulgaires à la population, au nom de la protection de ses employeurs. Il est devenu impulsif dans ses préoccupations amorales à la survie et l'ascension sociale et est donc aujourd’hui, incapable d'écrire quelque chose qui pourrait donner de la substance et vivifier la société au sens large.

Quel dommage pour un soi-disant intellectuel!

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