FOR LA LETTRE DU CONTINENT, ALI BONGO IS MIRED IN A SWAMP OF SOCIAL ISSUES. POUR LA LETTRE DU CONTINENT, ALI BONGO SE SERAIT EMBOURBÉ DANS LE MARÉCAGE DU SOCIAL

Trade unionists of the public administration
Des syndicalistes de l’administration publique
(Photo: Gabonreview)




English Version


In its latest issue, La Lettre du Continent analyses that for 5 years, that is to say since the takeover of Ali Bongo, social crisis seems to have settled permanently in the country. None of the three Prime Ministers, from Paul Mba-Biyoghe to Daniel Ona-Ondo, through Raymond Ndong Sima, who have been commissioned to defuse the bomb, have managed to do so with minimal effectiveness. Rather, the periodical tells us that the situation has worsened, with the consequence being the radicalization of unions.


La Lettre du Continent is definite when it says that the Gabonese government is facing enormous cash flow problems that do not allow them to meet or even to palliate the demands of employees. For example, the increase in the minimum wage and payment of salary reminders to public servants are still not resolved. Regarding the National Education, the succession of Ministers, from Seraphin Moundounga, to Ida Assonouet Reteno-Ndiaye, through Leon Nzouba, has not succeeded in establishing trust. Pacôme Moubelet-Boubeya in Higher Education, is a totally transparent minister without gravitas. Hervé Opiangah to whom the shadowy mission is to interact with students, dear readers understand that the real mission is to corrupt, is unable to make them bend. What about the performance of Etienne Massart-Cabinda and his friend Jean Francois Thardin? Very poor overall.


The variable social system that Ali Bongo wanted to impose upon the Gabonese people, in which only a minority will grow more and more rich, is completely rejected by the people. To economic segregation, to unemployment, to job insecurity and the various exclusions that have become endemic in Gabon, the majority of citizens still standing, say no. While the vast majority of people lack the basics, Ali Bongo and his friends are playing around. No wonder that on the social front, they find themselves stuck!


La Lettre du Continent informs us that a group called Cercle Gabonais d’Echange et de Solidarité (CEGES), which in fact is nothing more than a cluster of Gabonese Freemason in Paris, should meet this 25 October 2014 in the French capital, the meeting is organized by Germain Ngoyo Moussavou, himself affiliated to the Grand Orient of France (GODF). We hope they will bring back some beautiful videos which could be put on the internet, making us admire their oath to do everything possible to promote Freemasonry in Gabon.


La Lettre du Continent also documents that the unpopularity of Ali Bongo has been demonstrated on 11 October 2-14, when he attended the football match between Gabon and Burkina Faso, and was routinely booed whenever his image appeared on the stadium giant screen. This manifestation of hostility by the people towards Ali Bongo has naturally not been relayed by the state media in Gabon.


La Lettre du Continent returns to the Mayila case with a summary that indicates that on 25 September 2014, Louis Gaston Mayila was transported at the request of the prosecutor, Sidonie Flore Ouwe, from the Central Prison in Gros Bouquet to the Chambrier clinic, for health reasons. On the charge of trafficking in counterfeit currency, Louis Gaston Mayila answers that he was assaulted by an organized gang that robbed him of his 4x4 and forced him, under threat, to take pictures showing him with counterfeit money in order to blackmail him. La Lettre du Continent also reports that Louis Gaston Mayila’s lawyer is still unable to get the Gabonese authorities to turn over the investigation dossier of the case file, which constitutes a serious breach of the Code of Criminal Procedure. Obviously, this case has not finished revealing its secrets.



Version Française


Dans sa dernière livraison, La Lettre du Continent analyse que depuis 5 ans, c'est-à-dire depuis la prise de pouvoir d’Ali Bongo, la crise sociale paraît s'être installée d'une façon permanente dans le pays. Aucun des 3 Premiers Ministres, de Paul Biyoghe-Mba à Daniel Ona-Ondo, en passant par Raymond Ndong-Sima, qui ont été mandatés pour désamorcer la bombe, n’ont réussi à le faire avec un minimum d’efficacité. Au contraire, ce périodique nous dit que la situation s’est empirée avec comme conséquence la radicalisation des syndicats.


La Lettre du Continent est formelle, quand elle affirme que l’Etat gabonais est confronté à d’énormes difficultés de trésorerie qui ne lui permettent pas de satisfaire, ni même de palier aux revendications des salariés. Par exemple la hausse du SMIG (le salaire minimum) et le paiement des rappels des fonctionnaires ne sont pas toujours réglés. En ce qui concerne l’Education Nationale, la succession des Ministres, de Séraphin Moundounga, à Ida Assonouet Reteno-Ndiaye, en passant par Léon Nzouba, n’a pas réussi à instaurer un climat de confiance. Pacôme Moubelet-Boubeya est à l’Enseignement Supérieur, un ministre totalement transparent et sans étoffe. Hervé Opiangah à qui est dévolue l’officieuse mission de dialoguer avec les étudiants, comprenez chers lecteurs que la véritable mission est de les corrompre, n’arrive pas à faire fléchir ces derniers. Que dire des performances d’Etienne Massart-Cabinda et de son copain Jean François Thardin? Echecs sur toute la ligne.


Le système social à géométrie variable qu’a voulu imposer Ali Bongo aux Gabonais, dans lequel seule une minorité s'enrichira toujours plus, est rejeté en bloc par ces Gabonais. A la ségrégation économique, au chômage, à la précarité et aux diverses exclusions devenues endémiques au Gabon, la majorité des citoyens se tenant encore debout, dit non. Pendant que la grande majorité des citoyens manquent de l'essentiel, Ali Bongo et ses amis s’amusent. Comment s’étonner que sur le front social, ces derniers se retrouvent embourbés!


La Lettre du Continent nous informe aussi qu’une officine dénommée Cercle Gabonais d’Echange et de Solidarité (CEGES), qui en fait n’est rien d’autre qu’un regroupement des Franc-Maçon Gabonais à Paris, devrait se réunir ce 25 Octobre 2014 dans la capitale Française, sous la houlette de Germain Ngoyo Moussavou, lui-même affilié au Grand Orient de France (GODF). Nous osons espérer qu’ils nous ramèneront de belles vidéos qu’on pourra mettre sur internet, nous faisant admirer leur serment de tout mettre en œuvre pour la promotion de la Franc-Maçonnerie au Gabon.


La Lettre du Continent est aussi d’avis que l’impopularité d’Ali Bongo ait été démontrée le 11 Octobre dernier, quand ce dernier, présent à la rencontre de football entre le Gabon et le Burkina Faso, fut systématiquement hué, chaque fois que son image apparaissait sur l’écran géant du stade. Cette manifestation d’hostilité du peuple envers Ali Bongo n’a naturellement pas été relayée par les media d’Etat au Gabon.


La Lettre du Continent revient sur l’affaire Mayila avec un récapitulatif qui indique que le 25 septembre dernier, Louis Gaston Mayila ait été transporté, à la demande du Procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, de la prison centrale de Gros Bouquet à la Clinique Chambrier, pour des raisons de santé. A l’accusation de trafic de fausse monnaie, Louis Gaston Mayila répond avoir été victime d’une agression par une bande organisée lui ayant volé son véhicule 4x4, et l’ayant contraint, sous la menace, à prendre des photos le montrant en présence de faux billets, afin de le faire chanter. La Lettre du Continent signale aussi que l’avocat de Louis Gaston Mayila ne parvient toujours pas à obtenir des autorités gabonaises, le dossier d’instruction de cette affaire, ce qui constitue une entorse grave au code de procédure pénale. Visiblement, cette affaire n’a pas fini de révéler ses secrets.

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