THE MIXING BETWEEN POWER AND FAMILY CONTINUES; THE INVASIVE PATIENCE DABANY GIVES A SHOW AT THE GABONESE EMBASSY IN PARIS! L’AMALGAME ENTRE LE POUVOIR ET LA FAMILLE CONTINU; L’ENVAHISSANTE PATIENCE DABANY SE PRODUIT Á L’AMBASSADE DU GABON Á PARIS!


Patience Dabany at the Stade de France
Patience Dabany au stade de France
(Photo: LeQuotiden)



English Version



Observers who would only partially know Gabon and its rich cultural and artistic landscape, might think nowadays that Patience Dabany is the only artist the country has. In fact, every time that Gabon has been invited to an international artistic performance in recent years, it is Patience Dabany who has been designated as its artistic ambassador. This was the case, you remember, during the "African Night" at the Stade de France in 2011. Nothing has changed since, as in its latest issue, La Lettre du Continent tells us that on this past 26th of September, at the Embassy of Gabon in Paris before a thousand dining on canapés washed down with champagne, all at the expense of the State of Gabon, Patience Dabany the "putative" mother of Ali Bongo, gave a concert as part of the celebration, very late indeed, of the independence Day of Gabon.



The French periodical tells us that it is the Ambassador of Gabon in France, Germain Ngoyo Moussavou, who personally arranged this "diplomatic" performance by the mother of Ali Bongo. For this closed concert, Françafrique was there to listen and dance to the rhythm of Ali Bongo’s mother; from the former French ambassador to Libreville, Louis Dominici, to UMP Senator Jean-Pierre Cantegrit to the lawyer and Pascaline Bongo’s friend, Danyèle Palazo Gauthier, to Guy Maurice who heads the Africa department of Total, to Loïc Porcheron the Vice-president Africa of Airbus, etc. But some guests had the wisdom to avoid that hapening; such as Helene Le Gal, Madam Africa of the Elysee Palace, who apologized for not being able to attend the event. However, the leaders of the Masonic Lodge of the Grand Orient of France were present in full force.



On another note, La Lettre du Continent says that Ali Bongo on the eve of the presidential election of 2016, is trying to bypass the opposition by significantly increasing the scope of action of his party, the PDG. This would require building up the satellites groups to the PDG in order to increase their visibility and recruit militants. This mission has been entrusted to Maixent Accrombessi, the founder and sponsor of the NGO Convergence which he left the management to frontman Herve Ndong Nguema to raise awareness with the electorate of the Estuary. That NGO also has an office in Haut-Ogooué where Blaise Wada is active; he is a native of Bakoumba and chief of Investment at the ANGT. The Secretary General of the Government, Ali Akbar Onanga Y'Obegue, a native of Akiéni also mobilizes in Haut-Ogooué through his club G2 solidarity, an association led by his sister Clara Penora Onanga and his wife Liliane Ngari, the Director of Conseil Gabonais des Chargeurs and daughter of former defense Minister Idriss Ngari. Not to be outdone, Yves Fernand Manfoumbi, the Budget Director, pilots the Renaissance association whose mission is to take care of the provinces of Ngounié and Nyanga. Paris also should be given its PDG representative before the end of the year 2014. Apparently, four names have been selected for this function: Theresa Nguema, the former head of the Council of the Gabonese of France; Lionel Etoughet; Dieudonné Tahiro Aperano; and Laetitia Mebaley, the daughter of the former Minister Pierre Mebaley.



La Lettre du Continent also commented on the recent reshuffle of the Bongo regime, which it described as marginal. For the periodical, Regis Immongault received a promotion, but most strategic ministries retain their principal, with the exception of the portfolio of the economy which went to Regis Immongault. The latter, once close to Paul Toungui, returns to a department where he served for several years as a liaison officer with the international financial institutions. He left Mining to Christophe Akagha Mba, formerly Minister of the Economy. The former Chief of Staff of Ali Bongo, Jean-Pierre Oyiba, was appointed to the Health and Social Welfare ministry where he will supervise two public companies - the CNSS and CNAMGS - two institutions financially well-endowed. Jean-Pierre Oyiba is replaced at the Interior, by Guy Maixent Mamiaka previously HR Director at the Presidency and son of retired General Raphael Mamiaka.





Version Française



Des observateurs ne connaissant que partiellement le Gabon et sa richesse culturelle et artistique pourraient penser que de nos jours, Patience Dabany serait le seul artiste dont disposerait le pays. En effet, à chaque fois que le Gabon a été convié à une représentation artistique internationale ces dernières années, c’est Patience Dabany qui a été désignée comme ambassadrice artistique. Ce fut le cas, vous vous en souvenez, lors de la «Nuit Africaine» au Stade de France en 2011. Rien n’a changé depuis, car dans sa dernière livraison, La Lettre du Continent nous apprend que le 26 Septembre dernier, à l’ambassade du Gabon à Paris, devant un millier de convives s’empiffrant de petits fours arrosés de champagne, le tout au frais de l’Etat gabonais, Patience Dabany, la mère «putative» d’Ali Bongo, s’est produite en concert, dans le cadre de la célébration, très en retard c’est vrai, de la fête de l’indépendance du Gabon.



Le périodique français nous indique que c’est l'ambassadeur du Gabon en France, Germain Ngoyo Moussavou, qui a personnellement arrangé cette «prestation diplomatique » de la mère d'Ali Bongo. Pour ce concert à huit clos, la françafrique était présente pour écouter et danser au rythme de la mère d’Ali Bongo; de l'ex-ambassadeur français à Libreville, Louis Dominici, au sénateur UMP Jean-Pierre Cantegrit en passant par l’avocate et amie de Pascaline Bongo, Danyèle Palazo Gauthier, Guy Maurice qui dirige le département Afrique de Total, Loïc Porcheron le vice-président Afrique d'Airbus, etc. Mais certains invités ont eu la sagesse d’éviter cette soirée; c’est le cas d’Hélène Le Gal, la Madame Afrique de l’Elysée, qui s'est excusée de ne pouvoir assister à l’évènement. Par contre, les dirigeants de la loge maçonnique du Grand Orient de France y étaient présents en force.



Sur un autre registre, La Lettre du Continent nous dit qu’Ali Bongo à la veille de la présidentielle de 2016, voudrait court-circuiter l’opposition en accroissant considérablement le périmètre d'action de son parti, le PDG. Cela passerait par le renforcement des structures satellites au PDG afin d'accroître leur visibilité et de recruter des militants. Cette mission a été confiée à Maixent Accrombessi, le fondateur et parrain de l’ONG Convergence dont il a laissé la gestion de façade à Hervé Ndong Nguema pour sensibiliser l’électorat fang de l'Estuaire. Cette ONG a également une antenne dans le Haut-Ogooué où s’active, Blaise Wada, un natif de Bakoumba et directeur des investissements à l'ANGT. Le Secrétaire Général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Y’Obegue, un natif d'Akiéni, mobiliserait aussi dans le Haut-Ogooué par le truchement de son club G2 solidaire, association animée par sa sœur Clara Penora Onanga et son épouse Liliane Ngari, directrice du Conseil Gabonais des Chargeurs et fille de l'ex-ministre de la défense Idriss Ngari. Pour ne pas être en reste, Yves-Fernand Manfoumbi, le Directeur du budget, pilote l’association Renaissance dont la mission est de s’occuper des provinces de la Ngounié et de la Nyanga. Paris aussi devrait être dotée de son représentant PDG avant fin de l’année 2014. Apparemment, quatre noms ont été retenus pour cette fonction: Thérèse Nguema, ancienne responsable du Conseil Gabonais de France; Lionel Etoughet; Dieudonné Tahiro Aperano; et Laetitia Mebaley, la fille de l'ancien ministre Pierre Mebaley.



La Lettre du Continent a aussi commenté le remaniement récent du régime Ali Bongo, qu’elle a qualifié de marginal. Pour ce périodique, Régis Immongault a bénéficié d’une promotion, mais la plupart des ministères stratégiques conservent leur titulaire, à l'exception du portefeuille de l’économie qui revient à Régis Immongault. Ce dernier, autrefois proche de Paul Toungui, retrouve un département où il a exercé durant plusieurs années comme conseiller chargé des relations avec les institutions financières internationales. Il cède les mines à Christophe Akagha Mba, auparavant ministre de l’économie. Ancien Directeur de Cabinet d’Ali Bongo, Jean-Pierre Oyiba a été nommé à la santé et à la prévoyance sociale où il dirigera deux entreprises publiques - la CNSS et la CNAMGS - bien dotées financièrement. Jean-Pierre Oyiba est remplacé à l’intérieur par Guy Maixent Mamiaka, précédemment Directeur des Ressources Humaines à la Présidence et fils du général à la retraite Raphaël Mamiaka.



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