THE AUTHOPSY OF A SCAM PERPETRATED AGAINST THE GABONESE PEOPLE (Part 1). L’AUTHOPSIE D’UNE ARNAQUE PERPÉTRÉE CONTRE LE PEUPLE GABONAIS (1ère PARTIE)

The biafran flag
Le drapeau biafrais
(Image: Britanica)





English Version

Dear readers, the importance of the book by Pierre Pean, Nouvelles Affaires Africaines, requires from us a thoughtful reading so we could draw rigorous analyzes which may confuse once and for all attempts at imposture in Gabon. The book is already a bestseller in bookstores as stocks at the FNAC, especially in the Paris region, ran out on the second day of the book being on the market. Poor Alain Claude Bilié Bi Nze, the Spokesman of the Presidency of the Republic, who predicted that the book would be a flop in bookstores!

Dear readers, we know that this book is being popularized among the Gabonese masses and as such, we open a series of posts that will analyze the hot topics of the book.

Ali Bongo is Biafran!

The evidence on this as presented by the investigation of the book is:

1. The author of the book arrived for the first time in Gabon in 1962, at the invitation of Jean-Marc Ekoh still among us in the flesh and in full possession of his mental capacity, then Gabonese Minister of National Education and François Meye, the Minister of Finance at the time. From the start, Pierre Péan therefore enjoys relationships and access to Gabonese authorities likely to know who is who and who does what in Gabon in 1962. He will leave in Gabon in 1964, after the coup, following the imprisonment of Jean Marc Ekoh. But in the meantime, he had known Albert Bongo whom he met in a nightclub in Libreville and who advised him to leave Gabon as quickly as possible. Albert Bongo was already party of French services. This is to say that when he talks about and Bongo of Gabon, Pierre Pean is not unknown territory; he knows what he's talking about and that, unlike many impostors just want to defend the indefensible. At that time, at the beginning of independence, there is no trace of a man named Alain Bongo, or whether in Gabon or elsewhere!

2. The author designates the month of September 1968, as the start of the arrival of Biafran children evacuated to Libreville. This is correct because the documents of the Sainte Marie Mission are consistent on that arrival which was done under the direction of Father Pinus of that Mission, Mother Jean Gabriel of the Immaculate Conception and the Abbot Camille Nzibe of the Diocese of Libreville. In his memoirs, Maurice Delaunay, former Ambassador of France to Gabon, acknowledges that he organized the evacuation of Biafran children to Gabon and that the Bongo couple adopted some. Even if he does not cite any names in his memoirs, this information is corroborative.

3. In a meeting with the author Pierre Péan, on 21 October 2013, one of the French employees of SPAFE (Oil Company of Equatorial Africa) that became ELF, said he was ordered by Delaunay, to make Josephine Nkama adopt Biafran children, to compensate for her sterility. It was France through the Foccart networks, which organized that operation of family reconfiguration. This information reaffirms what the Gabonese have always known about Josephine Nkama and how her family was constituted.

4. A Gabonese lady, who had married a Frenchman and was at the time on the staff of the French Red Cross, named Christine Magnat, testified to Pierre Péan, for this work, that she and her husband adopted at the time two Nigerians children who arrived in Gabon in the same contingent than the one who would become Alain Bongo. Both ex-Biafran now live in France and are named Beatrice, for the woman who lives in Paris, and Georges for the man who moved to Lyon. One cannot be more specific than that; Pierre Péan found former Biafrans identifying Ali Bongo as one of them.

5. But the ultimate proof is that Pierre Péan has managed to trace the chronology of the arrival in Gabon, of the person who was to become Alain Bongo. It is indeed from a contingent of Biafran children that arrived at the St. André mission of the Trois Quartiers in Libreville, two of these young Biafrans were chosen to integrate the Bongo family. A boy and a girl were removed from the shelter of this parish, and placed initially within the family of Pierre Fanguinovény in Battery IV, who was then an Ambassador at the Presidency of the Republic. A son of Pierre Fanguinovény, Michel, told Pierre Pean that the two young Nigerians spent nearly three weeks in his family, sleeping within Michel Fanguinovény bedroom, adding that these children did not speak a word of French. Michel Fanguinovény is categorical that this Nigerian boy was the one who later became Alain Bongo!

Dear readers, you have before you the facts from a thorough investigation that the cross-checking of information confirms on all accounts. The impostors can do nothing; the facts are the facts!

In the 2nd part of this series we will look at the fact that once Alain Bongo was adopted, they had to build him a biography. Again, the evidence presented by Pierre Péan is unstoppable. You will see that when, from the beginning on starts in the wrong and falsehood, they must then pile even more falsehoods and lies to make the original lie stand to scrutiny. This leads to some fantastic episodes we will explore in the next post.



Version Française

Chers lecteurs, l’importance du livre de Pierre Péan, Nouvelles Affaires Africaines, nous impose d’en faire une lecture réfléchie et d’en tirer des analyses rigoureuses et susceptibles de confondre une bonne fois pour toutes les tentatives d’impostures au Gabon. Le livre est déjà un bestseller en librairie car les stocks chez la FNAC, notamment en région parisienne, se sont épuisés dès le second jour de sa mise sur le marché. Pauvre Alain Claude Bilié Bi Nze, le Porte-Parole de la Présidence de la République, qui a prédit que ce livre serait un bide en librairie!

Chers lecteurs, nous savons que ce livre est en train d’être vulgarisé auprès des masses Gabonaises et à ce titre, nous ouvrons une série de billets qui analyseront les thèmes brulants du livre.

Ali Bongo est biafrais !

Les évidences à ce sujet présentées par les investigations du livre sont les suivantes:

1. L’auteur du livre arrive pour la première fois au Gabon en 1962, sur invitation de Jean-Marc Ekoh, toujours parmi nous en chair et en os et en pleine possession de ses capacités mentales, qui était alors Ministre Gabonais de l'Éducation Nationale, et de François Méyé, le Ministre des Finances de l’époque. Dès le départ, Pierre Péan jouit donc de relations et de l’accès à des autorités gabonaises susceptibles de savoir qui est qui et qui fait quoi au Gabon en 1962. Il ne repartira du Gabon qu’en 1964, après le coup d’Etat, suite à l’emprisonnement de Jean Marc Ekoh. Mais entretemps, il fait la connaissance d’Albert Bongo qu’il rencontre dans une boite de nuit de Libreville et qui lui conseilla de quitter le Gabon le plus rapidement possible. Albert Bongo faisait déjà parti des services français. Ceci pour dire que lorsqu’il parle des Bongo et du Gabon, Pierre Péan n’est pas en territoire inconnu; il sait de quoi et de qui il parle, contrairement à bien d’imposteurs qui viennent vouloir défendre l’indéfendable. A cette époque, au début des indépendances, il n’y a aucune trace d’un individu nommé Alain Bongo, ou que ce soit au Gabon, ni ailleurs!

2. L’auteur situe au mois de septembre 1968, l’arrivée des premiers enfants biafrais évacués sur Libreville. Cette information est correcte car les documents de la mission Sainte Marie sont concordants sur cette arrivée qui s’est faites sous la direction du Père Pinus de cette Mission, de la Mère Jean Gabriel de l’Immaculée Conception et de l’Abbé Camille Nzibe de l’archevêché de Libreville. Dans ses mémoires, Maurice Delaunay, ancien Ambassadeur de France au Gabon, affirme avoir organisé l’évacuation des enfants Biafrais vers le Gabon et que le couple Bongo en a adopté. Même s’il ne cite pas de noms dans ses mémoires, cette information est corroborante.

3. Dans une rencontre avec l'auteur Pierre Péan, le 21 octobre 2013, un Français de la SPAFE (Société des Pétroles d'Afrique Equatoriale) qui allait devenir ELF, dit avoir reçu l’ordre de Delaunay, de faire adopter des enfants Biafrais à Joséphine Nkama, pour palier à sa stérilité. C’est la France par les réseaux Foccart, qui a organisé cette opération de reconfiguration familiale. Cette information réaffirme ce que les Gabonais ont toujours su à propos de Joséphine Nkama et de comment sa famille a été constituée.

4. Une Gabonaise, ayant épousé un Français, qui à l’époque travaillait pour la Croix-Rouge Française, du nom de Christine Magnat, a témoigné à Pierre Péan, pour cet ouvrage, qu’elle et son mari adoptèrent à l’époque deux petits Nigérians qui étaient arrivés au Gabon dans le même contingent que celui qui allait devenir Alain Bongo. Ces deux ex-biafrais vivent aujourd’hui en France et se prénomment Béatrice, pour la femme qui vit en région parisienne, et Georges pour l’homme qui est installé à Lyon. On ne peut pas être plus précis que cela; Pierre Péan a retrouvé des ex-Biafrais qui identifient Ali Bongo comme un des leurs.

5. Mais la preuve définitive vient du fait que Pierre Péan ait réussit à retracer la chronologie de l’arrivée au Gabon, de celui qui allait devenir Alain Bongo. C’est en effet dans un contingent d’enfants Biafrais arrivés à la mission Saint André des Trois Quartiers à Libreville, que deux de ces jeunes Biafrais furent choisis pour intégrer la famille Bongo. Un jeune garçon et une jeune fille furent retirés du centre d’hébergement de cette paroisse, et placés en résidence dans un premier temps, au sein de la famille de de Pierre Fanguinovény, à Batterie IV, qui était à l’époque Ambassadeur Itinérant à la présidence de la République. Un des fils de Pierre Fanguinovény, Michel a affirmé à Pierre Péan que les deux jeunes Nigérians ont passé près de trois semaines au sein de sa famille, dormant dans la chambre de Michel Fanguinovény qui ajoute que ces deux enfants ne parlaient pas un seul mot de français. Michel Fanguinovény est formel du fait que ce petit Nigérian soit celui qui devint Alain Bongo!

Chers lecteurs, vous avez devant vous les faits émanant d’une minutieuse investigation, que le recoupement de l’information permet de vérifier à tous les points de vue. Les imposteurs n’y peuvent rien; les faits sont les faits!

Dans la 2ieme partie de cette série, nous examinerons le fait qu’une fois Alain Bongo adopté, il fallut lui fabriquer une biographie. Là aussi, les éléments apportés par Pierre Péan sont imparables. Vous verrez que lorsqu’à l’origine on s’inscrit dans le faux et le mensonge, on doit par la suite amonceler encore plus de faux et de mensonges pour que le mensonge originel se tienne debout. On en arrive à des épisodes rocambolesques que nous décortiquerons dans le prochain billet.

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