TERRORISM, THIS RESCUE BUOY! LE TERRORISME, CETTE BOUÉE DE SAUVETAGE!

Ali Bongo (photo : Financial Times)




English Version

In an article published in the Financial Times of London, it is said that Ali Bongo, at the summit of Kigali, did ask for western powers to help to combat terrorist groups in West Africa. The funny thing is that the countries that have been victims of terrorism such as Nigeria, Mali, Cameroon or The Ivory-Coast, have not been so conspicuous in asking for foreign intervention in Africa. But Ali Bongo has no scruples; Gabon has not had a single act of islamic terrorism perpetrated on its soil, but yet, it is he who is making all the noise. Why?

If Ali Bongo speaks as much about terrorism, even in a context where Gabon has never been attacked, it is that this is the only geopolitical card that remains in his possession to stay in power; by offering himself as a good soldier to the Western powers, who would propose his country as a logistics base in this struggle. If Westerners decide to settle in Gabon to fight against Islamists, who do you think they will want to lead the country? But Ali Bongo, of course! The calculation is that one; Ali Bongo is ready to do anything, even to plot attacks in Gabon to force the hand of the Westerners, because as we have said, he has no scruples.

Yet if asked what they think of terrorism, the average Gabonese would tell you that the State-Bongo has been terrorizing them for nearly 50 years without any foreign intervention being considered for their liberation. But who is still stupid enough to confuse the population of Gabon with the State-Bongo that runs this country? The population of all the provinces of the country is de facto in open revolt against the regime. A regime whose cops and army, who are armed gangs of power, maintain the population in a state of slavery. If asked of the opinion of the Gabonese, they would ask Westerners to come to Gabon, not to protect the country against Boko Haram, but to get rid of the "terrorists" who run it.

Precisely, Ali Bongo is cornered from all sides; his unpopularity is worse today; his domestic support is scarce. There is a large swelling of social protests that threaten to trigger against the masters of Gabon, a general movement of the population hitherto unsuspected up to now. Ali Bongo does not have enough cops and military, to prepare for any eventuality; because to get there, he would start to monitor with significant increased, any person likely to be dangerous to the regime, which is ultimately almost everyone in Gabon. But Ali Bongo sniffs a good opportunity: terrorism. To use the terrorist excuse to impose himself to Western powers, as the only man able to protect their interests in Gabon and in the region.

Dear readers, you must understand things well and know how to read between the lines; no, Ali Bongo and terrorists are not enemies: they are allies; because to prevent the revolts of the Gabonese population who is fighting more valiantly against this regime, nothing quite like the threat of Islamism that will allow the Bongo regime to be supported militarily and politically by the major powers with as a consequence the continuation of dictatorship in Gabon.





Version française

Dans un article publié dans le Financial Times de Londres, il est dit qu’Ali Bongo, au sommet de Kigali, a demandé aux puissances occidentales d’aider à la lutte contre les groupes terroristes en Afrique de l’Ouest. Ce qui est drôle est que les pays qui ont été victimes du terrorisme comme le Nigeria, le Mali, le Cameroun ou la Côte d'Ivoire, ne se sont pas autant mis en évidence pour demander une intervention étrangère en Afrique. Mais Ali Bongo n'a aucun scrupule; le Gabon n'a pas encore été victime d’un seul acte de terrorisme islamiste perpétré sur son sol, mais c’est qui fait tout le bruit. Pourquoi?

Si Ali Bongo parle autant de terrorisme, même dans un contexte où le Gabon n’ait jamais été attaqué, c’est que ce soit la seule carte géopolitique qui lui reste pour se maintenir au pouvoir ; en s’offrant aux puissances occidentales comme le bon soldat qui proposerait son pays comme base logistique de cette lutte. Si Les occidentaux décident de s’installer au Gabon pour lutter contre les islamistes, qui pensez-vous qu’ils voudront avoir à la tête du pays ? Mais Ali Bongo, bien sûr ! Le calcul est donc celui-là ; Ali Bongo est prêt à tout, même à fomenter des attentats au Gabon pour forcer la main des occidentaux, car comme nous vous l’avons déjà dit, il n’a point de scrupule.

Et pourtant, si on demandait au Gabonais moyen ce qu’il pense du terrorisme, il vous répondrait que l’Etat-Bongo le terrorise depuis près de 50 ans sans qu’aucune intervention étrangère ne soit envisagée pour venir le libérer. Mais qui est encore assez bête pour confondre la population du Gabon avec l’État-Bongo qui dirige ce pays ? La population de toutes les provinces du pays est de facto en révolte ouverte contre le régime en place. Un régime dont les flics et l’armée, qui sont les bandes armées du pouvoir, maintiennent la population en état d’esclavage. Si on demandait l’avis des Gabonais, ils demanderaient aux occidentaux de venir au Gabon, non pas pour protéger le pays contre Boko-Haram, mais pour le débarrasser des « terroristes » qui le dirigent.

Justement, Ali Bongo est acculé de toute part ; son impopularité est pire encore aujourd’hui ; ses soutiens internes se font rares. Il y a une grande remontée des protestations sociales qui menacent de déclencher contre les maîtres du Gabon, un mouvement général de la population jusqu’ici insoupçonné. Ali Bongo n’a pas suffisamment de flics et militaires, pour parer à toute éventualité ; car pour y arriver, il devrait se mettre à surveiller d’une façon nettement plus accrue, toute personne susceptible d’être dangereuse pour le pouvoir, c’est-à-dire, en dernière analyse, tout le monde ou presque au Gabon. Mais Ali Bongo flaire un bon coup : le terrorisme. Se servir de l’excuse terroriste pour s’imposer aux occidentaux comme le seul homme capable de protéger leurs intérêts au Gabon et dans la région.

Chers lecteurs, comprenez bien les choses et sachez lire entre les lignes ; non, Ali Bongo et les terroristes ne sont pas ennemis: ils sont alliés ; car pour vaincre les révoltes de la population Gabonaise qui se bat de plus en plus vaillamment contre ce régime, rien de tel que la menace de l’islamisme qui permettra au Régime Ali Bongo d’être soutenu militairement et politiquement par les grandes puissances avec comme conséquence que la dictature s’éterniserait encore plus au Gabon.

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