THE HYPOCRITES’ BALL AROUND THE DEATH OF ROBERT SONNET. LE BAL DES HYPOCRITES AUTOUR DE LA MORT DE ROBERT SONNET

English version

Reading the poignant testimonies of sympathy to the family of the late Robert Sonnet, from the circles of the Bongo power, one wonders if some people really believe that the Gabonese do not see them coming; that they can continually hide their game.

As was the case for the death of André Mba Obame, for 30 days, we observed an embargo of condolence messages in the newspaper L’Union that refused to publish any statement. It was necessary that Jean-François Ntoutoume-Emane breaks that embargo, for all the "braves" who were saddened by the loss of AMO, come out of the woods and show him their sympathy. The hypocrisy was staggering as these same people saw AMO fight against poisoning, never showing him any support.

Then following the death of Robert Sonnet, the same hypocrites who wanted to stifle the actions of the Mpongwe community to demand that light be shed on this murder, are now almost a month later, writing sugar coated messages to the memory of the deceased.

Yet there are leads telling us that this murder is linked to the witch hunt and that of witnesses of the events surrounding the killings of Gabonese protesters and supporters of Jean Ping in his headquarters. We do not want to substitute ourselves to scientific investigators, but all indications point to the fact that the knowledge of Pointe Denis and Wonga Wongue like his pocket, played a role in the liquidation of Mr. Sonnet. This blog has received confirmations of going and coming of military helicopters from Libreville to that area, and off-boarding bodies in black plastic bags that were burried on a site.

Another revelation that was made to us is that the killers could have taken away the body of Mr. Sonnet; but they did not, for certainly send a message to those to whom he may have confided what he had seen at the Pointe: "If you talk, this is what awaits you."

As for those close to the regime who sent condolences, could you ask your bosses if it was necessary to get there? To kill Gabonese to grab a power which, in the mind of the people, has already been taken away from you many times? Know dear ladies and gentlemen, that your little ball of hypocrites does not fool anyone, the people see clearly.

Version française

En lisant les poignants témoignages de sympathies envers la famille de feu Robert Sonnet, émanant des cercles du pouvoir Ali Bongo, on se demande si d’aucuns pensent vraiment que les gabonais ne les voient pas venir ; qu’ils peuvent continuellement cacher leur jeu.

Comme ce fut le cas pour la mort d’André Mba Obame, pendant 30 jours, on observa un embargo de communiqués de condoléances dans le journal l’Union qui refusa de publier le moindre communiqué. Il fallut que Jean-François Ntoutoume Emane brise cet embargo, pour que tous les « courageux » qui étaient attristés par la disparition d’AMO, sortent du bois et viennent lui témoigner de leur sympathie. L’hypocrisie était sidérante, car ces mêmes personnes ont vu AMO se battre contre l’empoisonnement, sans jamais lui témoigner le moindre soutien.

Voilà que suite à la mort de Robert Sonnet, les mêmes tartuffes qui ont voulu étouffer les actions de la communauté Mpongwè pour demander que toute la lumière soit faite sur ce meurtre, en sont maintenant, pratiquement un mois plus tard, à se fendre de communiqués mielleux à la mémoire du disparu.

Il y a pourtant des pistes qui nous disent que ce meurtre soit lié à la chasse aux sorcières et aux témoins des évènements entourant les massacres de manifestants Gabonais et des partisans de Jean Ping dans son QG. Nous ne voulons pas nous substituer à des enquêteurs scientifiques, mais tous les indices pointent sur le fait que la connaissance de la Pointe Denis et Wonga-Wongue, comme sa poche, ont joué un rôle dans la liquidation de Monsieur Sonnet. Ce blog a reçu des confirmations d’aller et venu d’hélicoptères militaires entre Libreville et cette zone, et du débarquement de corps dans des sacs en plastique noir qui furent enfuis sur un site.

L’autre révélation qui nous a été faite est que les tueurs auraient pu emporter le corps de M. Sonnet ; mais ils ne l’ont pas fait, pour certainement envoyer un message à ceux à qui il aurait confié ce qu’il avait vu à la Pointe : « si vous parlez, voici ce qui vous attend ».

Quant aux proches du pouvoir qui envoient les condoléances, pourriez-vous demander à vos patrons s’il était nécessaire d’en arriver là ? De tuer des Gabonais pour vous agripper à un pouvoir qui dans l’esprit du peuple, vous a déjà été retiré à mainte reprises ? Sachez chers messieurs et dames, que votre petit bal des hypocrites ne trompe personne, le peuple voit clair.