DO YOU KNOW HENRIETTA LACKS’ STORY ? CONNAISSEZ-VOUS L’HISTOIRE D’HENRIETTA LACKS ?
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Traduction française
La famille d'Henrietta Lack trouve
un terrain d’entente lors du procès concernant l'utilisation de cellules HeLa qui
ont fait avancer la recherche médicale
Par Ken Alltucker
USA Today
Les avocats représentant la
famille d'Henrietta Lacks ont annoncé mardi un règlement de leur procès contre
Thermo Fisher pour l'utilisation de cellules dans la recherche scientifique.
Le procès exigeait que la
famille soit payée pour l'utilisation par l'entreprise commercialisant les
cellules de Lacks, qui furent prélevées sans son consentement dans les années
1950 et utilisées dans la recherche. Les cellules de Lacks ont été extraites par
biopsie au cours d’une visite à l'hôpital Johns Hopkins pour le traitement du
cancer du col de l'utérus.
Connues sous le nom de
cellules HeLa, les cellules du corps de Lacks ont été utilisées pour mener des
recherches avancées dans un large éventail de domaines médicaux, notamment le
développement de vaccins, les traitements contre le cancer et la recherche sur
le sida.
L'avocat des droits civiques
Ben Crump et l'avocat Chris Seeger ont publié une déclaration sur le compromis
trouvé ce mardi, jour qui aurait été le 103e anniversaire de Lacks.
« Les membres de la
famille d'Henrietta Lacks et les responsables de Thermo Fisher ont accepté de
régler le litige intenté par la Henrietta Lacks' Estate, devant le tribunal du
district américain de Baltimore », indique le communiqué. « Les termes de
l'accord seront tenus confidentiels. Les parties sont heureuses d'avoir pu
trouver un moyen de résoudre cette affaire hors des tribunaux et n'auront aucun
autre commentaire à faire au sujet du règlement.
Les représentants de Thermo
Fisher ont confirmé le règlement, mais ont déclaré dans un communiqué qu'ils
n'avaient pas non plus d'autres commentaires.
Ses cellules sont devenues
fondamentales pour la médecine. Mais elles furent prélevées sans consentement.
Comment les cellules
d'Henrietta Lack furent-elles obtenues?
Lacks avait 31 ans
lorsqu'elle reçut un traitement à l'hôpital Johns Hopkins en 1951 pour un
cancer du col de l'utérus. Le Dr George Gey préleva un échantillon de tissu d’une
tumeur de son corps à son insu. L'affaire fut relatée dans le livre à succès de
2010 « The Immortal Life of Henrietta Lacks », qui a ensuite été
adapté dans un film HBO mettant en vedette Oprah Winfrey.
Contrairement à d'autres
cellules avec lesquelles Gey avait travaillées, celles de Lack ont continué à se
diviser et rester viables à l'extérieur de son corps dans des tubes à essai.
Cela a permis aux chercheurs d'effectuer des tests sur elles et que la lignée
cellulaire soit largement partagée.
La procédure causa l’infertilité
chez Lacks, avait déclaré Crump lorsque la plainte fut déposée en 2021. Elle
est morte la même année pendant laquelle le tissu fut extrait, sa famille
ignorant que ses cellules avaient été prélevées et utilisées pour la recherche jusqu'à
des décennies plus tard.
Crump a décrit la douleur
que Lacks a subie dans les derniers mois de sa vie à la suite de la procédure.
Bien que Lacks ait subi cette expérimentation involontaire, a-t-il dit, ses
expériences étaient similaires à celles de nombreuses autres personnes noires
qui ont été maltraitées par le système médical à travers l'histoire.
Au cours du procès de mise à
jour, la famille de Lack a affirmé que Thermo Fisher s’était « injustement
enrichie » chaque fois qu'elle « cultivait, vendait et recevait un
paiement pour des cellules HeLa nouvellement répliquées ».
La poursuite demandait à un
juge d'accorder à la succession d’Henrietta Lack trois ans de profit obtenu en
commercialisation des cellules HeLa et d'interdire à la société Thermo Fisher d'utiliser
ces cellules HeLa sans la permission de la famille.
Dans une requête déposée en
janvier, Thermo Fisher a demandé au juge de rejeter la poursuite, alléguant que
la plainte n'avait pas été déposée dans le délai de prescription de trois ans
du Maryland.
En outre, le dossier
judiciaire de la société indiquait qu'elle ne vendait pas de cellules HeLa.
Même si certains produits contiennent le nom HeLa, la motion de la société
indique que ces produits sont génétiquement distincts des cellules HeLa.
Permettre au procès de se poursuivre, selon la requête, « prolongerait
inutilement un exercice douloureux et futile ».
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