HERE'S WHY THE ALI BONGO CAMP HAS DECIDED TO MESS UP THE PRESIDENTIAL ELECTION AS MUCH AS POSSIBLE! VOICI POURQUOI LE CAMP ALI BONGO A DÉCIDÉ DE CAFOUILLER AU MAXIMUN L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE !

 

 

English version

 

You don't have to be an expert to observe what is happening in Gabon right now, and deduce that at this stage, the country is light years away from true democracy and the ruling regime can under no circumstances organize a transparent, free, and fair presidential election.

 

The regime in power is currently working to develop tailor-made provisions in the electoral code, in the preparation of ballot papers; in the methodology of voting, before the convening in this month of August of the electorate, in order to defuse any possibility of change. You have to be either blind, deaf, liar, or all three not to admit it.

 

In the electoral process, by them concocted, the holders of power ensure that they will succeed to themselves. Electoralists who tell you otherwise are even more dangerous than members of the regime.

 

Dear readers, the regime has learned only one lesson from 2009 and 2016, it can no longer even pretend to let Gabonese people vote, because it will be difficult to validate fraud if there could be some traceability of voting intentions. No, what the regime is now counting on is total bungling. If the election is incomprehensible, the more difficult it will be for those who cry fraud to prove it. In a totally illegible, indecipherable, and muddled election, any declared result will be the right result because no one could tell the difference between true and false results anyway.

 

The bungling that is being observed is the Trojan horse that will better surreptitiously allow the most despicable fraud. When Marie Madeleine Mborantsuo once again pulls fictitious figures out of her backside, no one will be able to demonstrate the falsity of the figures because no one will understand anything about the counting of votes and the number of votes that should have been cast in each polling station.

 

Dear readers, it is this sauce that the electoralists will be eaten.

 

 

 

Version française

 

Nul besoin d’être un expert pour observer ce qui se passe actuellement au Gabon, et déduire qu’au stade actuel, le pays est à des années-lumière d'une vraie démocratie et le régime au pouvoir ne peut en aucun cas organiser une élection présidentielle transparente, libre et équitable.

 

Le régime au pouvoir s’active en ce moment à aménager des dispositions sur mesure dans le code électoral, dans la confection des bulletins de vote ; dans la méthodologie du vote, avant la convocation en ce mois d’aout du corps électoral, afin de désamorcer toute possibilité d’alternance. Il faut être soit aveugle, soit sourd, soit menteur, soit les trois, pour ne pas l’admettre.

 

Dans le processus électoral, par eux arrêté, les tenants du pouvoir s’assurent qu’ils se succèderont à eux-mêmes. Les électoralistes qui vous diront le contraire sont encore plus dangereux que les membres du régime.

 

Chers lecteurs, le régime a retenu une seule leçon de 2009 et 2016, il ne peut même plus faire semblant de laisser les Gabonais voter, car il sera difficile de faire valider la fraude si on peut avoir une certaine traçabilité des intentions de vote. Non, ce sur quoi le régime compte désormais est le cafouillage le plus total. Si l’élection est incompréhensible, plus il sera difficile à ceux qui crieront à la fraude de la démontrer. Dans une élection totalement illisible, indéchiffrable et embrouillée, n’importe quel résultat déclaré sera le bon résultat car personne ne peut de toutes façons faire la différence entre le vrai et le faux.

 

Le cafouillage qui est en train d’être observé est le cheval de Troie qui permettra de mieux faire passer subrepticement la fraude la plus abjecte. Quand Marie Madeleine Mborantsuo sortira encore une fois des chiffres fictifs de son arrière-train, personne ne pourra démontrer la fausseté des chiffres car personnes ne comprendra rien au comptage des votes et aux suffrages qui auraient dû être exprimés dans chaque bureau de vote.

 

Chers lecteurs, c’est à cette sauce que les électoralistes vont être mangés.