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De Conakry à Nairobi, les Africains votent mais ne décident pas

par Anne-Cécile Robert, février 2010


Le 28 février, les Togolais élisent leur président malgré la crainte de fraudes. En effet, si la démocratie s’est répandue sur le continent noir, elle demeure fragile : coup d’Etat en Guinée, multiples reports de la présidentielle en Côte d’Ivoire. L’année 2010, qui marque le cinquantième anniversaire de l’indépendance de seize pays africains, offre l’occasion d’esquisser un bilan de la démocratisation entamée dans les années 1990.


« J’étais sur mes nerfs. J’ai ouvert le feu sur le président, une balle du côté droit de la nuque. Il est tombé. Son chef des opérations est arrivé avec une arme lourde. On a commencé à se bagarrer. Je me suis échappé alors qu’on évacuait le blessé (1). » Le « président », c’est le capitaine Moussa Dadis Camara, qui a pris le pouvoir en Guinée le 23 décembre 2008, à la faveur d’un putsch (2). Le tireur, c’est son aide de camp Toumba Diakité, toujours en fuite depuis ces événements du 3 décembre 2009. Le 22 janvier, le général Sekouba Konaté — président intérimaire — a nommé un premier ministre « de transition » issu de l’opposition, M. Jean-Marie Doré, tandis que M. Camara est en convalescence au Burkina Faso.

On trouve en Guinée tous les ingrédients du cauchemar politique africain : le coup d’Etat (avant l’actuelle junte, le président Lansana Conté avait lui-même accédé au pouvoir par un putsch en 1984) ; le militaire justicier plus ou moins sain d’esprit — la mégalomanie meurtrière du capitaine Camara était patente depuis la répression sanglante des manifestations du 28 septembre 2009 à Conakry ; la violence et la pauvreté sur fond de prévarication.

Après une période d’euphorie démocratique au début des années 1990, qui a vu la disparition des régimes à parti unique et l’adoption de Constitutions entérinant la démocratie libérale, les années 2000 se caractérisent, en effet, par de nombreuses régressions politiques en Afrique (lire « Fragiles élections »).

Le spectre de la guerre civile, qui hante de nombreux pays depuis la colonisation, n’a pas disparu. Il a même pris corps en 2002 dans un pays réputé pour sa stabilité, la Côte d’Ivoire. Incapable de déterminer un corps électoral accepté par toutes les parties en raison du flou de l’état civil, le pays n’est pas en mesure, depuis 2005, d’organiser des élections. Celles-ci ont été repoussées à plusieurs reprises, avec l’accord de la « communauté internationale », faisant du président Laurent Gbagbo une sorte de monarque de fait (3).

A ces turpitudes s’ajoute une nouvelle façon de contourner la démocratie : la manipulation ou la modification autoritaire de la Constitution par le chef de l’Etat afin de se faire réélire. Ce fut le cas en Guinée en 2001 et au Cameroun en 2008, où fut mis fin à la limitation du nombre de mandats présidentiels, au Togo en 2002 avec l’adoption d’un scrutin à un tour, très favorable au pouvoir en place. Au Niger en 2009, le président Mamadou Tandja a dissous l’Assemblée nationale et organisé un référendum (boycotté par l’opposition) afin d’entériner une révision constitutionnelle lui permettant de se présenter indéfiniment.

Cependant, si l’actualité se montre souvent violente sur le continent noir, les progrès réalisés depuis vingt ans sont réels et plus personne n’oserait, comme le président Jacques Chirac en 1990, prétendre que « l’Afrique n’est pas mûre pour la démocratie (4) ». En revanche, les libertés conquises s’exercent dans un faisceau de contraintes qui fragilisent en permanence les acquis.

« Chantage à la marmite »

Organiser les élections est considéré dans toute l’Afrique comme un droit normal des citoyens et un élément indispensable à toute société « moderne ». Seule l’Erythrée, régime à parti unique, ne s’encombre ni de présidentielle ni de législatives, tandis que la Somalie, Etat théorique, n’est pas en mesure d’en organiser (5). Même malmenés, les scrutins se tiennent partout. La République démocratique du Congo (RDC) a ainsi organisé, en juillet 2006, les premières élections générales libres de son histoire.

L’Union africaine fait du respect de la démocratie et des droits de l’homme un objectif cardinal de son action. Elle condamne les coups d’Etat et, contrairement à l’institution qui l’a précédée, l’Organisation de l’unité africaine (OUA), prévoit des sanctions en cas de manquement. Ainsi, la Guinée du capitaine Camara a vu ses droits au sein de l’Union suspendus. Les bailleurs de fonds conditionnent, eux aussi, leur « aide » à des règles politiques. Même la pratique du coup d’Etat s’est « modernisée » : en 2003, les militaires bissau-guinéens ont protocolairement prévenu par téléphone le président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qu’ils étaient en train de réaliser un putsch, mais qu’ils organiseraient bientôt des élections (ce qui fut fait en 2004 et 2005). On assiste aussi à des coups d’Etat « démocratiques » destinés à abattre une dictature pour transmettre le pouvoir aux civils (au Mali en 1991, en Mauritanie en 2005).

La population, qui a pris conscience de son nouveau pouvoir, n’hésite pas à mettre les candidats sur le gril des revendications. Les débats électoraux sont animés et les électeurs mobilisés. « Dans les villages, raconte le politiste français Richard Banégas, les populations ont mis sur pied des comités de réception et d’animation. Lorsqu’un candidat à la députation ou chef de parti politique annonce son arrivée, on affiche ses photos et ses bulletins (...). Juste quelques heures après son départ, un autre groupe spécialisé dans le nettoyage du décor [intervient] et voilà ce même lieu prêt à accueillir un autre candidat (6). » La liberté de la presse s’est généralisée, et les blogueurs y vont bon train de leurs commentaires militants, dubitatifs ou acerbes.

Contrairement à l’époque des partis uniques, l’opposition est devenue une figure acceptée du jeu social, tout comme les « forces vives de la nation », c’est-à-dire les syndicats et surtout les associations. Celles-ci, développées avec l’aide internationale, ont permis de contourner l’absence de pluralisme politique dans les années 1970. La démocratisation a commencé grâce à ces militants et à ces cadres lors des « conférences nationales » au début des années 1990.

Leur irruption avait surpris, et le dictateur béninois Mathieu Kérékou, poussé vers la sortie par son propre peuple en 1990, avait dénoncé, avec un humour involontaire, « un coup d’Etat civil ». Lorsque la vie politique se bloque, la population n’hésite pas à manifester. Ce qui conduit parfois à des situations confuses quand tous les camps en présence mobilisent de cette manière. A Madagascar, l’opposant Andry Rajoelina et le président Marc Ravalomanana ont rivalisé de grands meetings sur fond de scrutin contesté fin décembre 2008. Le chef de l’Etat a dû quitter le pouvoir, mais son adversaire peine à s’imposer. L’installation d’un gouvernement d’union nationale, sous l’égide de l’Union africaine, s’effectue dans la plus grande tension (7).

Malgré ces progrès de principe, l’éthique de la compétition électorale n’est pas garantie, et les dirigeants s’emploient à respecter les apparences tout en orientant les scrutins. La fraude reste courante (ah, le flou des listes électorales, et ces bulletins qui dorment dans des hangars avant qu’on les dépouille !) et la « communauté internationale » n’est pas toujours très regardante. Si elle se montre sévère — à juste titre — avec M. Robert Mugabe au Zimbabwe, elle paraît très indulgente avec MM. Ali Bongo (Gabon) ou Paul Biya (Cameroun), grands amis de la France (8). A propos de l’élection présidentielle gabonaise de 2009, le blogueur ivoirien Théophile Kouamouo dénonce ainsi « les litotes approbatrices de Paris » et « les silences de Washington ou de Londres qui ne voient la démocratie qu’aux portes de l’Iran (9) ».

La tentation autoritaire demeure perceptible, y compris dans des pays jadis exemplaires, comme le Sénégal, où le journaliste Mamadou Coulibaly — auteur d’un livre critique sur le président Abdoulaye Wade — a fait l’objet d’intimidations. Plus simplement, les pouvoirs en place n’hésitent pas à utiliser les ressources de l’Etat pour gagner la partie au moyen de campagnes dispendieuses, souvent avec l’aide de « communicants » ou de conseillers juridiques européens. Face à eux, les partis d’opposition n’ont pas toujours des électeurs suffisamment prospères pour les financer.

Pour se maintenir au pouvoir, les dirigeants suscitent aussi la création de petits partis d’opposition afin de disperser les voix à leur avantage (Gabon, Cameroun, Burkina Faso, etc.). Dans certains pays, il existe plus de cent formations susceptibles de solliciter les suffrages des électeurs. Par ailleurs, la démocratisation n’a pas mis fin à la « politique du ventre » décrite par le politiste français Jean-François Bayart (10). Quand le clientélisme est roi, les candidats ne se déplacent jamais sans cadeaux : distribution de billets ou avantages matériels. Confrontés à la pauvreté et à une répartition des richesses aussi inégale qu’insolente, les électeurs assimilent ce jeu à une compensation légitime : « On récupère ce qu’ils nous ont volé, entend-on souvent. Ils nous ont poussés à la misère et ils pillent l’Etat pour nous faire saliver. Nous sommes obligés de leur monnayer nos suffrages. »

Si on ne moleste plus les opposants autant qu’avant — le visage tuméfié de M. Morgan Tsvangirai, adversaire de M. Mugabe, après un interrogatoire des forces de l’ordre en 2008, montre à quel point la tendance est fragile —, il existe de multiples manières de faire taire le contradicteur. « S’il est fonctionnaire, raconte le journaliste camerounais Etienne de Tayo, président du réseau Afrique intègre, tout est mis en œuvre pour le pousser à la démission. S’il travaille pour une structure privée, des pressions sont mises sur son employeur pour qu’il le licencie. S’il exerce pour son compte, le pouvoir s’arrange pour fermer les débouchés à ses produits ou empêcher qu’on lui accorde le moindre marché. Des pressions sont aussi exercées sur son entourage afin qu’il ne le fréquente plus. Parfois, sur son épouse, pour qu’elle le quitte (11). » Clochardiser et isoler l’opposant : la pratique a pour nom « chantage à la marmite ».

Certains dirigeants détournent aussi la « lutte contre la corruption » — en progrès depuis quelques années pour répondre à la demande des populations et des bailleurs de fonds (12) —, pour éliminer des adversaires politiques. Lesquels se retrouvent alors devant les tribunaux sous le coup de charges peu claires. C’est le cas au Nigeria, pour M. Atiku Abubakar, en 2007, ou au Sénégal pour M. Idrissa Seck. In fine, les dés étant pipés, une partie de l’opposition préfère l’exil à cette vie de tranchée dans l’indifférence générale. A noter que le soutien de la « communauté internationale » n’offre pas toujours un avantage. Il peut même se révéler un « piège », selon Tayo, quand des opposants, à l’image de M. Tsvangirai, apparaissent comme les défenseurs des intérêts occidentaux et se coupent progressivement de leur peuple.

A propos de la junte guinéenne et des manipulations constitutionnelles au Niger, l’écrivain ivoirien Venance Konan ironise : « Qui, parmi nos chefs d’Etat, peut vraiment donner des leçons de démocratie et de respect de droits de l’homme à Tandja et à Dadis Camara sans faire rire (13) ? »

En Afrique, la démocratisation s’effectue dans le cadre d’Etats décrédibilisés par l’échec des stratégies de développement mises en œuvre après les indépendances. L’avènement du pluralisme coïncide avec le resserrement de l’étau financier international après l’explosion de la dette dans les années 1980 (14). Tout en conditionnant leur « aide » à l’instauration du multipartisme et au respect des droits de l’homme, les bailleurs de fonds — institutions financières internationales (IFI), Union européenne, etc. — ont imposé des contraintes économiques. Il en résulte un jeu politique affadi où les multiples partis disposent d’une unique option macroéconomique, celle des plans d’ajustement structurel (PAS) et autres « schémas directeurs de réduction de la pauvreté ». Aucun candidat ne peut paraître crédible s’il ne bénéficie pas de l’aval des IFI, et la classe politique semble parfois davantage inquiète de l’opinion des bailleurs que de celle des peuples. Manquant de moyens, infantilisé et subissant les contraintes de l’Etat minimum imposé de l’étranger, l’Etat africain est-il en mesure de servir de cadre à la démocratie ?

Aux élites souvent désintéressées des années 1960 — on pense au rôle joué par la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (FEANF) — se sont substituées des castes corrompues. Multinationales prédatrices, gouvernements étrangers (France, Royaume-Uni, Chine, etc.) et élites vénales se distribuent les rôles dans une sinistre pièce où le citoyen n’est que spectateur. « Dans mon pays, raconte un militant altermondialiste du Congo-Brazzaville, où Elf a longtemps joué un rôle dominant, n’hésitant pas à soutenir un coup d’Etat, il y a la légitimité démocratique et la légitimité pétrolière. » Si des personnalités progressistes ont été physiquement éliminées avec le soutien de puissances internationales (Patrice Lumumba au Congo ou Thomas Sankara au Burkina Faso (15)), de nombreux observateurs africains mettent en cause les responsabilités locales. L’économiste ghanéen George Ayittey pointe ainsi du doigt les « hippopotames fainéants qui ont ruiné l’Afrique postcoloniale » et qui trahissent leur peuple (Joseph Mobutu, par exemple, a été le bras armé des services secrets belges dans l’élimination de Lumumba). Il s’insurge contre les « gouvernements vampires (16) » qui pillent les ressources locales mais blâment la colonisation pour les malheurs des populations.

Effet pervers de la bonne gouvernance

Facteur aggravant, les politiques prescrites par les IFI ont administré aux pays africains les « médicaments qui tuent » : le libre-échange et la concurrence « libre et non faussée ». Paradoxe fatal, les libertés conquises coïncident avec la paupérisation. Comme le souligne Francis Akindes, professeur de sociologie à Bouaké (Côte d’Ivoire), « la liberté d’expression cohabite avec l’impunité économique ». Et il ajoute : « C’est toute la question de la contradiction inextricable entre la logique d’efficacité des politiques d’ajustement structurel, avec leur lot de privations, et l’équité consubstantielle à la démocratie qui se trouve posée (17) ». Les populations perdent confiance dans les partis et, face aux injustices qui décrédibilisent la démocratie, les militaires se positionnent en justiciers tandis que la rébellion armée devient une solution logique dans le cas de régimes bloqués, comme au Tchad. En outre, la violence des inégalités sociales crée un terreau favorable à des conflits toujours près de dégénérer, comme en RDC.

Dressant le bilan de la démocratisation, l’ancien ministre togolais Atsusté Kokouvi Agbobli s’interrogeait avec justesse : « Peut-on démocratiser des pays dominés de l’extérieur (18) ? » Pour qu’il y ait démocratie, il faut que la souveraineté de l’Etat et du peuple ait un sens. Or, à la mise sous tutelle économique s’ajoute aujourd’hui l’omniprésence de la « communauté internationale ».

Les Nations unies (et leurs agences), l’Union européenne ou la justice internationale interviennent en effet dans la vie interne de nombreux pays africains. Si cette action se révèle la plupart du temps indispensable pour sauver des vies (action humanitaire ou interposition dans des conflits, par exemple), les populations notent que, malgré la gravité des crimes commis par certains Etats au Proche-Orient, il échut à des prévenus africains d’inaugurer la Cour pénale internationale (CPI) (19). Ce type de relations tourne parfois à l’absurde quand, par exemple, les Nations unies finissent par cautionner le report des élections ivoiriennes. Le continent paraît de plus en plus administré de l’extérieur sans que l’on s’en prenne jamais à l’une des sources principales de son instabilité : la violence et l’iniquité des rapports mondiaux (20).

Phagocyté, marchandé, extraverti, c’est tout l’espace politique africain qui se trouve à reconstruire. Il n’existe pas de notion postcoloniale de l’intérêt général. C’est aussi l’un des nombreux effets pervers du concept de « bonne gouvernance » : dans la vision comptable des bailleurs de fonds, rien ne se révèle plus éloigné du « bon gouvernement » (au service des peuples) que la « bonne gestion ». Le débat et les rapports publics sont pervertis par l’utilitarisme, et les classes moyennes, qui se reconstituent depuis quelques années après avoir été laminées par les PAS, semblent animées avant tout par un esprit de jouissance — ce qui inquiète l’historien Achille Mbembe, de l’université de Johannesburg, à propos du géant sud-africain (21).

A cela s’ajoute l’épineuse question communautaire. Même si le sentiment national semble très vif dans des pays comme la RDC, le multipartisme se révèle souvent, en Afrique, à la fois régionaliste et ethnique, ce qui crée des solidarités hors de toutes catégories politiques. Pour le juriste congolais Mwayila Tshiyembé, il est possible de penser des mécanismes de représentation qui tiennent compte de ces phénomènes tout en respectant le jeu des élections (22). Cela permettrait, en outre, de contrecarrer les manipulations des « identités ethniques » auxquelles se livrent parfois, comme au Kenya, les adversaires politiques.

La question se pose d’un modèle africain de démocratie qui redessinerait les frontières de l’individualisme occidental (23). Par exemple, les institutions ont souvent été inspirées par l’Europe, et la Constitution de la Ve République française a servi de modèle à de nombreux pays francophones. Sont-elles adaptées ? Pour la Camerounaise Marie-Louise Eteki Otabela, qui raconte comment elle fut empêchée de se présenter à la présidentielle dans son pays pour des « raisons administratives », il faut convoquer une Assemblée constituante afin d’adopter une nouvelle Loi fondamentale plus conforme à leurs aspirations.

L’écrivain camerounais Celestin Monga souligne, quant à lui, la profondeur du mal : « Les civilisations africaines ont perdu beaucoup de terrain depuis des siècles. » Selon lui, le continent « souffre de quatre déficits profonds qui se renforcent mutuellement : le déficit d’amour-propre et de confiance en soi ; le déficit de savoir et de connaissance, le déficit de leadership et le déficit de communication (24) ». Il invite donc à envisager des réformes radicales, notamment celle des systèmes éducatifs, dont la « principale fonction est de fabriquer des fonctionnaires semi-illettrés (...) pour en faire des auxiliaires de la postcolonie ».

C’est dans cet esprit que travaille l’écrivain kényan Firoze Manji, qui a créé l’association Fahamu (« savoir » en swahili). Il s’agit de former à distance, grâce aux nouvelles technologies, des militants sur tout le continent, sur des sujets aussi variés que la défense des droits de l’homme, la prévention des conflits où le rôle des médias. Tous parient sur ceux qu’Ayittey nomme les cheetah, les jeunes générations qui n’ont pas connu la colonisation, qui n’ont pas les complexes qu’elle peut engendrer et qui ne s’en laissent pas conter. Un travail militant de longue haleine.

Anne-Cécile Robert

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