FOR THE BONGO, THE GABONESE PEOPLE DESERVE NO CONSIDERATION. POUR LES BONGO, LES GABONAIS SONT INDIGNES DE TOUTE CONSIDÉRATION

English version

One of our readers has just asked us a question: "But who in Gabon agrees to carry a lousy Bongos underling in a tipoye? "

Oh dear reader, we are tempted to reply to this compatriot; as you will be surprised! So much self-slavery is prevalent in our country. Unfortunately, there is not much we can do to "save" these people, because any therapy is worthless as long as the patient is not aware of their illness.

There are so many outrageous things that Gabonese people do voluntarily for the Bongos, that the image of compatriots carrying a member of the regime in a Tipoye, should in fact surprise no one.

Imagine for a moment Emmanuel Macron or one of his collaborators, asking Frenchmen to carry him in a tipoye; it's impossible because there would be an outcry. But in Africa, it's commonplace because everyone is happy to accept the status quo.

A very simple example to illustrate these principles of self-slavery is that at the same time that Ali Bongo imposes upon the Gabonese people, austerity measures that considerably lower their purchasing power, we can observe that some of the same people who complain about these measures, will spend the meager pittance they are paid at the end of the month, in the establishment belonging to the Bongos: "Life By Mayena".

We are stunned by the ease with which some Gabonese accept these contradictions as normal. The Bongos may be disgraceful and humiliating to them, these people will still spend their money with the Bongos.

How do you expect the Bongos not to consider themselves as being in a conquered and totally vassalized country?

So is Gabon!

Version française

Un de nos lecteurs vient de nous poser une question : « mais qui au Gabon accepte de porter un minable sous-fifre d’Ali Bongo en tipoye ? »

Oh cher lecteur, sommes-nous tentés de répondre à ce compatriote ; comme vous serez surpris ! Tant l’auto-esclavagisme est répandu dans notre pays. Il n’y a malheureusement pas grand-chose que nous puissions faire pour « sauver » ces gens, car la thérapie ne vaut rien tant que le malade n'est pas conscient de sa maladie.

Il y a tant de choses outrancières auxquelles des Gabonais se portent volontaires pour le compte des Bongo, que l’image montrant des compatriotes portant un membre du régime en tipoye, ne devrait en fait porter personne.

Imaginez un seul instant Emmanuel Macron ou un de ses collaborateurs, demandant à des Français de le porter en tipoye ; c’est impossible car sera ferait un tollé. Mais en Afrique, c’est banal car tout le monde se complait dans l’acceptation du statu quo.

Un exemple très simple pour illustrer ces principes d’auto-esclavagisme est qu’au même moment où Ali Bongo impose aux Gabonais des mesures d’austérité qui abaissent considérablement leur pouvoir d’achat, on peut observer que les certaines des mêmes personnes qui se plaignent de ces mesures, vont dépenser la maigre pitance qu’on leur verse à la fin du mois, dans l’établissement des Bongo : « Life By Mayena ».

On est estomaqué par l’aisance avec laquelle certains Gabonais acceptent ces contradictions comme étant normales. Les Bongo ont beau être infamants et humiliants envers eux, ces gens iront quand même dépenser leur argent chez les Bongo.

Comment voulez-vous que les Bongo ne se considèrent pas en terrain conquis et totalement vassalisé ?

Ainsi va le Gabon !