WHY CENSORSHIP IN GABON? POURQUOI LA CENSURE AU GABON ?

English version

Gabon is a dictatorship. This means that the press must be under the regime’s thumb.

In democratic countries, the media plays the role of the fourth estate, that is to say to keep those in power in check. The first three estates are the legislative, executive and judicial powers.

In a dictatorship, the censorship of the press is part of the arsenal of power to put the country under its boots. The dictatorship needs to make the people lose the motivation to liberate themselves.

By censorship measures that it applies, the Ali Bongo regime is very clear: the citizenry is only entitled to information approved by the regime. Any newspaper can express opinions and make analyzes, as long as they are aligned with those of the regime.

A range of sanctions have been put in place by the dictatorship, to regulate censorship: warnings and caution; suspensions and finally ban.

Dance the Elone on the orders of Bilié by Nzé: YES!

March to protest the austerity measures: NO!

We will not give up !

Version française

Le Gabon est une dictature. Ceci veut dire que la presse doit y être soumise au régime.

Dans les pays démocratiques, les médias jouent le rôle de quatrième pouvoir, c’est-à-dire de contre-pouvoir. Les trois premiers pouvoirs étant les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire.

En dictature, la censure de la presse fait partie de l’arsenal du pouvoir, pour mettre le pays sous sa botte. La dictature a besoin de faire perdre au peuple la motivation de se libérer.

Par les mesures de censure qu’il applique, le régime Ali Bongo est très clair : le citoyen n’a droit qu’aux informations qu’approuve le régime. Tout journal peut exprimer des opinions et émettre des analyses, pour autant que celles-ci s’alignent sur celles du régime.

Une gamme de sanctions a été mise en place par la dictature, pour réguler le censure: les avertissements et mise en garde ; les suspensions et finalement interdiction.

Danser l’Elone sur les ordres de Bilié by Nzé : OUI !

Marcher pour protester contre les mesures d’austérité : NON !

On ne lâche rien !