DISTRIBUTING GIFTS IS ONLY A FORM OF GABON’S DESINTEGRATION. LA DISTRIBUTION DES DONS N’EST QU’UNE FORME DE DÉSINTEGRATION DU GABON

Gabonese civil servants waiting for their pay stubs
Les fonctionnaires Gabonais en attente de leurs bons de caisse





English version

To make a people docile and cause them accept the unacceptable, there is nothing like convincing these people that their salvation is through the compassion of their torturers.

In Gabon, we can see that from Ali to Sylvia Bongo, from Madeleine Berre to Onanga Y Obeghe, the people in power are constantly reinventing themselves as humanitarians giving assistance to the completely impoverished Gabonese population; however while reinforcing the political blockade of the country that prevents the emancipation of these people and their condemnation to misery and poverty.

If a people cannot feed themselves, clothe themselves, heal themselves or educate themselves, it becomes easier for those who are responsible for this situation to offer them some bread and convince them that if they still want more bread, they must supports the regime.

The average Gabonese is now completely economically isolated in their own country, by the regime and its friends. In order to obtain some basic services, the people of Gabon are asked to humiliate themselves by reaching out to receive some donations from this regime that is abusing them.

Gabon is today a country completely disintegrated. The state does not do anything simply within its normal function, but rather by the sole will of Ali or Sylvia Bongo, or of their minions. It is through fierce media campaigns that the Gabonese people are being beaten over the head by the great generosity of the regime that tortures them.

We are in the presence of a system of cooptation of the populations by their impoverishment. The intention of the regime is to create vassal populations that would owe everything to them. It must be admitted that so far, this situation has worked for the regime. But we must put an end to this slavery of the Gabonese people.


We will not give up!






Version française

Pour rendre un peuple docile et lui faire accepter l’inacceptable, rien de tel que de convaincre ce peuple que son salut passe par la compassion de ses tortionnaires.

On remarque au Gabon que d’Ali à Sylvia Bongo, de Madeleine Berre à Onanga Y Obeghe, les tenants du pouvoir s’improvisent avec insistance dans l’assistance humanitaire à la population Gabonaise complètement paupérisée ; mais tout en renforçant le blocus politique du pays qui empêche l’émancipation de ce peuple et sa condamnation à la misère et à la pauvreté.

Si un peuple ne peut se nourrir, se vêtir, se soigner ou s’éduquer de manière autonome, il devient plus simple à ceux qui sont responsables de cette situation de leur offrir un peu de pain et de les convaincre que s’il veut encore du pain, qu’il soutienne le régime.

Le Gabonais moyen est aujourd’hui complètement isolé économiquement dans son propre pays, par le régime et ses amis. Pour l’obtention de quelques services de base, on demande au peuple Gabonais de s’humilier en allant tendre la main pour recevoir quelques dons de ce régime qui le malmène.

Le Gabon est aujourd’hui un pays complètement désintégré. L’Etat ne fait plus rien de manière simplement régalienne, mais plutôt par la seule volonté d’Ali ou de Sylvia Bongo, ou de leurs obligés. C’est par des féroces campagnes médiatiques qu’on matraque les Gabonais à propos de la grande générosité du régime qui les torture.

Nous sommes en présence d’un système de cooptation des populations par leur appauvrissement. L’intention du régime est de créer des populations vassales qui lui devraient tout. Il faut avouer que jusqu’ici, cette situation a fonctionné pour le régime. Mais nous devons mettre un terme à cet esclavagisme des populations Gabonaise.


On ne lâche rien.

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