WE HAVE TO KEEP TIGHTENING THE SCREWS ON ALI BONGO. NOUS DEVONS MAINTENIR L’ÉTAU RESSERRÉ AUTOUR D’ALI BONGO

English version

Given the current posture in which Ali Bongo finds himself, we must increase the pressure on his regime so that, as we saw with Joseph Kabila, his supporters realize that the best way for them to preserve their privileges, is to yield to the desire of the Gabonese population to live the reality of political change.

Dear readers, we all see that failing on all fronts, paranoia has set upon the Gabonese authorities who find themselves increasingly isolated because they are incredibly unpopular. What's left for them to do? Brutal repression naturally. But it is this same resort to force that will cause an flareup that will inevitably lead to the fall of the regime.

Ali Bongo is obviously in a logic of conservation of power. He does not bother anyway to use principles that are respectful of the Gabonese people. Between scabrous austerity measures and timecard punching machines he is installing throughout the administration, the Rubicon has long been crossed and the Gabonese are fed up.

Everyone, including Ali Bongop’s international supports, should understand that the need to clean up the social and political climate in Gabon, and reconcile the Gabonese people in their various components, necessarily go through a future without Ali Bongo. To deny this is simply to delay the inevitable, because this truth is inescapable.

In our subregion, we have just witnessed change in Angola, we have just seen Kabila surrender, even if it is a hand pick successor who will take over; but this is better than nothing; we will not be told that Ali Bongo must continue in his position as illegitimate president. We must continue to press because we are on the right side of history.

We will not give up!

Traduction française

Vue la posture dans laquelle se trouve actuellement Ali Bongo, nous devons accentuer davantage la pression sur son régime pour que, comme nous l’avons vu avec Joseph Kabila, ses soutiens se rendent compte que la meilleure façon pour eux de préserver leurs acquis, soit de céder au désir de la population Gabonaise de vivre la réalité de l’alternance politique.

Chers lecteurs, nous constatons tous qu’échouant sur tous les plans, la paranoïa s’est emparée des autorités Gabonaises qui se retrouvent de plus en plus isolées car incroyablement impopulaires. Que leur reste-t-il ? La répression naturellement. Mais c’est ce même recours à la force qui va causer une déflagration qui va entrainer inévitablement la chute du régime.

Ali Bongo est visiblement dans une logique de conservation du pouvoir. Il ne s’embarrasse d’ailleurs pas d’usages respectueux du peuple Gabonais. Entre des mesures d’austérité scabreuses et des machines de pointage qu’il fait installer dans toute l’administration, le Rubicon a été depuis longtemps franchi et les Gabonais sont au bout du rouleau.

Tout le monde, y comprit les soutiens internationaux d’Ali Bongo, devrait comprendre que la nécessité d’assainir le climat social et politique au Gabon, et de réconcilier les Gabonais dans leurs différentes composantes, passent nécessairement par un futur sans Ali Bongo. Le nier c’est simplement retarder l’échéance car cette vérité est inéluctable.

Dans notre sous-région, nous venons d’assister à l’alternance en Angola, nous venons de voir Kabila capituler, même si c’est un dauphin qui prend la relève mais c’est mieux que rien ; on ne nous dira pas qu’Ali Bongo doit continuer dans sa posture d’illégitime président. Nous devons continuer a faire pression car nous sommes du bon côté de l’histoire.

On ne lâche rien !