SHOTS ON PROTESTORS: WHO IS RESPONSIBLE? TIRS SUR LES MANIFESTANTS: QUI EN EST RESPONSABLE ?
English version
Do law
enforcement authorities have the right to open fire on peaceful protesters? The
answer is no !
The
anti-crime brigade (BAC) whose agents shot dead Gabonese people in the streets
of Libreville on the night of Thursday, February 18, 2021, is supposed to
protect people against drug trafficking, pick-pocketing, in short against petty
and serious crimes. But unfortunately, this unit is also used for the
repression of peaceful Gabonese citizens.
According
to the early information gathered from friends of this blog in Libreville, the
BAC units circulated in the streets of Libreville in white pickups and stopped
in front of small groups of demonstrators and without warning, armed their automatic
rifles of high caliber and high precision. Some weapons were mounted with a
scope.
How to
interpret this decision to send death squads to meet peaceful protesters? The
answer is that the Bac's mission was to kill a few Gabonese to serve as an
example in order to break the momentum of the protest going on at the moment.
Dear readers, these murders were premeditated.
Who is
responsible for this decision to shoot Gabonese people? Those responsible are
all members of the chain of command who must approve of the operation of
sending killers to shoot some Gabonese to make an example.
To
disperse a small crowd, there is no need to kill people. There are small group
dispersal techniques that do not require violence. Any intervention by law
enforcement must be proportional to the disturbance to be stopped. It is
therefore inadmissible that in order to disperse Gabonese citizens who were
banging on pans, they had to shoot them with high caliber rifles, with scopes.
When we become aware of these facts, we can obviously conclude that these
assassinations were indeed premeditated.
By the way,
it should be noted that the technical supervision of the BAC of the Libreville
police headquarters, is provided by the internal security service of the French
embassy in Gabon.
Les forces de l’ordre
ont-elles le droit d’ouvrir le feu contre des manifestants pacifiques ? La réponse
est non !
La brigade anticriminalité
(BAC) dont les agents ont abattu des Gabonais dans les rues de Libreville dans
la nuit du jeudi 18 février 2021, est supposée protéger les citoyens gabonais
contre le trafic de drogue, les vols à la tire, bref contre le petit et grand
banditisme. Mais malheureusement, cette unité est aussi utilisée pour la répression
des paisibles citoyens Gabonais.
D’après les premières
informations recueillies auprès des amis de ce blog en place à Libreville, les unités
de la BAC circulaient dans les rues de Libreville dans des pickups blancs et s’arrêtaient
devant des petits attroupement de manifestants et sans sommation, armaient
leurs fusils à répétition de haut calibre et haute précision. Certaines armes étaient
montées d’une lunette.
Comment interpréter cette
décision d’envoyer des escadrons de la mort à la rencontre de manifestants
pacifiques ? La réponse est que la Bac avait pour mission de tuer quelques
Gabonais pour servir d’exemples et briser l’élan de contestation en cours
en ce moment. Chers lecteurs, ces assassinats ont été prémédités.
Qui est responsable de
cette décision de tirer sur les Gabonais ? Les responsables sont tous les
membres de la chaine de commandement qui doivent tous approuver de l’opération
consistant à envoyer des tueurs abattre quelques Gabonais pour l’exemple.
Pour disperser un petit attroupement,
nul besoin de tuer les gens. Il y a des techniques de dispersion de petit
groupes qui ne demandent aucune violence. Toute intervention des forces de l’ordre
doit être proportionnelle au trouble à faire cesser. Est donc inadmissible que pour
disperser des citoyens Gabonais qui tapaient dans des casseroles, l’on
doive leur tirer dessus avec des fusils de haut calibre, à lunette. Quand on
prend conscience de ces faits, on peut conclure évidemment que ces assassinats étaient
bien prémédités.
Par ailleurs, il est à noter que l’encadrement technique de la BAC de la préfecture de police de Libreville soit assuré par le service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon.
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