MRS. MBORANTSUO, ARE YOU NOT ASHAMED? WHERE DID YOU HIDE WHAT REMAINS OF ALI BONGO? GET HIM OUT, BLOODY HELL! MADAME MBORANTSUO, N’AVEZ-VOUS PAS HONTE ? OÙ AVEZ-VOUS DONC CACHÉ CE QUI RESTE D’ALI BONGO ? SORTEZ-LE, BONG SANG !

 

 

 

English version

 

Gabon has been boiling for over a week; but oddly, Ali Bongo has not given the slightest sign of life. Not even the smallest press release thrown like an old bone to the state press.

 

For the past week, the Gabonese population has been massively mobilized in the movement known as “the concert of pots”, to protest mainly against the restrictive measures imposed on the people under the pretext of the fight against Covid-19; but much more to express generalized fed up with the conditions in which this regime maintains them.

 

The pressure maintained by the mobilized crowds each evening, forced the hawks of the regime to react initially by sending the death squads to kill Gabonese to make them into an example. But this time, the people didn’t give up and kept banging on the pots. We then observed quirky and contradictory statements from the security forces, the prime minister and the judiciary.

 

But strangely enough, whoever on paper is still the president of Gabon has not given any sign of life; apparently he certainly has better things to do. Members of the regency, of which Marie-Madeleine Mborantsuo heads the administrative side, did not even deign to take Ali Bongo out of the closet just to pretend. This time they didn't dare!

 

Mrs. Marie-Madeleine Mborantsuo, the fiction of Ali Bongo at the helm of Gabon can no longer be sustained. Your comedy has come to an end and cannot be extended any longer. Stop thinking of Gabon as your family's business, where executive authority comes straight from your guts. No madam, the popular protest, which is only just beginning, will succeed in shattering the illusion of your monarchical permanence.

 

Dare to take Ali Bongo out again and parade him in front of the people, claiming that he runs the country! The dustbins of history look forward to welcoming you; don't make them wait too long!

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Le Gabon bout depuis plus d’une semaine ; mais curieusement, Ali Bongo n’a plus donné le moindre signe de vie. Pas même le moindre communiqué à jeter comme un vieil os à la presse d’Etat.

 

Depuis une semaine, la population Gabonaise est massivement mobilisée dans le mouvement de contestation dit « le concert des casseroles », pour protester principalement contre les mesures restrictives imposées au peuple sous prétexte de la lutte contre la Covid-19 ; mais beaucoup plus pour exprimer un ras le bol généralisé contre les conditions dans lesquelles ce régime les maintien.

 

La pression maintenue par les foules mobilisées chaque soir, a contraint les faucons du régime à initialement réagir en envoyant les escadrons de la mort tuer des gabonais pour l’exemple. Mais cette fois, le peuple n’a pas fléchi et a continué à taper sur les casseroles. On a ensuite observé des déclarations biscornues et contradictoires, émanant des forces de sécurité, de la primature et des services judiciaires.

 

Mais curieusement, celui qui sur le papier est encore le président du Gabon n’a pas donné le moindre signe de vie ; apparemment il a certainement mieux à faire. Les membres de la régence, dont Marie-Madeleine Mborantsuo dirige l’aspect administratif, n’ont même pas daigné sortir Ali Bongo du placard pour faire semblant. Cette fois ils n’ont pas osé !

 

Madame Marie-Madeleine Mborantsuo, la fiction d’un Ali Bongo aux commandes du Gabon ne peut plus être entretenue. Votre comédie est arrivée à son terme et ne saurait être prorogée plus longtemps. Arrêtez de considérer le Gabon comme l’affaire de votre famille, où l’autorité exécutive émane directement de vos entrailles. Non madame, la contestation populaire qui ne fait que commencer, va parvenir à briser l’illusion de votre permanence monarchique.

 

Osez encore sortir Ali Bongo et le parader devant le peuple en affirmant qu’il dirige le pays ! Les poubelles de l’histoire ont hâte de vous accueillir ; ne les faites pas trop attendre !