THE PUBLIC PROSECUTOR GOES ASTRAY! LE PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE SE FOURVOIE !

 



 

 

 

English version

 

Since January 16, 2021, a curfew has been implemented throughout mainland France. This curfew begins each day at 6 p.m. and ends at 6 a.m. the next day. During this curfew, citizens can go out for authorized reasons; however, anyone who does not respect this curfew will receive a fine of 135 €. In the event of a repeat offense, the amount of the fine would be higher.

 

In Gabon, a curfew identical to that in place in France has been decided by the government. This is completely absurd because Covid-19 is not endemic in Gabon. This non-endemic situation is peculiar to the African continent. To protest against these measures that are as incomprehensible as they are draconian, the Gabonese people bang every evening at 8 p.m., in pots, either in their properties or in the streets adjoining their properties. There is no violence or provocation associated with this movement.

 

Curiously, in response to this movement, the Ali Bongo regime put the death squads in the streets, with orders to break this movement by firing live ammunition at the demonstrators in order to kill people so they could serve as example and put fear in the population. So far, two deaths are to be deplored in Libreville: Gildas Iloko and Djinky Emmane M’vono.

 

In the face of the fact that the execution of our two compatriots by Ali Bongo's militias leaves no room for doubt because the aftermath was filmed and relayed on social media immediately; the public prosecutor came to explain himself on television, claiming that the shots came from a Toyota Prado vehicle with people wearing ski masks on board.

 

This explanation is ridiculous, because everyone knows that the defense and security forces patrol the entire city of Libreville under curfew and that it would be impossible for a vehicle not under their command and moreover with people wearing hoods, on board, to roam around quietly while shooting people.

 

Dear readers, what the public prosecutor does not want to admit is that our compatriots were sentenced to death, and summarily executed by Ali Bongo's militias, simply because they were demonstrating with pots and pans. This is the truth!

 

 

 

 

 

 

Version française

 

Depuis le 16 janvier 2021, un couvre-feu a été instauré dans toute la France métropolitaine. Ce couvre-feu commence chaque jour à 18 h et se termine à 6 h du matin le lendemain. Pendant ce couvre-feu, les citoyens peuvent sortir pour des motifs autorisés ; néanmoins, toute personne qui ne respecterait pas ce couvre-feu, recevrait une amende de 135 €. En cas de récidive, le montant de l'amende serait plus élevé.

 

Au Gabon, un couvre-feu identique à celui de la France a été mis en vigueur par le gouvernement. Ceci dans l’incompréhension totale car la Covid-19 n’est pas endémique au Gabon. Cette situation de non-endémie est d’ailleurs particulière au continent Africain. Pour protester contre ces mesures aussi incompréhensibles que draconiennes, les gabonais tapent tous les soir a 20 heures, dans des casseroles, soit dans leurs concessions, soit dans les rues jouxtant leurs concessions. Il n’y a aucune violence ni provocation associe à ce mouvement.

 

Curieusement, en réponse à ce mouvement, le régime Ali Bongo a mis les escadrons de la mort dans les rues, avec ordre de briser ce mouvement en tirant à balles réelles sur les manifestants afin de faire des morts pour servir d’exemple et installer la psychose dans la population. Jusqu’ici, deux morts sont à déplorer à Libreville : Gildas Iloko et Djinky Emmane M’vono.

 

Devant le fait que l’exécution de nos deux compatriotes par les milices d’Ali Bongo ne fasse l’ombre d’aucun doute car les faits ont été filmés et relayés sur les réseaux sociaux immédiatement ; le Procureur de la république est venu s’expliquer à la télévision en affirmant que les coups de feu seraient venus d’un véhicule Toyota Prado avec à son bord, des personnes portant des cagoules.

 

Cette explication est ridicule, car tout le monde sait que les forces de défenses et de sécurité quadrillent toutes la ville de Libreville sous couvre-feu et qu’il serait impossible à un véhicule échappant a leur commandement et de surcroit avec des personnes portant des cagoules à son bord, puisse circuler tranquillement tout en tirant sur les populations.

 

Chers lecteurs, ce que le procureur de la république ne veut pas admettre est que nos compatriotes aient été condamnés à mort, et sommairement exécutés par les milices d’Ali Bongo, simplement parce qu’ils manifestaient avec des casseroles. C’est cela la vérité!

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