THE END OF CRONYISM IN GABON? NOT REALLY! LA FIN DU COPINAGE AU GABON ? PAS VRAIMENT !
English version
Brice-Clotaire Oligui-Nguema did promise to end cronyism in Gabon. But
7 months after taking power, he seems to be installing his own brand of
cronyism. Out is the Bongo-Valentin cronyism, in is Brice-Clotaire
Oligui-Nguema cronyism.
Brice-Clotaire Oligui-Nguema has just appointed his Private Chief of
Staff to the board of directors of FGIS, the very opaque Gabonese Strategic
Investment Fund. This, cumulatively with her current functions around
Oligui-Nguema. Her name is Victorine Tchicot, so she will be Oligui-Nguema's
eyes and ears on this board of directors.
What kind of training does Victorine Tchicot have to deserve such an
honour?
She was Omar Bongo's private secretary in the 2000s, when
Brice-Clotaire Oligui-Nguema was his aide-de-camp. Sidelined by the Bongo
Valentins, Victorine Tchicot returned to the presidency in the wake of
Brice-Clotaire Oligui-Nguema.
The Chairman of the Board of Directors of the FGIS is former Minister
of Finance Emile Doumba; and the other members are: Danielle Armelle Mbassi
Mepinault (Presidency of the Republic); Joseph Essono Nto (Office of the Prime
Minister); Francis Lendjoungou (Ministry of the Economy); Wilfried Morau Aba'a
(Ministry of Public Accounts); Roselyne Chambrier Chalobah (daughter of
Alexandre Barro Chambrier) and Yann Rogombe (Private Sector); the General
Directorate of the FGIS is held by Stéphane Mbadinga-Ditengou.
The FGIS is supposed to have assets with an estimated total value of
more than 300 billion CFA francs.
Cronyism refers to the practice of favoring one's friends, family
members, or close associates, especially in terms of providing them with jobs,
contracts, or other benefits, often without regard to their qualifications or
merit. It involves using personal connections rather than objective criteria to
make decisions.
Cronyism is detrimental to governance for several reasons:
It undermines meritocracy: Cronyism disregards qualifications and merit
in favor of personal relationships, which can result in incompetent individuals
being placed in positions of power or responsibility. This undermines the
principle of meritocracy, where positions should be filled based on skills,
expertise, and experience.
It diminishes trust in government: When the public perceives that
government decisions are influenced by personal relationships rather than the
public good, it erodes trust in government institutions. This can lead to
skepticism, cynicism, and decreased confidence in the fairness and integrity of
government actions.
It reduces efficiency and effectiveness: By prioritizing personal
connections over competence, cronyism can lead to inefficient and ineffective
governance. Decision-making processes may be compromised, leading to suboptimal
outcomes, mismanagement, and waste of resources.
It encourages corruption: Cronyism can create fertile ground for
corruption, as officials may be tempted to abuse their positions of power to
benefit themselves and their cronies. This can include awarding lucrative
contracts, providing preferential treatment, or engaging in other forms of
unethical behavior in exchange for personal gain.
Overall, cronyism undermines the principles of fairness, transparency,
and accountability in government, ultimately weakening democratic institutions
and hindering the delivery of public services.
Gabon can do better; Gabon should do better!
Version française
Brice-Clotaire Oligui-Nguema
a promis de mettre fin au clientélisme au Gabon. Mais 7 mois après avoir pris
le pouvoir, il semble installer sa propre forme de copinage. Exit le copinage
Bongo-Valentin, place au copinage Brice-Clotaire Oligui-Nguema.
Quelle formation a donc Victorine Tchicot pour mériter
un tel honneur ?
Elle fut Secrétaire particulière d’Omar Bongo dans
les années 2000, du temps où Brice-Clotaire Oligui-Nguema en était l'aide de
camp. Mise à l’écart par les Bongo Valentin, Victorine Tchicot est revenue à la
présidence dans les bagages de Brice-Clotaire Oligui-Nguema.
Le Président du Conseil d’administration du FGIS
est l’ancien ministre des Finances Emile Doumba ; et les autres membres
sont : Danielle Armelle Mbassi Mepinault (Présidence de la République) ;
Joseph Essono Nto (Primature) ; Francis Lendjoungou (ministère de l'Economie) ;
Wilfried Morau Aba'a (ministère des Comptes publics) ; Roselyne Chambrier
Chalobah (fille d’Alexandre Barro Chambrier) et Yann Rogombe (Patronat) ;
la Direction générale du FGIS est tenue par Stéphane Mbadinga-Ditengou.
Le FGIS est supposé disposer d’avoirs d’une valeur
totale estimée à plus de 300 milliards de F CFA.
Le copinage fait référence à
la pratique consistant à favoriser ses amis, les membres de sa famille ou ses
proches associés, en particulier ; en leur fournissant des emplois, des
contrats ou d'autres avantages, souvent sans tenir compte de leurs qualifications
ou de leur mérite. Il s'agit d'utiliser des relations personnelles plutôt que
des critères objectifs pour prendre ces décisions.
Le copinage nuit à la
gouvernance pour plusieurs raisons :
Il sape la méritocratie : le
copinage ne tient pas compte des qualifications et du mérite ; mais des
relations personnelles, ce qui peut entraîner le placement d'individus
incompétents à des postes de pouvoir ou de responsabilité. Cela sape le
principe de la méritocratie, selon lequel les postes doivent être pourvus en
fonction des compétences, de l'expertise et de l'expérience.
Cela diminue la confiance
dans le gouvernement : Lorsque le public a l'impression que les décisions
gouvernementales sont influencées par les relations personnelles plutôt que par
le bien public, cela érode la confiance dans les institutions gouvernementales.
Cela peut conduire au scepticisme, au cynisme et à une diminution de la
confiance dans l'équité et l'intégrité des actions gouvernementales.
Cela réduit l'efficience et
l'efficacité : en donnant la priorité aux relations personnelles plutôt qu'à la
compétence, le copinage peut conduire à une gouvernance inefficace et
inefficiente. Les processus décisionnels peuvent être compromis, ce qui entraîne
des résultats sous-optimaux, une mauvaise gestion et un gaspillage de
ressources.
Il encourage la corruption :
le copinage peut créer un terrain fertile pour la corruption, car les
fonctionnaires peuvent être tentés d'abuser de leur position de pouvoir pour
leur propre bénéfice et celui de leurs copains. Il peut s'agir d'attribuer des
contrats lucratifs, d'accorder un traitement préférentiel ou de s'engager dans
d'autres formes de comportement contraire à l'éthique, en échange d'un gain
personnel.
En définitive, le copinage
sape les principes d'équité, de transparence et de responsabilité au sein du
gouvernement, ce qui finit par affaiblir les institutions démocratiques et
entraver la prestation des services publics.
Le Gabon peut mieux faire ; le
Gabon doit mieux faire!
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