HOW TO ASK GABONESE DIASPORA PROFESSIONALS TO RETURN HOME UNDER THESE CONDITIONS? COMMENT DEMANDER AUX PROFESSIONNELS DE LA DIASPORA GABONAISE DE RENTRER AU PAYS DANS CES CONDITIONS ?
English version
The Magali Palmira Wora story has already had an effect; that of
dampening the enthusiasm of members of the Gabonese diaspora having comfortable
situations abroad, to return home. If they can appoint someone to a high
position, in the Council of Ministers, then leave this person without salary
for the first 5 months of taking office, it means that the country is not ready
for the diaspora.
Seven months after the start of the transition, the political situation
in the country is still confused; with a transitional government which has no
constitutional legitimacy, and a population which, every day, wonders when the
regime in place will give them back the promised dignity and proceed with the
establishment of the rule of law.
The country is going through a moment that is as historic as it is
critical. Brice-Clotaire Oligui-Nguema informed members of the Gabonese
diaspora that they should quickly return home, to contribute to the
reconstruction, development, and progress of the country. It is obvious that
given the skills available in this diaspora, a serious, relevant, and efficient
reconstruction of the country could not be done without the contribution of
this diaspora.
But many Gabonese in the diaspora were scandalized by what Magali
Palmira Wora revealed in her open letter. The country therefore still seems
chaotic and disorganized. In the minds of members of the diaspora, who would
dare to abandon a well-paid position in the West to go disappear into the
uncertainty of Gabon? What guarantees does Brice-Clotaire Oligui-Nguema offer,
that the ordeal suffered by Magali Palmira Wora will not welcome them upon
their return to Gabon?
Gabon therefore does not yet seem ready to receive its diaspora who are
much more demanding than the people who remained in the country, in terms of
administrative treatment standards.
The Gabonese diaspora is generally highly qualified. It is made up to a
large extent of former students who moved abroad to give themselves a better
future because the country offered them only mediocre prospects. These people
cannot sacrifice what they have established abroad, to come and suffer the
frustrations linked to corruption and ill-gotten privileges.
The Magali Palmira Wora story proves that the cleaning up of the
administrative framework has not yet taken place. The transition does not yet
seem to meet the aspirations of the Gabonese diaspora. The future therefore remains uncertain!
Version française
L’affaire Magali Palmira Wora a déjà eu un effet ; celui de
doucher les ardeurs des membres de la diaspora Gabonaise ayant des situations
confortables à l’étranger, à rentrer au pays. Si on peut nommer quelqu‘un à une
haute fonction en Conseil des Ministres, puis laisser cette personne sans
salaire pendant les 5 premiers mois de sa prise en fonction, c’est que le pays
n’est pas prêt pour la diaspora.
Sept mois après le début de
la transition, la situation politique du pays est toujours confuse ; avec
un gouvernement de transition qui n’a pas de légitimité constitutionnelle, et
une population qui, tous les jours se demande quand le régime en place va leur
redonner la dignité promise et procéder à l’instauration d’un État de droit.
Le pays traverse un moment
aussi historique que critique. Brice-Clotaire
Oligui-Nguema a fait savoir aux membres de la diaspora Gabonaise qu’ils devraient
rapidement rentrer au pays, pour contribuer à la reconstruction, au développement
et au progrès du pays. Il est évident que vu les compétences disponibles dans
cette diaspora, une reconstruction sérieuse, pertinente et efficiente du pays ne
pourrait se faire sans l’apport de cette diaspora.
Mais nombreux sont ces
Gabonais de la diaspora qui ont été scandalise par ce que révèle Magali Palmira
Wora dans sa lettre ouverte. Le pays semble donc toujours chaotique et désorganisé.
Dans les esprits des membres de la diaspora, qui oserait donc abandonner un
poste bien rémunéré en occident, pour aller se fondre dans l’incertitude du
Gabon ? Quelles sont les garanties qu’offre Brice-Clotaire Oligui-Nguema,
que le calvaire que subit Magali Palmira Wora, ne leur sera pas réservé à leur
retour au Gabon ?
Le Gabon ne semble donc pas
encore prêt à recevoir sa diaspora qui est bien plus exigeante que les gens restés
au pays, quant aux standards de traitements administratifs.
La diaspora Gabonaise est en
général hautement qualifiée. Elle est composée dans une grande mesure d’anciens
étudiants qui se sont installés à l’étranger pour se donner un meilleur avenir car
le pays ne leur offrait que des perspectives médiocres. Ces personnes ne
peuvent pas sacrifier ce qu’ils ont établi à l’étranger, pour venir subir les
frustrations liées à la corruption et aux passe-droits.
L’affaire Magali Palmira
Wora prouve que l’assainissement du cadre administratif n’a pas encore eu lieu.
La transition ne semble pas encore répondre aux aspirations de la diaspora
Gabonaise. L’avenir est par conséquent, toujours incertain !
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