ALI BONGO IS SCREAMING HELP! ALI BONGO CRIE AU SECOURS!

Ali Bongo and his flock
Ali Bongo et ses ouailles
(Photo: Gabonreview)



English Version


What can be generally made of the recent holding of a National Council of the PDG, the ruling party in Gabon? That the tiredness of that party has a corollary in the rejection by the people of its leaders and what they still represent. That even within that party that controls everything in Gabon, it is difficult to find volunteer bards to sing Ali Bongo’s praises. That lassitude seems to have joined the ranks of that party to the point that Ali Bongo is obliged to beg his flock for a bit of enthusiasm; for some energy from them, in order to defend a record for which even the members of the PDG experience difficulty to embrace. So what to remember about this national council of the PDG? That this was the opportunity for Ali Bongo to ask for help, in a vacuum.


But if dear readers, we pushed the analysis a little further on the state of the PDG and of its President, we could say without too much risk of being mistaken, that their mere presence in the Presidency of Gabon should not obscure the fact that by almost all parameters of modern governance, that party and regime are totally inadequate to the needs of Gabonese populations. Indeed, if Ali Bongo is reduced to make distress calls today, so that others can come help support his "emergence" that is struggling, it is because the regime he embodies and the party he leads are actually the framework of an organized crime cartel instead of structures in the service of the development of Gabon. The PDG appears today for the average Gabonese as a party of the past, absolutely not corresponding to the requirements of the new and current situation of the country. Deep within themselves, and perhaps also within the ranks of the PDG, many Gabonese feel the need for the country to make a fundamental change, a profound societal transformation, far from the almost half a century quagmire the PDG in a petty and ineffective manner, has maintained them. This transformation cannot be done through the PDG and the Bongo regime. The Gabonese people, even within the PDG it seems, have hunger and thirst for something else!


When recently in its column Makaya which is just the opinion of the presidential palace of Gabon, the government daily L’Union asked Ali Bongo’s supporters to be more enthusiastic in vocalizing the achievements of the regime since 2009, we were tempted to ask this regime: what achievements? It seems that Ali Bongo has not yet understood what it is to lead a country, to govern human beings; it is not enough to list slogans one after another and come to claim support on the basis of these slogans. It is not enough to kneel and carry a rosary to conclude to be praying. No, things are deeper than that! To govern a country means to be in tune with the people, with their will, with their aspirations. When Ali Bongo and his supporters want to raise the Economic Zone of Nkok and present it as an achievement, we laugh; because that area is the biggest white elephant in the country; what are its objectives and how many of these objectives have been achieved today? Better, how many of these goals are even achievable, given the current trajectory? Who, even within the PDG can come and defend with logical arguments, the opaque nature of the management of the country? Who can come and defend the record of Olam Gabon?


No, to wants to govern the Gabonese people today is more complicated than saying a few formulas. The Gabonese people expect communion with political actors who will present them with a new deal, who will embody a revival, a different model of governance. Leaders who will present them with smart choices, who will propose to them projects that are up to the challenges and expectations of the country; who will demonstrate a vision of a future for Gabon that could provide a link between the local, the national and the supranational. The PDG is none of all that, on the contrary, it is their antithesis. It is now a party completely bogged down by the hidden calculations of its members whose presence in this political formation is summarized in their singular desire to continue to mow the national treasury. Within this political party, sharpened appetites have created a general climate increasingly hostile, as we have seen most recently with the Boukoubi letter, fueled by the moral wanderings of Ali Bongo and his regime vis-à-vis the Gabonese people and the decayed acts of the "stateless" clique called "foreign legion" which is decimating the national identity at the hotel of individualistic and situational gains.


What to remember from Ali Bongo’s wailing, from his cries for help at the National Board of the PDG? That he has irretrievably lost the race to conquer the hearts of the Gabonese people. That they reject him almost unanimously; that even within his party, there are hesitation to openly support him. The Gabonese people want to start over, on new bases away from the PDG which is now an empty shell, that its ideological weakness and its components despicable practices have made this party completely inaudible and irrelevant to the Gabonese people. It is too late; Ali Bongo cannot pick up the pieces!



Version française


Que peut-on globalement retenir de la récente tenue d’un conseil national du PDG, le parti au pouvoir au Gabon? Que l’essoufflement de ce parti n’a de corolaire que le rejet des populations pour ses leaders et ce qu’ils représentent encore. Que même au sein de ce parti qui pourtant contrôle tout au Gabon, on peine à trouver des tamtameurs volontaires pour chanter les louanges d’Ali Bongo. Que la lassitude semble avoir gagné les rangs de ce parti pour qu’Ali Bongo soit obligé de quémander un peu d’enthousiasme à ses ouailles; un peu d’énergie de leur part, pour aller défendre un bilan pour lequel même les membres du PDG éprouvent de la peine à embrasser. Alors, que retenir de ce conseil national du PDG? Que ce fut l’occasion pour Ali Bongo de lancer des SOS dans le vide.


Mais si, chers lecteurs, nous poussions un peu plus loin l’analyse sur l’état du PDG et de son Président, nous pourrions dire sans trop de risque de nous tromper que leur simple présence à la présidence du Gabon ne devrait pas voiler la réalité que, sur presque tous les paramètres de gouvernance modernes, ce parti et ce régime soient totalement inadaptés aux attentes des populations Gabonaises. En effet, si Ali Bongo en est à faire des appels de détresse aujourd’hui, pour que d’autres viennent l’aider à soutenir son «émergence» qui bat de l’aile, c’est parce que le régime qu’il incarne et le parti qu’il dirige forment en fait l’ossature d’un cartel de crime organisé et non des structures au service de l’évolution du Gabon. Le PDG apparait aujourd’hui pour le gabonais moyen, comme une formation politique du passé, ne correspondant absolument plus aux exigences de la situation nouvelle et actuelle du pays. Au plus profond d’eux-mêmes, et peut être aussi au sein du PDG, nombreux sont les Gabonais qui ressentent la nécessité pour le pays d’opérer une transformation fondamentale, une mutation profonde de la société, loin du bourbier presque cinquantenaire dans lequel le PDG de manière mesquine et inefficace, les a maintenu. Cette transformation, ne peut se faire par le PDG et le régime Bongo. Les Gabonais, même au sein du PDG il semble, ont soif et faim d’autre chose!


Quand récemment, dans son billet Makaya qui n’est que l’opinion du palais présidentiel du Gabon, le quotidien gouvernemental L’Union demandait aux partisans d’Ali Bongo de se montrer plus enthousiastes en vocalisant les réalisations du régime depuis 2009, nous avons été tentés de demander à ce régime: quelles réalisations? Il nous semble qu’Ali Bongo n’ait pas encore compris ce qu’est de diriger un pays, de gouverner des êtres humains; il ne suffit pas d’énumérer des slogans les uns à la suite des autres et de venir réclamer des soutiens sur la base de ces slogans. Il ne suffit pas de s’agenouiller et d’égrener un chapelet pour conclure qu’on prie. Non, les choses sont plus profondes que cela! Gouverner un pays revient à être en phase avec un peuple, avec ses volontés, avec ses aspirations. Quand Ali Bongo et ses partisans veulent élever la Zone économique de Nkok et la présenter comme une réalisation, nous pouffons de rire; car cette zone est le plus grand éléphant blanc du pays; quels en sont les objectifs et combien de ces objectifs sont réalisés aujourd’hui? Mieux, combien de ces objectifs sont réalisables, au vu de la trajectoire actuelle? Qui, même au sein du PDG, peut venir défendre avec des arguments cohérents, le caractère opaque de la gestion du pays? Qui peut venir défendre le palmarès d’Olam Gabon?


Non, vouloir gouverner les Gabonais aujourd’hui est plus compliqué que de prononcer quelques slogans. Les Gabonais s’attendent à communier avec des interlocuteurs politiques qui vont leur présenter une nouvelle donne, qui vont incarner un renouveau, un modèle de gouvernance différent. Des dirigeants qui vont leur présenter des choix intelligents, leur proposer des projets qui soient à la hauteur des enjeux et des attentes du pays; leur démontrer une vision d’un Gabon du futur qui puisse faire le lien entre le local, le national et le supranational. Le PDG ne représente rien de tout cela, au contraire, il en est l’antithèse. C’est aujourd’hui un parti complètement embourbé par les calculs sibyllins de ses membres dont la présence au sein de cette formation politique ne se résume qu’en leur singulier désir de continuer à tondre la trésorerie nationale. Au sein de cette formation politique, les appétits aiguisés créés un climat général de plus en plus hostile, comme on l’a vu encore récemment avec la lettre de Boukoubi, attisé par les errances morales du régime et d’Ali Bongo vis-à-vis des Gabonais et des actes faisandés de la clique «apatride» dite «légion étrangère» qui décime l’identité nationale à l’hôtel des replis individualistes et profito-situationistes.


Que retenir des lamentations d’Ali Bongo, de ses SOS lors du conseil national du PDG? Qu’il a irrémédiablement perdu la course à la conquête des cœurs des Gabonais. Que ces derniers le rejettent de manière presqu’unanime; que même au sein de son parti, on hésite à le soutenir ouvertement. Que les Gabonais veulent repartir sur de nouvelles bases, loin du PDG qui est désormais une coquille vide que la faiblesse idéologique et les pratiques abjectes de ses composantes, ont rendu totalement inaudible et inutile pour les Gabonais. Il est trop tard, Ali Bongo ne peut pas recoller les morceaux!

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