NEW WORK STOPPAGE IN THE PUBLIC FINANCE SECTOR. NOUVEL ARRÊT DE TRAVAIL DANS LES RÉGIES FINANCIÈRES

Image: Gabonews


English version

The public Finance agents who had recently announced the suspension of their initial strike on promises made by the government to pay their common funds, have just announced at the end of this week that they were effectively resuming their strike because of unfulfilled promises by the government. The promised funds have not been paid. Further evidence that the country’s coffers are empty.

Customs, Tax and Treasury services have decided of the closure of their offices and are refusing to maintain a minimum service until further notice. They have also decided to close the port of Owendo, which could cause an economic strangulation for the country and lead to serious dangers of shortage of essential commodities given that Gabon produces nothing. This resumption of the strike could have serious consequences since having already been lied to, once by the government; it is not certain that the delegates of the agents of the financial sector would still be willing to listen to promises; this time we could expect a hardening of positions.

The decision to resume the strike came after a meeting of agents of the sector. The main claim remains the full payment of their salaries and allowances. Since the introduction of a new premium so-called for performance incentives stalled, it is necessary that these agents live and support their families. Their platform of demands has been sent to their ministry, and negotiations have already taken place. But in the words of the agents, they have so far only gotten unfulfilled promises.

When after the first protest movement observed in the financial sector, it appears that nothing is done to respond positively to the demands of these agents who are responsible for revenue collection which the Gabonese State needs to function normally, we should fear that the movement would became more radical and cause a paralysis in the sector, which could seriously penalize ordinary citizens, not to mention the collection of taxes and therefore the economy. Given these risks, we may wonder if the severity of the emptiness of the Gabonese government coffers is not more pronounced than expected, because the government takes enormous economic risks daring the closing of Customs, Treasury and Tax services, which would affect the salaries of all civil servants of the country.

The situation of lack of funds in the country may enter a critical phase. We will return to this topic...


Version française

Les Régies financières qui avaient annoncé la suspension de leur initial mouvement de grève suite aux promesses faites par le gouvernement de paiement de leur fonds communs, viennent d’annoncer en cette fin de semaine, la reprise effective de leur débrayage pour cause de promesses non tenues par le gouvernement. Les fonds promis n’auraient pas été payés. Preuve supplémentaire que les caisses soient vides.

Les services des Douanes, des Impôts et du Trésor ont déclaré la fermeture de leur service et se sont interdit de maintenir un service minimum jusqu'à nouvel ordre. Ils auraient aussi décidé de fermer le port d’Owendo, ce qui pourrait occasionner une asphyxie économique pour le pays et entrainer de graves dangers de pénurie de produits de première nécessité vu que le Gabon ne produise rien. Cette reprise de la grève pourrait avoir des conséquences fâcheuses puisqu’ayant déjà été roulés une fois par le gouvernement, il n’est pas certains que les délégués des agents des régies financières se laissent encore amadouer par des promesses; cette fois on risquerait d’assister à un durcissement des positions.

La décision de reprendre le mouvement de grève est survenue suite à une assemblée générale des agents du secteur. La principale revendication reste le paiement intégral de leurs traitements salariaux et indemnités. Vu que l’instauration d’une nouvelle prime dite d’incitation à la performance piétine, il faut bien que ces agents vivent et fassent vivre leurs familles. Leur plateforme de revendications a déjà été transmise au ministère de tutelle, et des négociations ont déjà eu lieu. Mais aux dires des agents, ils n’ont jusqu'à maintenant obtenue que des promesses restées sans suite.

Quand après un premier mouvement de protestation observé dans les régies financières, on constate que rien n’est fait pour répondre favorablement aux exigences de ces agents qui sont responsables du recouvrement des recettes dont l’Etat Gabonais a besoin pour fonctionner normalement, on doit craindre que le mouvement ne se radicalise et entraine une paralysie dans le secteur, qui risquerait de sérieusement pénaliser le citoyen, sans parler de la fiscalité et donc de l’économie du pays. Compte tenu de ces risques, on peut se demander si la sévérité du vide des caisses de l’Etat gabonais n’est pas plus grave que prévu, car le gouvernement prend d’énormes risques économiques en osant la fermeture des services des Douanes, du Trésor et des Impôts, qui affecterait les salaires de tous les fonctionnaires du Pays.

La situation du manque de fonds du pays risque d’entrer dans une phase critique. Nous y reviendrons…

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