PATIENTS SHOULD BE WELL FED. LES MALADES DOIVENT ÊTRE BIEN NOURRIS




English Version

After the publication of the memo from the Director of the largest hospital of Gabon, Hospital Centre of Libreville, informing its personnel of the suppression of dinner service in that hospital, due to budget cuts; this blog consulted with experts in the medical field to seek their opinion on the matter. Here is a summary of their opinions.

First, the nutrition of the patient must be ensured and managed carefully, as patients are often already affected by a loss of appetite, weight loss, loss of motor skills, all related to the disease, which do not allow them to feed themselves adequately and independently. These patients are therefore usually found in situations of malnutrition or under nutrition. Therefore, to ask inpatients already weakened by illness, to forego one of the 3 essential meal of the day is an act of irresponsibility, if not cruelty, which can exacerbate the disease and possibly worsen it.

Yet it is admitted and proven in the medical field that under nutrition limits the safety and efficacy of medical treatments. In other words, patients should eat well, because they need nutrients to stay alive, to fight infections and renew energy capacity lost due to the disease. In a patient, the body uses nutrients more quickly than normal, for example to repair the immune system of someone suffering from anemia, a diet rich in iron is needed. If that person does not eat much, how will this supply of essential minerals occur?

If patients do not eat enough, their organism tends to use fat and muscle from their body to get the calories and nutrients. The consequence is that these patients are losing weight even more; their immune system will become even less effective, and therefore their ability to fight infections will decrease; what will make them susceptible to nosocomial infections. People sick with diarrhea or fever, lose a lot of water in the stool and sweat. So they have to drink plenty of clean and safe water; but when the hospital does not already have running water and then does not give them food, imagine the state of a patient suffering from dysentery; they will be completely dehydrated!

When one analyses coldly the decision of the Gabonese authorities to discontinue providing dinner to patients, one wonders what are the ethical and moral values by which the medical authorities of our country live by? Ali Bongo says that he wants to turn Gabon into an emerging country; one would like to believe this. But in this kind of country, those that tend toward the status of emerging countries, patients hunger cannot be allowed. This would be unacceptable and an outcry would follow. In fact, in developed countries there is in the legal framework, something called the "Patient's Charter". This document outlines the rights, but also responsibilities of patients vis-à-vis the medical personnel. In these countries, when a patient is admitted to a public hospital, the entire medical staff, nursing and administrative, should make every effort to ensure that they receive the best possible care and services.

The countries of the European Union have a health code that insists on the need of the hospitalized patient to be properly fed. Article XI of the American Declaration of Rights establishes the right to the preservation of health through sanitary and social measures such as food and mandatory medical care in hospitals. Since the Bongo regime claims to be friends with that of Morocco, we give you below the RULES OF HASSAN II HOSPITAL CENTER. In this document, Article 97 outlines the daily schedule of the patient and their meals, and it tells you in black and white that the hospitalized patient must have 3 meals: at 8:00 am breakfast; lunch at 12:30 p.m.; and from 6:00 p.m. to 6:30 p.m. dinner. Section 100 of the same document states:

"Meals are served either individually at the bedside or in the refectory. Menus are set, given the diets prescribed by doctors, by the head of the kitchen together with the chef and dietician. They are communicated to each service at the beginning of the week. The diet supplements prescribed by doctors must remain exceptional and must be strictly limited in time based on their contribution to the treatment of the patient. "

Dear readers, there is only in Gabon that a regime believes that it is acceptable to deprive people already weakened by illness, of the calories they need to recover. What a pity!



Version Française

Après la publication de la note de service du Directeur du plus grand hôpital du Gabon, le Centre Hospitalier de Libreville, informant ses administrés de la suppression du service du diner dans l’hôpital, suite à des coupures budgétaires; ce blog a consulté des experts dans le domaine médical pour leur demander leur avis sur la question. Voici un condensé de leurs opinions.

D’abord, l'alimentation de la personne malade doit être assurée et gérée de manière délicate, car les malades sont souvent déjà affectés par une perte d’appétit, une perte de poids, une perte de capacité motrice, tout cela lié à la maladie, qui ne leur permet pas de se nourrir adéquatement de manière indépendante. Ces malades se retrouvent donc généralement en situation de dénutrition ou de sous nutrition. Par conséquent, demander à des patients hospitalisés déjà fragilisés par la maladie, de se priver d’un des 3 repas essentiels de la journée, est un acte d’irresponsabilité, sinon de cruauté, qui peut exacerber la maladie et si possible, l’empirer.

Il est pourtant admis et démontré dans le domaine médical que la sous-nutrition limite la tolérance et l’efficacité des traitements médicaux. En d’autres termes, que les malades devraient bien manger, car ils ont besoin de nutriments pour rester en vie, pour combattre les infections et renouveler les capacités énergétiques perdues à cause de la maladie. Chez un malade, l'organisme utilise les nutriments plus rapidement que d'ordinaire, par exemple pour la réparation du système immunitaire de quelqu’un qui souffre d’anémie, il faut une alimentation riche en fer. Si cette personne mange peu, comment se fera cet approvisionnement en minéraux essentiels?

Si les malades ne mangent pas assez, leur organisme a tendance à utiliser la graisse et les muscles de leur propre corps pour avoir des calories et des nutriments. La conséquence est que ces malades vont encore plus maigrir; leur système immunitaire va devenir encore moins efficace, et par conséquent leurs capacités de combattre les infections vont diminuer; ce qui va les rendre susceptibles aux maladies nosocomiales. Des malades qui souffrent de diarrhée ou de fièvre, perdent beaucoup d'eau dans les selles et la sueur. Il leur faut donc boire beaucoup d’eau propre et saine; mais quand l’hôpital n’a pas déjà d’eau courante et ensuite ne leur donne pas à manger, imaginez l’état d’un malade souffrant de dysenterie, il sera complètement déshydraté!

Quand on analyse froidement la décision des autorités gabonaises d’interrompre la fourniture du diner aux patients, on peut se demander quelles sont les valeurs éthiques et déontologiques dont se prévalent les autorités médicales de notre pays? Ali Bongo dit vouloir faire du Gabon un pays émergent ; on voudrait bien. Mais dans ce genre de pays, les pays qui tendent vers le statut de pays émergents, on ne saurait admettre l’instauration du jeune des malades. Ce serait inacceptable et une levée de boucliers s’en suivrait. En fait, dans les pays développés, il existe dans leur panoplie juridique, ce qu’on appelle « la charte du patient ». Ce document décrit les droits, mais également les responsabilités des patients vis-à-vis du monde médical. Dans ces pays, quand un malade est admis dans un hôpital de service public, l’ensemble du personnel médical, soignant, et administratif doit tout mettre en œuvre pour que ce dernier reçoive les soins et les services les meilleurs possibles.

Les pays de l’Union Européenne ont un code de la santé qui insiste sur la nécessité du malade interné à être convenablement nourri. L’article XI de la Déclaration Américaine des Droits et Devoirs instaure le droit à la préservation de la santé grâce à des mesures sanitaires et sociales que sont la nourriture et les soins médicaux obligatoires en milieu hospitalier. Vu que le régime Ali Bongo se targue d’être l’ami de celui du Maroc, nous vous donnons ci-dessous le REGLEMENT INTERIEUR DU CENTRE HOSPITALIER HASSAN II. Dans ce document, l’article 97 fait état des horaires quotidiens du malade et de ses repas, et il vous dit noir sur blanc que le malade interné doit avoir 3 repas: à 8h 00 le petit déjeuner ; à 12h30 le déjeuner ; et de 18h00 à 18h30 le dîner. L’article 100 du même document dit ceci :

« Les repas sont servis soit individuellement au lit du malade, soit au réfectoire. Les menus sont établis, compte tenu des régimes prescrits par les médecins, par le responsable de la cuisine conjointement avec le chef cuisinier et le diététicien. Ils sont communiqués à chaque service au début de la semaine. Les suppléments de régime prescrits par les médecins doivent demeurer exceptionnels et doivent être strictement limités dans le temps en fonction de leur contribution au traitement du malade. »

Chers lecteurs, il n’y a qu’au Gabon où un régime estime qu’il soit acceptable de priver des personnes déjà fragilisées par la maladie, des calories dont elles ont besoin pour se remettre. Quel malheur !

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