ANOTHER 300 MILLION CFA FRANCS FOR THE CALAMITY THAT IS PATIENCE DABANY. ENCORE 300 MILLIONS DE FRANCS CFA POUR LA CALAMITÉ QU’EST PATIENCE DABANY

Patience Dabany (photo: Africa N1)




English Version

That the Bongo clan has used its privileged position in power in Gabon, to shamelessly and literally vampirize the economy in all its aspects is well established; that's obvious! But regarding the wholesale spoliation of the Gabonese people in this clan, there will have to be a special place in hell for one Patience Dabany, for she not only awarded herself repetitively the property of the Gabonese people, but also has royally pissed over the people for almost 50 years!

In the Bongo clan, there are neither business men or women, but predators who have used their position to illegally accumulate wealth belonging to the Gabonese State. In this clan, Patience Dabany aka Josephine Nkama, is particularly perceived by the Gabonese people as one of the most vulgar “new-money” that Gabon has ever known. Not only has she always had an outrageous behavior of new money, but the Gabonese people have in their memory her particularly harsh methods and blatant abuse of laws, to grab the property of the people. It should be remembered that her brother Assélé is held in the same opinion by the Gabonese people.

The recent history tells us that on 22 September 2014, Patience Dabany arrived like a hair in the soup, in Port-Gentil, accompanied by a militia composed of elements of Ali Bongo’s Praetorian Guard, to conduct the eviction of families living on what she considers her land. Among the land claimed by Patience Dabany in Port Gentil are those of the cinema Ogooué, of the Cité Perdue and of the market Josaphat Rapontchombo. Everyone knows that these lands belong to the State of Gabon and that Patience Dabany could only have been awarded them by a mechanism of fraud. Mind you, dear readers, not only did Patience Dabany claimed fraudulently to be the owner of the land; but in addition, the Municipal Council of Port-Gentil decided through an equally fraudulent mechanism, on 20 March 2015, to repurchase from Patience Dabany for 300 million CFA francs, the land on which is built the Josaphat Rapontchombo’s market. Incredible! The Gabonese State buys its own land from the usurper! Dear readers, it is our money that is being robbed like this; it is our land to all; our collective heritage with which the Bongos are playing.

Patience Dabany has been collecting this kind of abuse and concealment of public goods for a long time. Who does not remember the hold-up she committed in the 80s, again accompanied by a militia (really), at the defunct Bank of Gabon and Luxembourg (BGL), emptying all coffers before leaving on a private jet for the USA, to spend her bonanza. How did Patience Dabany obtain the land in front of Likouala, on the site of the former Night Fever? How has she become an owner of real estate properties in the 9 Etages area, which once belonged to the State under Leon Mba? She says she is the owner of the Marche Mont-Bouët, how did this happen given that the modern version of this market was built under the leadership of Lubin Martial Ntoutoume Obame, then mayor of Libreville? Dear readers, you understand that the assets of Patience Dabany and all the Bongos, were obtained through fraud, economic and real estate scams. They have put their hands on whole sectors of the Gabonese economy through the intermingling of business and politics.

Dear readers, by their actions and in particular their penchant for bypassing the laws, the Bongos put at grave risk our living together. For example, Patience Dabany fraudulently lays claim to land in Port-Gentil, a city that is far from her Akieni, with no native of Port-Gentil brandishing to her that she cannot make such claims on the grounds of not being a native of that city or province. Contrast that to the ordeal suffered in Franceville by a USTM professor not from the province, whose house being built on land that was purchased by him in the most regular of manners, was completely destroyed on the ground that he was not to build in this province because there was not a native. The worst is that it is not the peaceful people of that province who committed this heinous and divisive act; but a privileged member of the Bongo family, the brother of Omar Bongo.

The Gabonese people are not animals; they remember all the harm that is done to them!



Version française

Que le clan Bongo ait utilisé sa position de privilège au pouvoir au Gabon, pour sans vergogne littéralement vampiriser l'économie du pays dans tous ces aspects, n’est plus à démontrer; c’est une évidence ! Mais en matière de spoliation en tout genre du peuple Gabonais, dans ce clan, il va falloir aménager une place spéciale en enfer pour la nommée Patience Dabany, tellement elle se serait non seulement adjugée les biens des Gabonais à répétitions, mais elle les aurait royalement emmerdés par-dessus le marché pendant près de 50 ans !

Dans le clan Bongo, il n’y a ni hommes ni femmes d’affaires, mais plutôt des prédateurs qui ont profité de leur position pour accumuler illégalement des richesses appartenant à l’Etat Gabonais. Dans ce clan, Patience Dabany, alias Joséphine Nkama, est particulièrement perçue par les gabonais comme étant une des plus vulgaires arrivistes que le Gabon n’ait jamais connue. Non seulement elle a toujours manifesté un comportement outrancier de nouveaux riche, mais les Gabonais ont en leur mémoire ses méthodes particulièrement musclées et ses abus flagrants des lois en vigueur, pour s’accaparer des biens des Gabonais. Il faut ici rappeler que son frère Assélé est inscrit au même registre dans l’esprit des Gabonais.

L’histoire récente retient que le 22 Septembre 2014, Patience Dabany arriva comme un cheveu dans la soupe à Port-Gentil, accompagnée d’une milice composée d’éléments de la Garde Prétorienne d’Ali Bongo, pour procéder au déguerpissement de nombreuses familles établies sur ce qu’elle estime être ses terrains. Parmi les terrains clamés par Patience Dabany à Port-Gentil figurent ceux du cinéma l’Ogooué, de la Cité Perdue et du marché Josaphat Rapontchombo. Tout le monde sait que ces terrains appartiennent à l’Etat gabonais et que Patience Dabany ne peut se les être adjugés que par un mécanisme de fraude. Mais figurez-vous donc que, chers lecteurs, non seulement Patience Dabany s’est déclarée frauduleusement propriétaire de ces terrains, en plus, le Conseil Municipal de Port-Gentil a décidé par le truchement d’un mécanisme tout aussi frauduleux, le 20 mars 2015, de racheter à Patience Dabany pour 300 millions de francs CFA, le terrain sur lequel se trouve le marché Josaphat Rapontchombo. Incroyable ! L’Etat Gabonais rachète son propre terrain à l’usurpatrice ! Chers lecteurs, c’est notre argent a tous qui est spolie de la sorte; ce sont nos terrains à tous, notre patrimoine collectif avec lequel les Bongo s’amusent.

Patience Dabany collectionne ce genre d’abus et de recel de bien public depuis très longtemps. Qui ne se souvient pas du braquage qu’elle avait affecté dans les années 80, toujours en compagnie de miliciens (décidément), à la défunte Banque du Gabon et du Luxembourg (BGL), vidant toutes les caisses avant de partir en jet privé aux USA, flamber son pactole. Comment Patience Dabany a fait pour obtenir les terrains en face de Likouala, sur le site de l’ex-Night Fever ? Comment a-t-elle fait pour devenir propriétaire d’immeubles dans la zone des 9 Etages, qui jadis appartenaient à l’Etat sous Léon Mba ? Elle se dit propriétaire du Marche Mont Bouët, comment a-t-elle fait quand on sait que la version moderne de ce marché a été construite sous la houlette de Lubin Martial Ntoutoume Obame, alors maire de Libreville? Chers lecteurs, vous aurez compris que les avoirs de Patience Dabany et de tous les Bongo, ont été obtenu à coups de montages bidon, de hold-up économiques et d'arnaques immobilières. Ils ont mis la main sur des pans entiers de l'économie gabonaise, grâce à l'entremêlement des affaires et de la politique.

Chers lecteurs, par leurs agissements et en particulier par leur penchant pour le passe-droit, les Bongo mettent en grave péril notre vivre ensemble. Par exemple, Patience Dabany se permet d’aller frauduleusement revendiquer des terrains à Port-Gentil, dans une ville qui est loin de son Akieni, sans qu’aucun autochtone de Port-Gentil ne lui brandisse le fait qu’elle ne puisse faire de telles revendications au motif de ne pas être originaire de cette ville ou de cette province. Contrastez cela au calvaire qu’a subi a Franceville, un professeur de l'USTM non originaire de la province, dont la maison en construction sur un terrain ayant été acheté par lui dans les règles de l’art, a été complètement détruite au motif que ce dernier de devait pas construire dans cette province car il n’y était pas originaire. Le pire est que ce ne sont pas les paisibles populations de cette province qui ont commis cet acte odieux et divisionniste ; mais un membre privilégié de la famille Bongo, le propre frère d’Omar Bongo.

Les Gabonais ne sont pas des animaux ; ils retiennent tout le mal qui leur est fait !

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