THE GAMES IN THE HOPE TO SMOTHER DISSENT. DES JEUX POUR ESPÉRER ÉTOUFFER LA CONTESTATION

Issa Hayatou (photo: Yahoo)




English Version

This Tuesday, 8 April 2015, the Executive Committee meeting in Cairo of the Confederation of African Football (CAF), designated Gabon as the organizer of CAN-2017. The competing countries in addition to Gabon were: Algeria and Ghana. For this blog, given the enormous social and economic difficulties existing in Gabon, and given the growing unpopularity of Ali Bongo, the African Cup of Nations is intended by the regime to serve as a policy valve, as an opium to better keep the people in limbo and immersed in junk patriotism. Ali Bongo has nothing to offer the Gabonese people in terms of progress, science, knowledge, education, freedom and democracy; therefore the African Cup would do. The country desperately needs other ambitions; specifically economically and socially. But what does Ali Bongo do? He prefers the easy way, i.e. games!

Given that in 2012, Gabon had already organized a half-CAN at a budgeted cost of 400 billion CFA francs, can we expect a full CAN in the order of 800 billion CFA francs in 2017? This would be the most expensive CAN in history. If the 2 stadiums used in 2012, that of Agondjé and of Franceville, are operational, knowing that the CAF requires four stadiums, what additional ones will he have to be built in 18 months, and where and with what financing? The other question facing the Gabonese people is whether the organization of CAN could have a positive impact on Gabon. The answer to this question should be easy for the regime because it needs only to produce the statistical assessment of the half-CAN 2012. We can ask the regime to make us review the outcomes of the CAN 2012 precisely about the financial benefits announced, such as the manna represented by the broadcasting rights; and the sporting benefits; for example, how the Gabonese football championship has fared?

However, as soon as Gabon was announced to have been awarded the organization of CAN-2017, Randy Abbey, a member of the Ghanaian team that traveled to Cairo to witness the announcement, alleged underhand dealings. He made the serious allegations to Ghanaian media, on a program called Sports Today. He said the following: "We will like to congratulate Gabon for being declared the winner. But there was something and in the coming hours or days you will hear, I'm sure, from especially the Algerians." He methodically detailed how the final moments of the voting went on, speaking of how bizarre his entire delegation felt the procedure had gone. He said this: "Even the Executive Committee members who cast their vote did not know the result of the vote. Only two of them, with Issa Hayatou were called to look at the vote; after that they were all ushered into the conference room where the media and the other three countries were." Issa Hayatou then proclaimed Gabon as the winner, but how it happened was fishy. The draw had been slated to be shown live around Africa via pay TV broadcaster, Supersport, but was cancelled at the last minute, with no reasons given. He said that Gabon won due to the well-known relationship between President Ali Bongo Ondimba and Issa Hayatou.

Dear readers, we still find in this story, all the demons that plague everything the Bongos’ Gabon does, that is to say, bribery, corruption. With this decision, CAF would have assigned to Central Africa, 4 CAN in a row: 2012, 2015, 2017 and 2019. In Central Africa, where corruption is a religion; in such an environment, Issa Hayatou and CAF are definitely in crooks’ paradise.

Remember, dear readers, that last November, Angola had said that it was not interested at the moment in organizing the CAN, because it prefers to concentrate on its internal problems. But Gabon whose economic difficulties are well known; whose many sectors of activities are paralyzed by strikes; whose education system is no longer functional; this Gabon believes that the best thing to do, the wisest investment, is to organize the CAN! Ali Bongo thinks the organization of the CAN will make the Gabonese people forget his illegitimacy and multiple felonies. He is wrong!


Version française

Ce mardi 8 avril 2015, le Comité Exécutif réuni au Caire de la Confédération Africaine de Football (CAF), a annoncé le Gabon comme organisateur de la CAN-2017. Les pays en lice étaient, outre le Gabon, l’Algérie et le Ghana. Pour ce blog, vu les énormes difficultés économiques et sociales que connait le Gabon, et vu l’impopularité toujours croissante d’Ali Bongo, la Coupe d’Afrique des Nations a été voulue par le régime afin de servir comme soupape politique, comme opium pour mieux maintenir le peuple dans l’expectative et le patriotisme de pacotille. Ali Bongo n’a rien à proposer aux Gabonais en termes de progrès, de sciences, de savoir, d'éducation, de liberté et de démocratie; alors, la Coupe d’Afrique ferait l’affaire. Le pays a pourtant besoin d'autres ambitions; notamment sur le plan économique et social. Mais que fait Ali Bongo? Il préfère la facilite, c’est dire les jeux !

Vu qu’en 2012, le Gabon avait déjà organisé une demi-CAN au coût budgétisé de 400 milliards de francs CFA, peut-on s’attendre à une CAN entière de l’ordre des 800 milliards en 2017 ? Ce serait la CAN la plus chère de l’histoire. Si les 2 stades ayant servi en 2012, celui d’Agondjé et celui de Franceville, sont opérationnels, sachant que la CAF exige 4 stades, quels stades supplémentaires va-t-il falloir construire en 18 mois, et dans quelle localité et avec quel financement ? L’autre question que se posent les Gabonais est celle de savoir si l’organisation d’une CAN peut avoir des retombées positives sur le Gabon. La réponse à cette question devrait être simple pour le régime car il lui suffirait de nous présenter le bilan chiffré de la demi-CAN de 2012. On peut demander à ce régime de nous faire le bilan de la CAN 2012 au sujet précisément des retombées financières annoncées telles que la manne que représentent les droits de retransmission audiovisuelle ; ainsi que les retombées sportives; par exemple en quoi le championnat gabonais de football en bénéficie-t-il ?

Cependant, dès que le Gabon a été annoncé comme ayant été désigné pour l'organisation de la CAN-2017, Randy Abbey, un membre de la délégation ghanéenne qui s’est rendue au Caire pour assister à la procédure, a allégué des fraudes. Il a fait état de ces allégations graves dans les médias ghanéens, dans une émission appelée Sport Today. Il a dit ce qui suit: «Nous tenons à féliciter le Gabon pour avoir été déclaré vainqueur. Mais il y avait quelque chose de louche et dans les heures ou jours à venir, vous allez en entendre, je suis sûr que, parler; surtout les Algériens.” Il a méthodiquement détaillé comment les derniers instants du vote se sont déroulés, disant que toute sa délégation a estimé que la procedure a été bizarre. Il a dit ceci: «Même les membres du Comité Exécutif qui votent ne connaissaient pas le résultat du vote. Seulement deux d'entre eux, et Issa Hayatou, ont été appelés à examiner le vote, après quoi ils ont tous été introduits dans la salle de conférence où se trouvaient les médias et les représentants des trois pays en lice." Issa Hayatou a alors proclamé le Gabon vainqueur, mais la manière dont cela est arrivée était louche. Le tirage au sort avait été programmé pour être retransmis en direct dans toute l'Afrique par l'intermédiaire de Supersport, mais cela été annulé à la dernière minute, sans explication. Il a dit que le Gabon a gagné en raison des relations étroites bien connues entre Ali Bongo et Issa Hayatou.

Chers lecteurs, on retrouve encore dans ce récit, les mêmes démons qui gangrènent tout ce que fait le Gabon des Bongo, c'est-à-dire graisser la patte, corrompre. Avec cette décision, la CAF aurait attribué à l’Afrique Centrale, 4 CAN d’affilé: 2012, 2015, 2017 et 2019. Dans une Afrique centrale où la corruption est une religion, dans cet environnement Issa Hayatou et la CAF sont assurément ou paradis des escrocs.

Souvenez-vous, chers lecteurs, qu’en Novembre dernier, l’Angola avait déclaré ne pas être intéressée pour l’instant, à l’organisation de la CAN, car préférant se consacrer à ses problèmes internes. Mais le Gabon dont les difficultés économiques sont connues ; dont tous les secteurs d’activités sont paralysés par des grèves ; dont le système éducatif n’est plus fonctionnel ; ce Gabon-là estime que la meilleure chose à faire, l’investissement le plus judicieux, soit d’organiser la CAN ! Ali Bongo pense que l’organisation de la CAN va faire oublier aux Gabonais son illégitimité et ses multiples forfaitures. Il se trompe !

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