MBORANTSUO, THAT SLAVER ! MBORANTSUO, CETTE NÉGRIÈRE !
English Version
This blog would like to thank its readership for the passionate and fruitful exchanges about what is happening right now in our country; allowing us to ignore trivial matters to focus on the important and the essential ones.
After a conscientious re-reading of the recent events and after the relevant suggestions of our readers, we come back to look at the act of modification of our constitution by Marie Madeleine Mborantsuo.
Our analysis of Mborantsuo's behavior is based on a fundamental conclusion: Ali Bongo is finished and the modification of the constitution by Mborantsuo will allow the care taker group set up to use a governance by decree to build a team and give it all the financial means to organize a tailor-made succession which should hatch in the next 5-6 months.
To enlighten you about how Mborantsuo and company intend to keep power, we give you the following scheme:
1. Ali Bongo is done
2. Mborantsuo refuses to apply the constitution and proclaim power vacuum
3. To cover Mborantsuo, the core of the regime decides to announce that Ali Bongo is alive
4. Mborantsuo commits an anti-constitutional crime by unilaterally amending the constitution to allow the Prime Minister to convene and preside over the council of ministers.
5. The care taker group set up by the regime will use the pen of the Prime Minister to sign decrees appointing the men and women chosen for this power conservation project to succeed.
6. Moreover, the same pen of the Prime Minister will be used to indebt Gabon and give a huge war chess to those who want to keep power at all cost.
Dear readers, the Bible is a very valuable spiritual document when it is used wisely. But the men of God who arrived in Africa in the 14th, 15th and 16th centuries, did not hesitate to use it to justify the ignoble acts of their fellow slavers, in bringing the good word to the Africans who were told that their new slave status was the biblical, therefore divine, will. The Bible then served to the accomplishment of the greatest crime against humanity.
Dear readers, likewise, our constitution is a document that should be of great republican value. But Mborantsuo, like a slaver, uses it to commit repeated crimes against us and against our republic.
Dear readers, we must no longer let them walk all over us!
Version française
Ce blog tient à remercier son lectorat pour les échanges passionnés et fructueux au sujet de ce qui se passe en ce moment dans notre pays ; nous permettant ainsi d’ignorer les futilités pour nous concentrer sur l’important et l’essentiel.
Après une relecture consciencieuse des évènements récents et après les suggestions pertinentes de nos lecteurs, nous revenons nous pencher sur l’acte de modification de notre constitution posée par Marie madeleine Mborantsuo.
Notre analyse du comportement de Mborantsuo porte sur une conclusion fondamentale : Ali Bongo c’est fini et la modification de la constitution par Mborantsuo permettra à la régence mise en place de se servir d’une gouvernance par décret pour mettre en place une équipe et lui donner tous les moyens financiers, pour organiser une succession sur mesure qui devrait éclore dans les 5-6 prochains mois.
Afin de vous éclairer de la façon dont Mborantsuo et compagnie entendent conserver le pouvoir, nous vous donnons le schéma suivant :
1. Ali Bongo est Kaput
2. Mborantsuo refuse d’appliquer la constitution et proclamer la vacance de pouvoir
3. Pour couvrir Mborantsuo, le noyau du régime fait déclarer Ali Bongo vivant
4. Mborantsuo commet un crime anti constitutionnelle en modifiant unilatéralement la constitution en permettant au Premier Ministre de convoquer et présider le conseil des ministres.
5. La régence mise en place par le régime se servira de la plume du Premier Ministre pour signer des décrets nommant les hommes et femmes choisis pour que son projet de conservation de pouvoir aboutisse.
6. Par ailleurs, la même plume du Premier Ministre sera utilisée pour endetter le Gabon et donner un énorme trésor de guerre a ceux qui veulent conserver coute que coute le pouvoir.
Chers lecteurs, la Bible est un document spirituel de très grande valeur quand on s’en sert à bon escient. Mais les hommes de Dieu qui arrivèrent en Afrique au 14 ième, 15 ième et 16 ième siècles, n’hésitèrent pas à s’en servir pour justifier les actes ignobles de leurs compatriotes négriers, en amenant la bonne parole aux Africains à qui on disait que leur nouveau statut d’esclave était la volonté biblique, donc divine. La bible servit alors à l’accomplissement du plus grand crime contre l’humanité.
Chers lecteurs, de même, notre constitution est un document qui devrait être d’une grande valeur républicaine. Mais Mborantsuo, en négrière, s’en sert pour commettre des crimes à répétition contre nous et contre notre république.
Chers lecteurs, nous ne devons plus nous laisser faire !
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