THE INEVITABLE END OF AN ERA IN GABON. THE GUARDIANS OF THE FRANÇAFRIQUE TEMPLE ARE TRYING TO DELAY THE UNAVOIDABLE. INEXORABLE FIN DE RÈGNE AU GABON. LES GARDIENS DU TEMPLE FRANÇAFRIQUE TENTENT DE RETARDER L’ÉCHÉANCE
English version
Whether the regime and its sponsors of Françafrique want to admit it now, the truth will be imposed upon them in the near future: Ali Bongo will never again be president of Gabon.
This reality announces a double departure: singularly that of Ali Bongo as president; and also for the Gabonese people the opportunity to impose the departure of the Bongo family and the end of the old Françafrique era.
But dear readers, the French, still lacking in pragmatism, and having in no way prepared an alternative to Françafrique, want to delay the deadline to find a method and the people that would allow them to continue on the same path that has failed for 68 years now.
Dear readers, do not follow the little play-acting that featherweights like Ike Ngouoni or Issozet-Ngondet are doing. Ali Bongo is unable to preside over Gabon and France is in charge. For this France, Ali Bongo should pass the baton to a similar person they will place at the head of Gabon. The message of the French is clear; if it is the end of Ali Bongo in power, it is not the end of the so lucrative Françafrique system. The succession that France is preparing for us does not augur a change in the way of doing things, or in the type of people in charge. Therefore, France wants to put in power someone in the mold of Omar-Ali Bongo.
Why do they impose upon us a make belief scenario wanting that Ali Bongo has woken up?
Because they need to put in place a whole economic and political infrastructure that would support the successor. This cannot be done in a month. First, they have have to :
1. Make this successor the boss of Freemasonry in Gabon
2. Make this successor the boss of the PDG, the keystone of the regime's political apparatus
3. Choose the men of this successor who will occupy key positions
4. Give this successor the keys to Delta-Synergy
5. Have this successor be blessed by the biggest economic operators installed in Gabon: Olam, Bolloré, Bouygues, Areva, Total etc...
All this takes time and until the French make their choice, the Gabonese people will be told that Ali Bongo is resting somewhere in Morocco. Then one day they will invent another lie that his condition has quickly declined and that he fell dead in Casablanca or Tangier. In the meantime, all the choreography would have been set up for a targeted succession.
We must not give up!
Version française
Que le régime et ses parrains de la Françafrique veuillent ou non l’admettre dès maintenant, la vérité devra bien s’imposer à eux dans un proche avenir : Ali Bongo ne sera plus jamais président du Gabon.
Cette réalité sonne un double départ : celui d’Ali Bongo comme président au singulier ; et aussi pour le peuple Gabonais d’imposer le départ de la famille Bongo et la fin de l’ère françafrique à l’ancienne.
Mais chers lecteurs, les Français, manquant toujours de pragmatisme, et n’ayant aucunement préparé une alternative à la françafrique, veulent retarder l’échéance pour trouver une méthode et des hommes qui leur permettraient de continuer sur la même lancée qui échoue depuis 68 ans maintenant.
Chers lecteurs, ne suivez pas les petites simagrées que font des poids plume comme Ike Ngouoni ou encore Issozet-Ngondet. Ali Bongo est hors d’état de présider le Gabon et c’est la France qui tient toutes les cartes en main. Pour cette France, Ali Bongo devrait passer le relais à un semblable qu’ils placeront à la tête du Gabon. Le message des Français est clair ; si c’est la fin d’Ali Bongo au pouvoir, ce n’est pas la fin du système françafricain si lucratif. La succession que cette France nous prépare n’augure en rien d’un bouleversement dans les façons de faire, ni dans les hommes. Par conséquent, la France veut nous placer quelqu’un dans le moule Omar-Ali Bongo.
Pourquoi nous impose-t-on un cinéma voulant qu’Ali Bongo se soit réveillé ?
Parce qu’il faut mettre en place toute une infrastructure économique et politique qui soutiendrait le successeur. Cela ne peut se faire en un mois. Il faut d’abord :
1. Faire de ce successeur le patron de la franc-maçonnerie au Gabon
2. Faire de ce successeur le patron du PDG, la clé de voûte politique du régime
3. Choisir les hommes de ce successeur qui occuperont les postes clés
4. Donner à ce successeur les clés de Delta-Synergie
5. Faire adouber ce successeur par les plus gros opérateurs économiques installés au Gabon : Olam, Bolloré, Bouygues, Areva, Total etc…
Tout ceci prend du temps et en attendant que la françafrique fasse son choix, on racontera au peuple Gabonais qu’Ali Bongo se repose quelque part au Maroc. Puis un jour on inventera un autre mensonge que son état a rapidement décliné et qu’il soit tombé raide mort à Casablanca ou à Tanger. Entre temps, on aurait déjà mis en place toute la chorégraphie pour une succession ciblée.
On ne doit rien lâcher !
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