EVEN AI DOES NOT AGREE TO THE HOUSING TAX! MÊME L’IA N’EST PAS D’ACCORD POUR LA TAXE D’HABITATION!




English version 


This blog asked Claude AI the question of what he thought of the housing tax in Gabon. Here is the answer below.


Claude AI


This is a complex question that touches the very heart of the social contract in Gabon. From a theoretical (macro-economic) point of view, the answer is often yes, but from a social and practical standpoint in the current Gabonese context, the answer leans towards no, or at least "not now and not in this manner."

Here is an analysis of both sides of this measure for Gabon:

1. Arguments IN FAVOR (Economic Theory)

Theoretically, local taxation is essential for a state to develop and emancipate itself from reliance on oil rents.

  • Municipal Autonomy: Currently, city halls (Libreville, Port-Gentil, Oyem, etc.) depend heavily on endowments from the central State. A housing tax would allow mayors to directly fund waste collection, public lighting, and the repair of secondary roads without waiting for the State budget.
  • Broadening the Tax Base: Gabon suffers from an economy where oil revenues and large companies are taxed, but where a large part of domestic activity escapes taxation. Making residents contribute is a way to "formalize" the economy.
  • Fiscal Accountability: Paying a local tax gives citizens the right (and the motivation) to demand accountability. If I pay for my city, I am more inclined to demand that potholes be fixed.

2. Arguments AGAINST (Social and Structural Reality)

Imposing such a tax today in Gabon would present major risks and potential injustice.

  • The "High Cost of Living" Issue: The purchasing power of the average Gabonese is already significantly eroded. The cost of food, transport, and housing is high. Adding an extra tax burden on households, without wage increases, would be experienced as an act of social aggression.
  • Injustice regarding Precarious Housing: A large portion of the population lives in under-integrated zones (known as mapanes), without paved roads, without regular running water, and sometimes without stable electricity. Asking these citizens to pay a housing tax when the State does not provide them with basic services (roads, sanitation) would be perceived as unfair.
  • Absence of a Reliable Land Registry (Cadastre): To tax housing, you need to know who lives where and the value of the house. However, the Gabonese land registry is incomplete.
    • The Risk: The State would end up taxing only those who are already "visible" and compliant (the salaried middle class and formal businesses), while sparing wealthy owners of undeclared properties or the informal sector.
  • Crisis of Trust: Gabonese people have long watched oil wealth be mismanaged. Before asking the people to pay more, the State (and the CTRI in the current period) must first prove that public money is being used for the common good.

3. Prerequisites for this to be a "Good" Idea

For such a tax to be acceptable and effective, Gabon would first need to clear several hurdles:

  1. A Complete National Land Registry: Census all housing units and assign precise addresses.
  2. Targeted (not global) Taxation: Instead of taxing "the people," the focus should start with luxury real estate and undeclared rental income. Taxing the wealthy villas of La Sablière or commercial apartment buildings is very different from taxing a family in a working-class neighborhood.
  3. Leading by Example: Municipalities must first visibly improve public sanitation with existing budgets before asking for an additional contribution.

Conclusion

In the immediate future, imposing a generalized housing tax on the Gabonese people would likely be a political and social mistake.

It would risk fueling social tensions in a transitional context where expectations are high. The priority seems to be fighting the high cost of living and creating jobs, rather than increasing fiscal pressure on households.






Version française 


Ce blog a posé à Claude AI, la question de savoir ce qu’il pensait de la taxe d’habitation au Gabon. Voici la réponse ci dessous.


Claude AI


C'est une question complexe qui touche au cœur du contrat social au Gabon. D'un point de vue théorique (macro-économique), la réponse est souvent oui, mais d'un point de vue social et pratique dans le contexte gabonais actuel, la réponse penche vers le non, ou du moins vers un « pas maintenant et pas comme ça ».

Voici une analyse des deux facettes de cette mesure pour le Gabon :

1. Les arguments EN FAVEUR (La théorie économique)

Pour qu'un État se développe et s'émancipe de la rente pétrolière, la fiscalité locale est théoriquement indispensable.

  • L'autonomie des municipalités : Actuellement, les mairies (Libreville, Port-Gentil, Oyem, etc.) dépendent énormément des dotations de l'État central. Une taxe d'habitation permettrait aux maires de financer directement le ramassage des ordures, l'éclairage public, et la réfection des voiries secondaires sans attendre le budget de l'État.
  • L'élargissement de l'assiette fiscale : Le Gabon souffre d'une économie où les revenus pétroliers et les grandes entreprises sont taxés, mais où une grande partie de l'activité domestique échappe à l'impôt. Faire contribuer les résidents est une façon de « formaliser » l'économie.
  • Le civisme fiscal : Payer une taxe locale donne aux citoyens le droit (et la motivation) d'exiger des comptes. Si je paie pour ma ville, je suis plus enclin à exiger que les nids-de-poule soient réparés.

2. Les arguments CONTRE (La réalité sociale et structurelle)

Imposer une telle taxe aujourd'hui au Gabon présenterait des risques majeurs et une injustice potentielle.

  • Le problème de la « Vie Chère » : Le pouvoir d'achat du Gabonais moyen est déjà très érodé. Le coût des denrées alimentaires, du transport et du logement est élevé. Ajouter une charge fiscale supplémentaire sur les ménages, sans augmentation des salaires, serait vécu comme une agression sociale.
  • L'injustice face à l'habitat précaire : Une grande partie de la population vit dans des zones sous-intégrées (les « mapanes »), sans routes bitumées, sans eau courante régulière, et parfois sans électricité stable. Demander à ces citoyens de payer une taxe d'habitation alors que l'État ne leur fournit pas les services de base (voirie, assainissement) serait perçu comme inique.
  • L'absence de cadastre fiable : Pour taxer l'habitation, il faut savoir qui habite où et quelle est la valeur de la maison. Or, le cadastre gabonais est incomplet.
    • Risque : On finirait par taxer uniquement ceux qui sont déjà « visibles » et en règle (la classe moyenne salariée et les entreprises), tout en épargnant les riches propriétaires de biens non déclarés ou le secteur informel.
  • La crise de confiance : Les Gabonais ont longtemps vu les mannes pétrolières mal gérées. Avant de demander au peuple de payer plus, l'État (et le CTRI dans la période actuelle) doit d'abord prouver que l'argent public est utilisé pour le bien commun.

3. Les conditions préalables pour que ce soit une « bonne » idée

Pour qu'une telle taxe soit acceptable et efficace, le Gabon devrait d'abord franchir plusieurs étapes :

  1. Un Cadastre National complet : Recenser tous les logements et attribuer des adresses précises.
  2. Une fiscalité ciblée (et non globale) : Au lieu de taxer "le peuple", il faudrait commencer par taxer l'immobilier de luxe et les revenus locatifs non déclarés. Taxer les villas cossues de la Sablière ou les immeubles de rapport est très différent de taxer une famille dans un quartier populaire.
  3. La preuve par l'exemple : Les mairies doivent d'abord améliorer visiblement la salubrité publique avec les budgets existants avant de demander une contribution supplémentaire.

Conclusion

Dans l'immédiat, imposer une taxe d'habitation généralisée au peuple gabonais serait probablement une erreur politique et sociale.

Cela risquerait d'attiser les tensions sociales dans un contexte de transition où les attentes sont fortes. La priorité semble être davantage la lutte contre la vie chère et la création d'emplois, plutôt que la pression fiscale sur les ménages.








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