WHO DOES THE MARCH AGAINST THE MURDERS OF CHILDREN BOTHER? LA MARCHE CONTRE LES MEURTRES D’ENFANTS DÉRANGE QUI ?

English version 

The ban on walking in protest of the murder of the young Cameron a few days ago, is explained by a deep fear and discomfort of the regime to see this dirty laundry exposed to the view of the world.

This march touches on two major taboos of Gabonese power:

1-Public opinion knows that child disappearances and mutilations increase as reshuffles approach, commissioned by elites seeking to strengthen their mystical power. Therefore, a march against these crimes is implicitly perceived by the regime as a march against the ruling elite. Letting the street scream its anger is like letting the street attack the powerful.

2-CBON has based part of its legitimacy on the restoration of order and security. Seeing parents chant that the state does not protect its children is a direct criticism of the effectiveness of the police and the gendarmerie, pillars of the current regime.

The ban on walking benefits two distinct groups, for different reasons:

The Government that avoids seeing its image tarnished.

The sponsors and Criminal Networks (Judicial Interest) who are reassured that they continue to benefit from the protection and omerta imposed by the regime; since a march would put enormous pressure on the justice system to obtain rapid results and designate culprits, which these networks absolutely want to avoid.

Dear readers, we repeat it to you; do not look far: the sponsor of ritual crimes are leading us. The people who promise to bring us development are cold criminals. Ali bongo is no longer there, Accrombessi is no longer there; but the ritual crimes continue with the same impunity. The conclusion is simple and crystal clear, even if it gives us chills in the back!

Version Française

L'interdiction de la marche en protestation de l’assassinat survenue il y’a quelques jours du jeune Cameron, s'explique par une profonde crainte et malaise du régime de voire ce linge sale exposé à la vue du monde.

Cette marche touche à deux tabous majeurs du pouvoir gabonais:

1-L’opinion publique sait que les disparitions d'enfants et les mutilations, augmentent à l'approche des remaniements, commandités par des élites cherchant à renforcer leur pouvoir mystique. par conséquent, une marche contre ces crimes est perçue implicitement par le régime comme une marche contre l'élite dirigeante. Laisser la rue crier sa colère revient à laisser la rue s’en prendre aux puissants.

2-CBON a basé une partie de sa légitimité sur le rétablissement de l'ordre et la sécurité. Voir des parents scander que l'État ne protège pas ses enfants est une critique directe de l'efficacité de la police et de la gendarmerie, piliers du régime actuel.

L’interdiction de la marche profite à deux groupes distincts, pour des raisons différentes :

• Le Gouvernement qui évite de voir son image écornée.
• Les "Commanditaires" et Réseaux Criminels (Intérêt judiciaire) qui sont rassurés du fait qu’ils continuent de bénéficier de la protection et de l'omerta imposées par le régime; puisqu’une marche mettrait une pression énorme sur la justice pour obtenir des résultats rapides et désigner des coupables, ce que ces réseaux veulent éviter absolument.

Chers lecteurs, nous vous le répétons ; ne cherchez pas loin : les commendataires des crimes rituels nous dirigent. Les gens qui promettent nous apporter le développement sont des criminels froids. Ali bongo n’est plus là, Accrombessi n’est plus là; mais les crimes rituels eux continuent avec la même impunité. La conclusion est simple et limpide, même si elle donne froid dans le dos !