NO, WE WON’T SUCCEED THROUGH DEBT! NON, NOUS NE NOUS EN SORTIRONS PAS PAR L’ENDETTEMENT!




English version 


A banker is not an economist and vice versa! This is a fundamental distinction that is often confused by the general public, as both evolve in the world of finance and money, but they do so with radically different objectives, tools and time horizons.


The banker is an operational player. His business is rooted in the immediate reality of markets and transactions. It is action-oriented and result-oriented. He seeks to grow capital (those of the bank or its customers) and to lend money with the assurance of being reimbursed. The only question the banker asks himself is the following: « Is this customer solvent and is this operation profitable?


On the other hand, the economist is an observer and a theorist. He studies systems, mass behaviors and resource allocation mechanisms. His role is to understand, explain and predict trends. It seeks to model the functioning of society (inflation, unemployment, growth).


Henri-Claude Oyima seems to think that Gabon will develop through debt. But this position seems suspicious to us, because debt is only a lever, and like any lever, it can multiply your strength (accelerate development) or turn violently against you (debt crisis) if it is mishandled.


For a country to grow through debt, it must use borrowed money to finance investments that will increase its future wealth (GDP) faster than the cost of debt (interest). This is the principle of return on investment.


The country borrows → It builds roads, schools, power plants (Infrastructures) → Business productivity increases → Economic growth generates additional tax revenues → These revenues repay debt + interest.


There are historical examples such as South Korea in the 1960s and 1970s. This country has massively debted itself to finance its heavy industrialization (stee mills, shipyards). These industries generated so much exports and growth that the debt was « absorbed » by the wealth created.


For debt to be sustainable and beneficial, a simple equation must generally be respected in the long term:


R<g


Where:


R = The average interest rate on the debt (the cost).


G = The growth rate of the economy (income).


If growth (g) is higher than the interest rate (r), the weight of debt against GDP will decrease mechanically over time, even if the country continues to have a small deficit. The state is getting richer faster than it gets into debt.


Gabon has already fallen into the debt trap because it does not respect the conditions of good governance. If the debt is used to pay the salaries of civil servants, consumer subsidies (gasoline, food) or « white elephants » (useless prestige projects), it does not create any future wealth. The country ends up with the bill, but without additional income to pay it.


In Gabon we have the situation where r>g (interest rates exceed growth), where debt increases on its own by the simple game of compound interest, forcing the country to borrow just to pay the interest on previous loans.


Dear readers, by promising to push us further into debt, where is Henri-Claude Oyima taking us?




Version française 


Un banquier n’est pas un économiste et vice versa ! Ceci est une distinction fondamentale qui est souvent confondue par le grand public, car les deux évoluent dans l'univers de la finance et de la monnaie, mais ils le font avec des objectifs, des outils et des horizons temporels radicalement différents.


Le banquier est un acteur opérationnel. Son métier est ancré dans la réalité immédiate des marchés et des transactions. Il est orienté vers l'action et le résultat. Il cherche à faire fructifier des capitaux (ceux de la banque ou de ses clients) et à prêter de l'argent avec l'assurance d'être remboursé. La seule question que le banquier se pose est la suivante: « Ce client est-il solvable et cette opération est-elle rentable ? 


Par contre, l’économiste est un observateur et un théoricien. Il étudie les systèmes, les comportements de masse et les mécanismes d'allocation des ressources. son rôle est de comprendre, expliquer et prédire les tendances. Il cherche à modéliser le fonctionnement de la société (inflation, chômage, croissance).


Henri-Claude Oyima semble penser que le Gabon se développera par l’endettement. Mais cette position nous paraît suspecte, car la dette est n’est qu’un levier, et comme tout levier, elle peut démultiplier votre force (accélérer le développement) ou se retourner violemment contre vous (crise de la dette) si elle est mal maniée.


Pour qu'un pays se développe grâce à l'endettement, il doit utiliser l'argent emprunté pour financer des investissements qui augmenteront sa richesse future (son PIB) plus vite que le coût de la dette (les intérêts). C'est le principe du retour sur investissement.


Le pays emprunte → Il construit des routes, des écoles, des centrales électriques (Infrastructures) → La productivité des entreprises augmente → La croissance économique génère des recettes fiscales supplémentaires → Ces recettes remboursent la dette + les intérêts.


 Il y’a des exemples historiques comme la Corée du Sud dans les années 1960-70. Ce pays s'est massivement endetté pour financer son industrialisation lourde (aciéries, chantiers navals). Ces industries ont généré tellement d'exportations et de croissance que la dette a été "absorbée" par la richesse créée.


Pour que la dette soit soutenable et bénéfique, une équation simple doit généralement être respectée sur le long terme :

r<g

Où :

  • r = Le taux d'intérêt moyen de la dette (le coût).
  • g = Le taux de croissance de l'économie (le revenu).

Si la croissance (g) est supérieure au taux d'intérêt (r), le poids de la dette par rapport au PIB diminuera mécaniquement avec le temps, même si le pays continue d'avoir un petit déficit. L'État s'enrichit plus vite qu'il ne s'endette.


Le Gabon est déjà tombé dans le piège de la dette car il ne respecte pas les conditions de la bonne gouvernance. Si la dette sert à payer les salaires des fonctionnaires, des subventions à la consommation (essence, nourriture) ou des "éléphants blancs" (projets de prestige inutiles), elle ne crée aucune richesse future. Le pays se retrouve avec la facture, mais sans revenu supplémentaire pour la payer.


Au Gabon nous avons la situation où r>g (les taux d'intérêt dépassent la croissance), où la dette augmente toute seule par le simple jeu des intérêts composés, forçant le pays à emprunter juste pour payer les intérêts des emprunts précédents.


Chers lecteurs, en promettant de nous endetter de plus belle, où nous conduit donc Henri-Claude Oyima ?

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