POURQUOI CE BLOG?


Parce que notre cerveau nous sert à deux choses: réfléchir mais aussi agir. Réfléchissons beaucoup certes, mais agissons surtout. Chacun à sa manière selon ses goûts et autres préférences. Les peuples libres partout dans le monde l’ont compris depuis longtemps. C’est pour çà qu’en règle générale, ils triomphent.

Parce que ces gens qui gouvernent le Gabon sont des fumiers qui se servent de la pauvreté de la population, de leur naïveté et de leur manque de ressources, pour leur servir des mirages à coup de propagande médiocre trop facilement mensongère. Mais leur salade, ce n'est pas pour moi. Ça ce n'est vraiment pas pour moi, car j’essaierai toujours de parer le mensonge avec la logique, les faits et les preuves. Mais seulement, cette méthode serait imparable si ceux d’en-face, qui liront (peut être) ce blog, n’étaient pas les héritiers de plus de 40 ans de je-m'en-foutisme et d'incapacité systématique. La vérité, c’est clair, les Bongo et tous les piques assiettes qui leur tournent autour, s’en battent les… oreilles, disons.

Parce que moi (et peut être vous aussi), je persiste encore et toujours à croire qu'il faille éclairer l’inéclairable. Qu'il faille vider sur la place publique, tout le purin qui putréfie le puisard Gabon. D’ailleurs, nos voisins d'en face, eux, ne se cassent pas la tête à tenter de prouver leur « vérité » qui ne l’est pas. Eux ils vous collent une balle dans la tête, ramassent votre corps, vont le larguer aux large des côtes pour les requins ou encore l'enterrent sommairement quelque part; pour enfin envoyer des sous-fifres lire des communiqués surréalistes devant les cameras de la tout-aussi-surréaliste RTG1 disant qu'il n'y a pas de mort. Circulez ya rien à voir.

Parce qu'en matière de communication, la population ne doit et ne peut se contenter de n'être que la réceptrice d'un pouvoir qui a fermé à double verrous l'accès aux medias d'états à toute voix dissidente de l'orthodoxie ambiante, voulue et orientée. Cet état de fait est désastreux, car justement à cause de la désinformation Bongoïste, les nouvelles générations risqueraient de croire que le Gabon est une création des Bongo. Comme avait dit quelqu'un à propos de la propagande du troisième Reich: "des mensonges, il en reste toujours quelque chose". C'est pourquoi il faille absolument faire une guerre de communication sans merci, les uns derrière les autres, à ce régime monarchique. Ce blog ne ferra pas du politiquement correct.

Parce qu'il n'y a rien de pire et de plus pénible que de voir les néo-chantres d'Ali Bongo passer sur la RTG1 aux émissions Agora et Gabon-Hebdo, aux émissions du beau-frère DG de la boite, faire du zèle et raconter des bêtises. Il n’y a rien d'aussi lamentable, à mon avis, que les convertis par faiblesse car ils se laissent altérer par la peur de perdre un petit bout de macabo. Ils sont le reflet même de leur caractère et donc amenés à faire du zèle car n'étant pas au plus profond d'eux mêmes convaincus de ce qu'ils avancent et défendent. Il faut être primaire ou de penchant pervers pour se convertir en chantre d'Ali Bongo. Mais les esprits faibles dont raffole la RTG1 savent bien qui tient le manche du couteau et ils se rangent en conséquence. Toutefois comme le savent nos parents agriculteurs, dans une plantation de cacao le chiendent est tenace, mais il faut le déchouquer pour faire prospérer ses cultures.

Voila, chers lecteurs, le pourquoi de ce blog n’est pas vraiment compliqué, car de gros mensonges sont en train d'être distillés au peuple Gabonais par les Bongoïstes. Le risque est que comme nous en avait prévenu Goebbels: “plus un mensonge est gros, plus il passe “. Evitons cette ultime tragédie à notre pays.


On commencera donc par le plus gros mensonge jamais raconté de mémoire de Gabonais: Le Gabon sera émergent sous Ali Bongo.

Le Japon, qui était encore il y a quelques semaines la deuxième puissance économique du monde après les USA (la Chine lui a ravit cette place depuis), connu le 1er septembre 1923, un terrible tremblement de terre, suivi d'un incendie géant et d'un raz de marée tsunamique. La confluence de ces trois catastrophes détruisit totalement l'agglomération de Tokyo-Yokohama. Le nombre de morts se chiffra à l’équivalent de ce qui se passe en ce moment en Haïti, c'est-à-dire plus de 100000 pertes. Le gouvernement Japonais se distingua à cette occasion en créant « La Commission de Prévention des Désastres » dont le rôle fut de gérer la reconstruction de la ville et de prévoir comment éviter ces situations, d'évaluer où se produiront les problèmes, de quelle nature ils seront, et de construire une ville qui résisterait à toute éventualité. C’est ça GOUVERNER. Prévoir et agir en fonction d’une discipline stricte et une planification à long terme. Aujourd’hui, les villes Japonaises sont capables de résister à des tremblements de terre particulièrement violents. Cet exemple Japonais démontre qu’en gouvernance, rien n’est le fait du hasard et que les grands pays ne le deviennent pas grâce à une gouvernance de slogans et de farrotage.

Le décollage d’un pays tient à des stratégies de développement précises et non à des recettes de charlatans. Comment le Gabon pourrait décoller dans un environnement où il y a encore trop de non-dit et où toute critique de l'orthodoxie est soumise à une rigoureuse répression. Il suffit de demander au journaliste de l'Union qui osa faire son travail d'investigation sur les morts de Port-Gentil, ou si vous avez vraiment le sens de l'humour, demander à un haut responsable le nombre officiel de mort qu'il y a eu dans cette ville. Secret défense, circulez, y a rien à voir.

Ceux qui vous promettent l’émergence sont les mêmes qui laissent moisir un enseignant pendant dix ans sans salaire. Qui laissent les élèves s’entasser à cent par classe dans les établissements Gabonais, pendant qu’ils vont soigneusement placer leurs enfants hors de danger dans les établissements étrangers. Si ces gens croyaient vraiment au system éducatif Gabonais, ils y placeraient leurs propres enfants. Mais aucun membre de la nomenklatura bongoïste n’a son enfant dans le système éducatif Gabonais. Quand ces enfants sont au Gabon, ils sont généralement inscrits au Lycée Français. De qui se moque t-on ?

Ceux qui vous promettent l’émergence sont les mêmes qui, au moment ou le pays est exsangue et nécessite des choix stratégiques porteurs, ne trouvent rien de mieux que d’organiser des courses cyclistes à la con qui coutent des milliards. Mais ces comédiens vous diront qu’ils financent tout ça avec les fonds « de la famille ». Ha ha ha ! De qui se moque t-on ?

Ceux qui vous promettent l’émergence sont les mêmes qui ont décidé d’aller faire jouer la CAN dans le Haut-Ogooué, en dépit de toute logique qui voudrait que les 2 principales villes du pays soient LBV et POG. En dépit du fait que le Woleu-Ntem soit frontalier de dix sept millions de Camerounais. Mais comme il faut continuer à promouvoir le Haut-Ogooué et y construire des infrastructures, allez hop la CAN ira dans le Haut-Ogooué et toute personne qui rouspète, on lui loge une balle dans la tête. Qui veut, qui veut ? J’aimerai bien voir la tête que ces pitres de sous-fifres d’Ali Bongo feraient si on leur demandait de justifier la CAN dans le Haut-Ogooué et non une province comme l’Ogooué-Maritime.

Ah misérable Gabon, avec quoi vont-t-ils bâtir ton émergence? Avec quelles universités? Quelles infrastructures? Quand je posais la question à un enthousiaste du nouveau satrape, il me répondit avec aplomb: «mais tu n’as pas entendu son discours ? Mais l’émergence se fera grâce au Gabon vert, au Gabon des services et au Gabon industriel. Mais c’est l’avenir en confiance ! » Ma parole, on va de slogan en slogan. Vous leur poser une question sur l’un des slogans, ils vous répondent par un autre slogan. Vous leur demander : « c’est quoi le Gabon vert ? » Ils vous répondent : « c’est l’avenir en confiance ». Pauvre peuple Gabonais ; on lui sert du « progressisme démocratique et concerté » recyclé. Ils ont ressorti les mêmes vieux préservatifs usagés de leurs poubelles et s’apprêtent à enfiler à nouveau la nation avec. Ouille, ça va faire mal.

Le Gabon « vert », ils disent. Quelle farce ! Il y a en Afrique des pays qui peuvent donner des leçons au Gabon en termes d’économie verte et touristique. Le Kenya est l’un des principaux pays touristiques pas seulement d’Afrique, mais du monde. Le Kenya c’est 54 parcs nationaux tous fonctionnels et aux standards mondiaux, qui reçoivent chaque année la visite de 500000 Européens et Américains. Le Gabon c’est à peine 2 parcs nationaux équipés clopin-clopant et qui reçoivent moins d’un millier de visiteurs Européens et American par an. Le Kenya, c’est des centaines et des centaines d’hôtels de hauts standings. Rien qu’a Nairobi, vous trouvez 77 hôtels d’excellents calibres. Au Gabon, il suffit que 500 personnes débarquent pour que les capacités d’hébergement soient saturées. Néanmoins, avec tous les avantages en infrastructure qu’a le Kenya, et l’expérience accumulée après de longues décennies d’écotourisme, le Kenya n’est pas classé parmi les pays émergents. Par quel miracle les Bongo-Ondimba comptent-ils nous conduire à l’émergence grâce à l’écotourisme ? Que feront-ils de nouveau que le Kenya ne fasse pas déjà ? Si l’écotourisme au Kenya n’a pas conduit à l’émergence, c’est en dansant quel djobi que les Bongo-Ondimba comptent y arriver au Gabon ? Avec les quelques centaines de touristes qui viennent au Gabon ? Mais de qui se moque t-on ?

Même constat pour l’industrie du bois. Les bouffons qui président à nos destinées ont décidés d’interdire l’exportation des grumes. Puis zut, ils se sont aperçus que le Gabon n’avait aucune structure de transformation locale. Dans l’embarras, pour sauver la face, ils ont déclaré donner un sursis de 3 mois aux exploitants. Mais ces clowns savent très bien qu’on ne peut pas construire une infrastructure de transformation de bois en 3 mois et que les exploitants forestiers ne font que rarement de la transformation. Ce sont leurs clients qui sont dans la transformation du bois et ces clients n’ont pas l’intention de s’installer au Bongoland. Il appartient au Gabon de créer cette industrie de transformation s’il veut que cette interdiction d’exporter tienne. Mais c’est peine perdue car le Gabon est incapable de le faire. Ce diktat sera tout simplement ignoré, car il est inapplicable, donc voué à l’échec. Ça je vous le promets. Ce sera la mesure qui illustrera pour vous et moi, l’incompétence de notre ventripotent petit roi et sa cour.

Halte à ces mensonges, halte à l’amateurisme, halte, halte, halte.
(Prochaine étape : le Gabon industriel. Qu’est-ce qu’on va se marrer !)

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