ALI BONGO’S ECONOMIC PROPAGANDA IS CAUGHT BY REALITY. LA PROPAGANDE ÉCONOMIQUE D’ALI BONGO SE HEURTE À LA RÉALITÉ








English version

An Agence France Presse (AFP) article cools the ardor of the most inveterate propagandists of the Ali Bongo regime. The AFP article is concerned about the state of the Gabonese economy, because according to that agency that has looked at the numbers, the State debt is accumulating and dangerously compromising the Gabonese economy in the short and long term.

While through the pen of a certain Prosper Owono on Médiapart’s blog, the regime is spreading its propaganda under the title: "The Gabonese economic growth since 2010 borders on insolence", claiming that the Gabonese economy has the confidence of international investors; that the business climate is rosy and the coffers are stuffed with currency; the AFP methodically and far from irrational incantations of the regime’s bards, finds scientifically that the Gabonese economic activity has slowed down, that economic operators are paid only sporadically by the State, and that the State coffers are lacking in liquidity.

Dear readers, we give you below, the two texts: one from the AFP making a rational dissection of the Gabonese economy; and the other from the regime's propaganda touting the economic health of Gabon.

It is up to you to tell these articles apart, and to know where the truth lies. To preserve the spirit of these articles, we kept them in their original French and did not translate them into English.



Version française

Un article de l’AFP vient refroidir les ardeurs des propagandistes les plus invétérés du régime Ali Bongo. L’Agence France Presse (AFP) s’inquiète de l’état de l’économie Gabonaise, car selon cette agence qui a examiné les chiffres, l'Etat accumule dangereusement les dettes ce qui compromet l’économie gabonaise sur le court et le long terme.

Alors que sous la plume d’un certain Prosper Owono, sur la partie blog de Médiapart, le régime se répand de sa propagande sous le titre: «La croissance économique gabonaise frise l'insolence depuis 2010», en affirmant que l’économie gabonaise a la confiance des investisseurs internationaux, que le climat d’affaires est rose et que les caisses sont rembourrées de devises; l’AFP méthodiquement et loin des incantations irrationnelles des bardes du régime, nous dit scientifiquement que l’activité économique tourne au ralenti, que les opérateurs ne sont payés que sporadiquement par l’Etat, et que les caisses de l’état manquent de liquidité.

Chers lecteurs, nous vous donnons ci-dessous, les deux textes: celui de l’AFP qui fait une dissection rationnelle de la situation de l’économie gabonaise, et celui de la propagande du régime vantant la bonne santé économique du Gabon.

A vous chers lecteurs de faire la part des choses et discerner la vérité.


L’ARTICLE DE L’AFP


Gabon: l'Etat accumule les dettes, l'économie s'inquiète

Les grues restent désespérément immobiles et les dizaines d'ouvriers en gilet fluo ont disparu. Comme bien d'autres projets au Gabon, le chantier du "Champ triomphal" de Libreville est arrêté pour des questions de "financement", une situation qui commence à inquiéter les entreprises.

Le "Champ triomphal" devait être le symbole du "Gabon émergent" voulu par le président Ali Bongo Ondimba: la transformation du petit port de pêche de Libreville en une marina futuriste avec gratte-ciels, centres commerciaux, île artificielle... En attendant la reprise des travaux, un immense tas de sable obstrue l'horizon.

Récemment interpellé lors d'une émission à la télévision nationale, le ministre des Infrastructures, Magloire Ngambia, a admis que le gouvernement avait été "amené à revoir le plan de financement" du projet.

Selon lui, des négociations sont en cours entre l'Etat et la société chinoise chargée du chantier. "Nous ne sommes pas encore tout à fait d'accord", a-t-il relevé, assurant que le chantier devrait redémarrer. Sans toutefois dire quand.

- Chantiers en 'pause' –

Le cas du "Champ triomphal" est loin d'être isolé. Face à l'ampleur des impayés, les chantiers s'arrêtent les uns après les autres, des équipements de prestige aux logements sociaux.

A la Cité de la démocratie, immense domaine construit dans les années 1970 pour permettre à Libreville d'accueillir des sommets internationaux, les chantiers de rénovation sont en stand-by.

L'entreprise française Gregori International, chargée de réaliser un golf de luxe, a plié bagage et suspendu le contrat qui la liait à l'Etat. A côté, les ouvriers du groupe de construction turc Enka, qui construisaient un nouveau palais présidentiel, ont abandonné le bâtiment, arrêté au premier étage.

Quant à la première entreprise gabonaise de BTP, Socoba, elle a également mis en "pause" ses chantiers de logements sociaux à Libreville et à Port-Gentil.

Un audit mené début 2014 par le gouvernement a permis de recenser 1.700 milliards de Francs CFA (2,6 milliards d'euros) d'arriérés de paiement, dont 1.200 milliards (1,8 milliard d'euros) se sont révélés réellement exigibles.

Le reste concernait des surfacturations, des attributions douteuses de marchés publics, ou des facturations de services jamais réalisés.

Le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) a récemment alerté Paris, après avoir mené sa petite enquête: la dizaine d'entreprises interrogées cumulaient entre 100 et 200 millions d'euros de créances.
"Les montants sont tels qu'à un moment, les entreprises ne peuvent plus vivre. D'autant que deux tiers de ces dettes datent de plus d'un an", explique à l'AFP le président délégué du CIAN, Etienne Giros.
- 'Tensions de trésorerie' –

Des multinationales aux PME gabonaises, toute une chaîne se retrouve aujourd'hui paralysée. Nombre de petites entreprises qui n'ont pas été payées depuis des mois, notamment dans le secteur du BTP, sont en grande difficulté.

Selon Francis Evouna, président d'un syndicat de PME, le Conseil gabonais du patronat, "les ministres en charge de l'Economie et du Budget nous vantent une économie prospère", mais les dettes accumulées ont "entraîné la fermeture ou la cessation d'activités de plusieurs" PME.

Patron de Gim-BTP, Lino Carlos Boussamba en fait partie. Après avoir achevé des travaux sur un grand projet d'infrastructure dans l'est du pays mi-2013, sa société attend toujours le règlement de 1,5 million d'euros par l'Etat.

"J'ai dû mettre une quinzaine d'employés au chômage technique, en pleine rentrée scolaire de leurs enfants. Cela faisait six mois que je ne pouvais plus payer leurs salaires, je suis surendetté", raconte-t-il.
"L'Etat a toujours mis un certain temps à régler ses dettes, mais là, c'est du jamais vu", renchérit le directeur d'une grande entreprise, sous couvert d'anonymat.

Selon un rapport du FMI non rendu public, les dépenses d'investissement ont triplé avec l'arrivée au pouvoir d'Ali Bongo, qui a multiplié les grands projets, en 2009.

Le FMI pointe "des dépenses systématiquement revues à la hausse". Or, les recettes pétrolières, qui assurent 60% du budget de l'Etat, ont baissé de 5% depuis un an.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole de la présidence, Alain-Claude Bilie By Nzé, a reconnu "des tensions de trésorerie".

Elles sont selon lui surtout dues à des grèves à répétition aux douanes et au Trésor public.

Mais, assure-t-il, "les caisses (de l'Etat) ne sont pas vides", et "le Gabon dispose de réserves suffisantes pour face à un certain nombre de difficultés", d'autant que la dette extérieure reste supportable (à environ 25% du PIB).

L'Etat assure avoir commencé à payer ses factures.



L’ARTICLE DU PROPAGANDISTE DU RÉGIME, PROSPER OWONO, DANS MÉDIAPART


Gabon : la croissance économique gabonaise frise l'insolence depuis 2010

Malgré la crise économique mondiale, le Gabon dispose d’une économie forte, en croissance constante. La diversification de l'économie gabonaise est en effet l'une des priorités du Président Ali Bongo Ondimba.

Elle s'appuie sur de nombreux secteurs : agriculture, agroalimentaire, énergies renouvelables, transformation du bois, gestion durable des forêts et des eaux, formation, santé, BTP, etc...

La confiance des investisseurs internationaux

Depuis 2010, le Gabon bénéficie de la confiance des investisseurs dont la perception du risque gabonais sest significativement améliorée. Plusieurs contrats, portant sur des projets structurants, d'un montant de plus de 4 milliards de dollars, ont été signés depuis 2010 dans les secteurs du bois, de l'agriculture et des infrastructures. Les agences de notations reconnaissent la volonté de réforme du pays et la stratégie économique mise en place.

En avril 2012, lagence Fitch a ainsi revu la perspective du Gabon à « positive » et confirmé sa notation BB. « Le gouvernement accélère la diversification de l'économie pour se tourner vers le secteur manufacturier, avec des investissements massifs dans les infrastructures et la création de zones économiques spéciales. La mise en place de nouveaux dirigeants dans l'administration et les mesures visant à améliorer la gouvernance publique et attirer des investissements étrangers démontrent la volonté de réforme du pays, » indique Reuters à la publication des nouvelles notations de Fitch.

Cette confiance à l'international trouve sa justification dans le classement GCI, au travers de nombreux indicateurs : Faible impact des tracasseries administratives (19e place mondiale), crime organisé (31e), éthique des affaires (49e), téléphonie mobile (48e), épargne nationale brute/Pib (12e), dette publique/Pib (25e).

La croissance retrouvée

Depuis 2010 et après 2 années de fort ralentissement, léconomie gabonaise renoue avec une forte croissance, à 7,4% en 2012 (-2,7 en 2009). Preuve du succès de la politique du Gabon Emergent, le PIB non-pétrolier contribue désormais pleinement à ces bonnes performances.

Il connaît en effet une croissance à 2 chiffres qui dépasse, depuis 2 ans, celle du PIB pétrolier 2012 : 10,4% de croissance hors-pétrole vs 1.5% de croissance pour la production de pétrole. Cette croissance est portée par :

- Le secteur des mines

- La relance du secteur bois

- Les BTP, en particulier la construction des barrages hydro-électriques

- Les services qui soutiennent les secteurs cités précédemment

La structuration du territoire

Entre 2012 et 2016, quelque 175 projets « lourds » sont fléchés, pour un total de 20 milliards USD, dont 6 milliards sur le développement des routes (1700km) et 5,5 sur celui du réseau ferré (800 km).

Le Gabon disposera à l'horizon de 2016 de 3663 km de routes bitumées de qualité (soit 30% de son réseau routier) qui supportera 80% du trafic national de biens et de personnes.

Le plan directeur national dinfrastructures regroupe 21 grands projets, pour un investissement total estimé à plus de 12,236 milliards USD sur 6 ans.

Un bon climat d'affaires.

Le plan-cadre des affaires et appui au secteur privé se trouve au centre de laction gouvernementale, dans l'objectif de mettre ce secteur au centre du fonctionnement de la Chambre de commerce. Un audit général de la fonction publique a permis la suppression de milliers de postes fantômes, développant l'efficiente de la relation public-privé. Dans le classement GCI, le Gabon enregistre de bons indices, se situant parmi les 60 meilleurs mondiaux dans l'éthique des affaires, la sécurité, la transparence des actions gouvernementales, le process des conseils d'administration.

De grands projets Création de la zone économique spéciale de Nkok en partenariat public-privé avec la firme singapourienne Olam constituée de zones industrielles à 75% (scierie, ferraille, ciment, etc.) et de 25% de zones résidentielles et commerciales (675m dinvestissement par an attendus sur les trois prochaines années).

Construction du barrage de Poubara (160MW) près de Franceville pour alimenter la future usine de ferromanganèse de Moanda (investissement de 300m financé à 75% par la Chine et 25% par le Gabon) et d'une centrale thermique (105MW) à Port Gentil par une société israélienne ( 115m).

Pour utiliser les recettes et soutenir la croissance économique, le gouvernement a restructuré le Fonds pour les générations futures. Le Fonds d’investissements souverain quand à lui, sera désormais géré exclusivement par les Fonds d’investissements stratégiques (FGIS) nouvellement créés.

De plus, l’intérêt grandissant des investissements dans les marchés frontaliers ainsi que la stabilité et la richesse du Gabon sont de bons arguments pour attirer les partenariats avec le secteur privé.

Le point de conjoncture économique et les prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) font ressortir une situation excellente pour le Gabon.

En ce qui concerne la conjoncture économique, l’activité a été soutenue en 2013 dans la plupart des secteurs, hormis les produits d’exportation et les matériaux de construction.

Concrètement, dans le secteur primaire, la production nationale de pétrole brut s’est élevée à 11,014 millions de tonnes, soit une baisse de 5,3%, en raison des difficultés techniques rencontrées par les opérateurs et le déclin naturel des champs matures.

En revanche, l’activité minière s’est caractérisée par des résultats appréciables en raison de la conjoncture internationale favorable et de la montée en puissance du gisement de Ndjolé, avec une production de manganèse de 4 millions de tonnes (+27,7%).

Au niveau des secteurs secondaire et tertiaire, l’activité est globalement à la hausse, grâce à une demande soutenue du marché domestique, à l’exception des branches de fabrication de tabac, des lubrifiants et des matériaux de construction.

Concernant les prix à la consommation, l’inflation, mesurée par l’IHPC, a atteint une moyenne de 0,5% au mois de décembre 2013. En glissement annuel, les prix ont augmenté de 3,3%, imputable au relèvement des prix des postes «logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles» (10,6%), «transports» (3,4%) et «articles d’habillement et chaussures» (3,3%).

En 2013, le commerce extérieur du Gabon s’est caractérisé par une contraction des exportations en valeur (-4,6%) et un relèvement des importations (+3,4%). En conséquence, le solde commercial, bien qu’excédentaire de 2 794,3 milliards de francs CFA, a baissé de 9,4%.

Concernant les perspectives et prévisions économiques, la Cemac estime que l’économie gabonaise enregistrera une croissance de 7,1% pour l’année 2014 tirée essentiellement par le secteur hors pétrole (+8,5%) (BTP, mines, etc.). Le secteur primaire progresserait de 3,9% avec un pétrole à -0,9%, alors que le secteur secondaire afficherait 9,0% de taux de croissance et le tertiaire 8,8%.

En 2015, le taux de croissance serait de 8,5%, soutenu non seulement par les activités hors pétrole, mais aussi par le pétrole qui connaîtrait une croissance de 5,9%.

La demande globale devrait être soutenue en 2014 sous l’impulsion de l’investissement privé (+12,9%) qui prend le relais sur le public. De même, les exportations progresseraient de 3,7% et les importations de 5,4%, appuyées par les importations des biens d’équipement.

Ainsi, 2015 devrait connaître les mêmes tendances avec une demande globale en hausse et soutenue toujours par l’investissement privé (+13,4%). Les exportations seraient en hausse de 5,7%, alors que les importations croîtraient de 6,4%.

Les prix à la consommation sont projetés à 1,3% en 2014 contenus par les mesures gouvernementales de suppression de taxes sur certains produits de première nécessité. En 2015, les prix gagneraient un point pour se situer à 2,3%.

Pour ce qui est des finances publiques, le solde primaire sera excédentaire en 2014. Il est prévu une hausse des recettes totales en 2015, grâce aux mesures liées à la maîtrise des dépenses fiscales, à l’amélioration des capacités de recouvrement des services et à la modernisation des outils de travail des régies financières.

Les crédits à l’économie connaîtraient une forte progression (32,8%) traduisant les développements attendus du système bancaire et l’accroissement de son soutien au financement de l’économie.

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