BILIÉ BI NZE PRETENTDS TO NOT KNOW WHAT A DEMOCRACY IS. BILIÉ BI NZE FEINT DE NE PAS SAVOIR CE QU’EST UNE DÉMOCRATIE












English version

In a recent program on Africa 24 (which is doing an excellent job of covering the Gabonese presidential election by the way), Alain Claude Bilié Bi Nzé affirmed that Gabon was not a dictatorship; and that if Gabon was not democracy, then no democracy could be found on the surface of the earth (see the videos above). In hearing such stupidity, one can only smile.

By definition, Mr. Bilié Bi Nzé, a political system with no checks and balance, with no possibility of control of the behavior of the government officials; with rulers who regularly abuse their power, etc.; cannot be called a democracy, and is indeed a dictatorship. In such a system, mediocrity reigns and failure to account is normal. Increasingly, however, the Gabonese people are finding their voice and are speaking out against what can only be described as an authoritarian system. Such a system does not promote openness as the Constitution demands, but rather makes the country government into a closed space where fear stalks the corridors.

It is not Mr. Bilié Bi Nzé who would deny that this culture of fear of speaking out is part of Gabon’s parastatals, public institutions and the civil service. It starts with staff who are afraid to question why decisions are made, usually also when there are all-powerful bosses who brook no criticism and micro-manage everything, employees and outputs. It arises when inquiry findings are massaged and the truth besmirched. Those who are either unwilling or unable to follow this script for whatever reason are simply discarded. And so from generation to generation, the cycle perpetuates itself, with the same people staying in power.

In the Gabonese system, many public figures wear ignorance or a lack of education as a badge. They mocked ‘clever opponents’ who are beneath them in rank, and they proudly develop an anti-intellectualism and mediocrity culture that permeates national life. In this system, the rule of law is consistently undermined. That is the milieu we are in in Gabon. It is one in which the toxicity of the Ali Bongo presidency seeps into every public institution.

Frankly, much of this regime has become an embarrassing mess. Anything goes and there seems to be little thought at all among some ministers, who are not even trying to hold the line by not insulting our intelligence. Take the comments in these video by Mr. Bilié Bi Nzé on the arrest of the member of the civil society Mr. Yama. He said that Mr. Yama was being detained because he was throwing rocks at the police and that they have a video proving that. When told by Mr. Boudzanga that this description was a lie, because the latter was present when Mr. Yama was apprehended and that there was no rocks thrown by him, and challenged Mr. Bilié Bi Nzé to produce that video he supposedly had, an incoherent Mr. Bilié Bi Nzé went into and amateurish rambling and changed the subject.

One wonders if ministers such as Mr. Bilié Bi Nzé understand that when they speak, they do so on behalf of all of us? It’s a pretty worrying thought that such characters represent us at global meetings. In these dispiriting times, we have to remind ourselves that Gabon is far more than embarrassing ministers and failed matriculants heading up powerful government institution. We are also far more than a president engaging in fraud and corruption. But how do we stop the rot within the country, which mostly keeps the sycophants in, and the capable out? Dear readers, by getting of Ali Bongo, that’s how!




Version française

Dans une récente émission sur Africa 24 (qui notons-le, fait un excellent travail de couverture de l'élection présidentielle gabonaise), Alain Claude Bilié Bi Nzé a affirmé que le Gabon n'était pas une dictature; et que si le Gabon n'était pas accepté comme étant une démocratie, aucune démocratie ne pouvait exister sur la surface de la terre (voir les vidéos ci-dessus). En entendant de telles sottises, on ne peut que sourire.

Par définition, M. Bilié Bi Nzé, un système politique sans mécanismes de contrôle et d’équilibre, sans possibilité d’examen du comportement des officiels gouvernementaux; ayant des dirigeants qui abusent régulièrement de leur pouvoir, etc.; ne peut pas être appelé une démocratie, et est en effet une dictature. Dans un tel système, la médiocrité règne et l'absence de comptes à rendre est normale. De plus en plus, cependant, le peuple gabonais trouve sa voix et se prononce contre ce qui ne peut être décrit comme un système autoritaire. Un tel système ne favorise pas la transparence comme le veut les exigences constitutionnelles, mais transforme plutôt le gouvernement du pays en un espace fermé où la peur rôde dans tous les couloirs.

Ce n'est pas M. Bilié Bi Nzé qui niera que cette culture de la peur est omniprésente dans les entreprises parapubliques, les institutions publiques et la fonction publique, au Gabon. Sa conséquence est que le personnel a peur de demander pourquoi les décisions sont prises, généralement aussi les patrons tout-puissants ne supportent aucune critique et veulent tout micro-gérer, les employés et les activités. Sa conséquence est que les résultats d’enquêtes sont masqués et la vérité travestie. Ceux qui sont réticents ou incapables de suivre ce script pour une raison ou une autre, sont simplement écartés. Et ainsi de génération en génération, le cycle se perpétue avec les mêmes qui restent au pouvoir.

Dans le système Gabonais, de nombreuses personnalités publiques affichent leur ignorance et leur manque d'éducation comme un badge d’honneur. Ils se moquent des «opposants intelligents» qui sont en dessous d'eux en termes de rang social, et ils entretiennent fièrement un anti-intellectualisme et une culture de la médiocrité qui imprègne la vie nationale. Dans ce système, l'état de droit est constamment compromis. Tel est le milieu dans lequel nous sommes au Gabon. Il est celui par lequel la toxicité de la présidence d’Ali Bongo s'infiltre dans toutes les institutions publiques.

Franchement, ce régime est devenu un embarrassant gâchis. Tout y passe et il semble y avoir peu de réflexion chez certains ministres, qui n’essaient même plus de tenir la ligne en évitant d'insulter notre intelligence. Prenez les commentaires dans ces vidéos par M. Bilié Bi Nzé sur l'arrestation du membre de la société civile, M. Yama. Il a dit que M. Yama était détenu parce qu'il avait lancé des pierres sur la police et qu'ils ont une vidéo prouvant cela. Lorsqu'il lui a été dit par M. Boudzanga, que cette description était un mensonge, parce que ce dernier était présent lorsque M. Yama a été appréhendé et qu'il n'y avait pas de pierres lancées par lui, et Mr. Boudzanga de demander à M. Bilié Bi Nzé de produire cette vidéo dont il serait en possession ; un incohérent M. Bilié Bi Nzé est allé de manière décousue dans tous les sens, avec un déconcertant amateurisme et une fois embourbé, a changé de sujet.

On se demande si des ministres comme M. Bilié Bi Nzé comprennent que quand ils parlent, ils le font au nom de l’ensemble du pays? Il est assez inquiétant que ces personnages nous représentent aux réunions internationales. En ces temps déconcertants, nous devons nous rappeler que le Gabon est beaucoup plus que des ministres embarrassants et des échoués dirigeant de puissantes institutions gouvernementales. Nous valons aussi beaucoup plus qu'un président qui se livre à la fraude et à la corruption. Mais comment pouvons-nous arrêter la pourriture dans le pays, qui la plupart du temps fait la promotion des nullards et se débarrasse des gens capables? Chers lecteurs, en obtenant le départ d'Ali Bongo, voilà comment!

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