HAS ACCROMBESSI ALREADY RUN AWAY? ACCROMBESSI A-T-IL DÉJÀ DÉTALÉ ?






English version

Dear readers, we tell you right now that this blog does not believe a single word of the supposed illness of Accrombessi that is keeping him out of Gabon, in Morocco specifically. We just think this is one of the steps along the path of Ali Bongo’s fall.

Accrombessi is the one who has stashed the loot, in thousand billion CFA francs since 2009. The accounts are in his name, that of his wife and children, his brothers and cousins. Not to forget those on behalf of Seydou Kane and company, as we have learned in the "Panama Papers" case. If Ali Bongo loses power, he loses Gabon’s manna, to paraphrase Zibi-Abeghe. But if he loses Accrombessi, he loses everything he has stashed away in tax havens.

If Accrombessi knows that the end is near, that the French services have already signaled that they do not want a single shot in Gabon and that Ali Bongo must accept the verdict of the polls on 27 August (just a hypothesis for now), so the only thing remaining for Accrombessi to do is to anticipate and go to greener pastures, to wait there until the storm passes in Gabon and begin his new anonymous billionaire life, somewhere in Las Palmas or the Caribbean.

This is not the first time such a scenario of the anticipatory escape of the despot confidence man, would announce the end of a dictatorship in Africa. We still remember the last days of the Mobutu regime, while the latter was announcing on the Zairian State media, that he would destroy Kabila's forces, General Mahele, Chief of Staff of the Zairian Armed Forces, already was negotiating in the greatest secret, the surrender of his forces and the entry of Kabila in Kinshasa, without bloodshed (see the documentary: Mobutu King of Zaire). For General Mahele as a good patriot, the Mobutu regime was over and the blood of Zairean should not have been unnecessarily. Having heard of the preparations for the end of the regime, the first to flee was Kengo Wa Dondo, Mobutu’s great financier, who made off to Belgium where he had stashed his family. Belgium gave him a humanitarian asylum of 6 months pretexting that he was very ill (hey-hey, those famous illnesses which always show up at the right time). When Mobutu fell, Kendo-Wa Dondo had already turned into a successful businessman in Switzerland. When Mobutu died alone, isolated in Morocco, only a dozen people attended his burial; even those who had to buy his coffin cheated him; in order to steal some of the coffin’s money, they bought a small coffin. They had to force the body of Mobutu in the mini coffin for it to fit. Those he has made billionaires had already moved on to their various destinations.

The lesson here is important. Without power, Ali Bongo represents near to nothing for all the people that serve him as nominees. Without power, Ali Bongo has no way to force these people to return to him the money hidden in tax havens. Maixent Accrombessi falling seriously ill on the week of the election and goes to seek treatment in Morocco, where he has made significant investments in recent years, seems a little too coincidental to be true.

Our interpretation is that Accrombessi, feeling the wind change, would not like to be in Gabon during the night of the long knives, and feeling to be the scapegoat par excellence of the fall of the regime, has left the regime in a week before the election which will see the regime fall (if the French services keep their word). He has gone to Morocco to put its financial house in order, before leaving for a final destination more merciful, and enjoy the people’s dough, in peace and away from the prying eyes of those who like to meddle in what does not concern them, like us.

We think, dear readers, that Accrombessi has already fled Gabon!




Version française

Chers lecteurs, nous vous le disons tout de suite, ce blog ne croit pas un seul mot en la supposée maladie d’Accrombessi qui le maintiendrait hors du Gabon, au Maroc plus précisément. Nous pensons simplement que c’est une des marches qui arpentent le sentier de la chute d’Ali Bongo.

Accrombessi est celui qui a planqué le magot, en milliers de milliards de francs CFA depuis 2009. Les comptes sont en son nom, celui de sa femme et ses enfants, et ses frères et cousins. Sans compter ceux qui sont au nom des Seydou Kane et compagnie, comme nous l’a appris l’affaire « Panama Papers ». Si Ali Bongo perd le pouvoir, il perd la manne du Gabon comme dirait Zibi-Abeghe. Mais s’il perd Accrombessi, il perd tout ce qu’il a planqué dans les paradis fiscaux.

Si Accrombessi sait que les carottes sont cuites, que les services Français leur ont déjà signalé qu’ils ne veulent pas un seul coup de feu au Gabon et qu’Ali Bongo doit accepter le verdict des urnes le 27 Aout prochain (juste une hypothèse pour l’instant), alors il ne reste plus à Accrombessi qu’à prendre les devants et s’en aller vers des cieux plus cléments, attendre que la bourrasque passe au Gabon et d’entamer sa nouvelle vie de milliardaire anonyme quelque part à Las Palmas ou aux caraïbes.

Ce n’est pas la première fois qu’un tel scenario de la fuite anticipative de l’homme de confiance du despote, annoncerait la fin d’une dictature en Afrique. On se souvient encore des derniers jours du régime Mobutu, alors que ce dernier annonçait sur les ondes des media d’Etat Zaïrois, qu’il foudroierait les forces de Kabila, le General Mahélé, Chef d’Etat-Major des Forces Armées Zairoises, négociait déjà au plus grands secret la reddition de ses forces et l’entrée de Kabila dans Kinshasa, sans effusion de sang (voir le documentaire : Mobutu Roi du Zaïre). Pour le General Mahélé, en bon patriote, le régime Mobutu était fini et le sang des Zaïrois ne devait couler inutilement. Ayant eu vent des préparatifs de la fin du régime, le premier à décamper fut Kengo-Wa-Dondo, le grand argentier de Mobutu, qui déguerpit vers la Belgique où il avait déjà planqué toute sa famille. La Belgique lui offrit un asile humanitaire de 6 mois sous prétexte qu’il était très malade (tiens-tiens, ces fameuses maladies qui arrivent toujours au bon moment). Quand Mobutu tombe, Kendo-Wa-Dondo s’est déjà reconverti en homme d’affaires prospère en Suisse. Quand Mobutu meurt seul isolé au Maroc, seulement une dizaine de personnes assiste à son inhumation; mêmes ceux qui devaient acheter son cercueil l’ont roulé ; pour pouvoir bouffer les sous du cercueil, ils ont acheté un petit cercueil. Il a fallu forcer le corps de Mobutu dans le mini cercueil pour qu’il y tienne. Ceux qu’il a rendus milliardaires étaient déjà passés à autre chose dans leurs diverses destinations.

La leçon ici est importante. Sans le pouvoir, Ali Bongo ne représente rien ou presque pour tous les gens qui lui servent de prête-noms. Sans le pouvoir, Ali Bongo n’a aucun moyen d’imposer à ces gens de lui restituer les sommes d’argent cachées dans les paradis fiscaux. Maixent Accrombessi qui tombe gravement malade à une semaine des élections et va se faire soigner au Maroc, là où, il a fait d’importants investissements ces dernières années, nous semble un peu trop juste pour être vrai.

Notre interprétation est qu’Accrombessi sentant le vent tourner, ne voudrait pas être au Gabon pendant la nuit des longs couteaux, et se sentant le bouc émissaire par excellence de la chute du régime, vient de quitter le régime, à une semaine de l’élection qui verra ce régime tomber (si les services Français tiennent parole). Il est allé au Maroc mettre ses affaires financières en ordre, avant de partir pour une destination finale plus clémente, et bénéficier du pognon du peuple, en toute quiétude et loin des regards inquisiteurs de ceux qui aiment se mêler de ce qui ne les regarde pas, comme nous.

Nous pensons, chers lecteurs, qu’Accrombessi a déjà fui le Gabon !

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