THE CORONABUSINESS OF OIL COMPANIES IN GABON! LE CORONABUSINESS DES COMPAGNIES PÉTROLIÈRES AU GABON!
English version
Apparently,
in Gabon, the coronavirus pandemic would have allowed oil companies to increase
their revenues, by negotiating very profitable tax advantages with the
government of Ali Bongo. The result is that despite the pandemic, while small
Gabonese traders were confined and prohibited from any economic activity,
companies like Maurel & Prom, Total, Perenco and Assala Energy, took
advantage of their proximity to the Bongo regime, to guarantee and increase
their profitability.
These
companies first reduced their operating costs from the onset of the health
crisis, by laying off a large number of employees. Assala, for example, would
have gone from 450 full-time employees in normal periods to between 200 and 300
currently. In addition, the teams were working longer shifts.
It should
be remembered that when the employees of the oil companies are placed on
technical unemployment by their employers, their allowances are partly paid by
the Gabonese State.
Ultimately,
thanks to the coronavirus, the oil companies have knowingly reduced their
payrolls, which has allowed their cost to be lowered and, at the same time,
their profitability per barrel to increase significantly.
Additionally,
the oil companies have managed for several months to convince the Gabonese
state to charge the additional costs related to Covid-19 to a budget line that
would be covered by the finance ministry. Transport between Libreville and
Port-Gentil, logistics costs, as well as expenses related to catering for
employees, are also added to this special “Covid-19” budget line that the
Gabonese authorities have committed to cover. Finally, a certain number of
taxes will not be levied by the Gabonese tax authorities in order to compensate
the oil companies for the additional costs related to Covid-19.
The oil
sector in Gabon is the only one to benefit from such treatment from the Bongo regime.
These favors would have been granted to them by Nourredin Bongo-Valentin.
This is the
coronabusiness!
Version française
Apparemment, Au Gabon, la pandémie du coronavirus aurait permis aux compagnies
pétrolières d'accroître leurs revenues, en négociant de très profitables
avantages fiscaux avec le gouvernement d’Ali Bongo. Le résultat est que malgré
la pandémie, alors que les petits commerçants Gabonais étaient confinés et qu’on
leur interdisait toute activité économique, des compagnies comme Maurel &
Prom, Total, Perenco et Assala Energy, ont mis à profit leur proximité avec le régime
Bongo, pour garantir et augmenter leur rentabilité.
Ces compagnies ont d’abord réduit leur couts d’opérations dès le début de
la crise sanitaire, en mettant au chômage technique un grand nombre d’employés.
Assala serait par exemple passé de 450 salariés à plein temps en période
normale à entre 200 et 300 actuellement. De plus, les équipes travaillent plus
longtemps.
Il est à rappeler que lorsque les employés des compagnies pétrolières sont
mis en chômage technique par leurs employeurs, leurs indemnités sont en partie
payées par l'Etat gabonais.
En définitive, grâce au coronavirus, les compagnies pétrolières ont fait
sciemment chuter leurs masses salariales, ce a permis à leur coût de se réduire
et, par la même occasion, à leur la profitabilité par baril de s'accroître
significativement.
Additionnellement, les compagnies pétrolières sont parvenues depuis plusieurs
mois à convaincre l’Etat gabonais d'imputer les coûts supplémentaires liés au
Covid-19 à une ligne budgétaire qui serait prise en charge par le ministère des
finances. Le transport entre Libreville et Port-Gentil, les coûts logistiques,
ainsi que des dépenses liées au catering des salariés, sont également ajoutés à
cette ligne budgétaire spéciale "Covid-19" que les autorités gabonaises
se sont engagées à prendre en charge. Pour finir, un certain nombre de taxes ne
seront pas prélevées par le fisc gabonais afin de compenser les compagnies
pétrolières des coûts additionnels liés au Covid-19.
Le secteur pétrolier au Gabon est le seul à bénéficier d'un tel traitement
de la part du pouvoir Bongo. Ces faveurs leurs auraient été accordées par Nourredin
Bongo-Valentin.
C’est cela le coronabusiness !
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