THE NEGLIGENCE OF ROAD INFRASTRUCTURE BY THE REGIME IN POWER IN GABON! LA NÉGLIGEANCE DES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES PAR LE RÉGIME AU POUVOIR AU GABON!
Dear
readers, the images above show you the state of the road network between the localities
of Onga and Akiéni, in Haut-Ogooué.
These
photos are proof of the disintegration of an increasingly disjointed Gabonese
territory, depriving the population of control of their space and of access to
basic social services.
The tragedy
in Gabon, whose natural resources have never ceased to be noted, is summed up
in the distressing observation that the vast majority of the population lives
there, worse off today than 30-40 years ago.
Indeed,
the dilapidation of road infrastructure has accelerated the process of archipelization
of the national space, which has become a constellation of micro-territories,
cut off from each other, in which populations survive in an existence made of
under -development, pauperization and insecurity.
It has
been 50 years since the road network has been said by governments to be a
priority in Gabon; and the programming of the maintenance of the national road
network has been in a bad state for 50 years.
The roads
require constant surveillance, almost permanent maintenance; which implies the
existence of efficient intervention agencies within the State. In the 1970s,
the Ministry of Public Works had its own equipment which ensured the
maintenance of the national road network that was essentially dirt roads. It
was not a perfect method, but most of the time the roads across the country
were passable. People could travel without too much problem between Libreville
and Mouila by Barbier, or Libreville-Oyem by 404 pick up, in all seasons.
Today,
traveling by land in Gabon has become almost impossible. Why is what was
possible 40 years ago now impossible?
We will
not give up!
Version française
Chers lecteurs, les images ci-dessus vous présentent l’état du réseau
routier entre les localités d’Onga et Akiéni, dans Haut-Ogooué.
Ces photos sont la preuve du délitement d’un territoire Gabonais de plus en
plus désarticulé, privant la population du contrôle de son espace et d’un accès
aux services sociaux de base.
Le drame du Gabon, dont on ne cesse pourtant de noter les richesses naturelles,
se résume dans ce constat désolant que l’immense majorité de la population y
vit plus mal aujourd’hui, qu’il y a 30-40 ans.
En effet, le délabrement des infrastructures routières a accéléré le
processus d’archipellisation de l’espace national, qui est devenu une
constellation de micro-territoires, coupés les uns des autres, dans lesquels
survivent des populations dont l’existence est faite de sous-développement, de
paupérisation et d’insécurité.
Cela fait 50 ans que la route est dite par les gouvernants, être une priorité
au Gabon ; et cela fait 50 ans que la programmation de la maintenance du réseau
routier national, bat de l’aile.
Les routes exigent une surveillance sans relâche, un entretien quasi
permanent ; ce qui implique l’existence d’organismes d’intervention
performants au sein de l’Etat. Dans les années 70, le ministère des Travaux
Publics disposait de ses propres engins qui assuraient la maintenance du réseau
routier national qui était essentiellement latéritique. Ce n’était pas une méthode
parfaite, mais la plupart du temps, les routes du pays étaient praticables. On
pouvait voyager sans trop de problème entre Libreville et Mouila par Barbier, ou
Libreville-Oyem par 404 bâché, en toutes saisons.
Aujourd’hui, circuler par voie terrestre au Gabon est devenu quasiment impossible.
Pour quoi ce qui était possible il y a 40 ans est devenu impossible aujourd’hui ?
On ne lâche rien !
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