THE REPUBLICAN AND SOVEREIGN ASPECT OF THE SUIT AGAINST GEMALTO. L’ASPECT RÉPUBLICAIN ET SOUVERAIN DE LA PLAINTE CONTRE GEMALTO






English Version

In filing his lawsuit against the French group Gemalto, our compatriot Marc Ona Essangui has just posed an act not only of welcomed bravery, but also highly Republican and full of everything that is sovereign; and this on behalf of the Gabonese community, that is to say, you, me, us!

What does Republican mean? Today in our bruised Gabon, almost everyone presents themselves willingly as being "republican" even Marie Madeleine Mborantsuo (what a pity!), to the extent that this term no longer means anything. But the Republic is not just a word or an expression of a simple form of political regime. The Republic is primarily a system of values, a model of society, an ideal that requires faith on the part of citizens and their rulers. The term "republic" comes from the Latin "res publica" meaning "common thing". In modern democratic states, being Republican refers citizens to the requirement for honesty, freedom, integrity and equality. To be Republican is to subscribe to an ideal that is intended to contribute to the common good; the common good that will ultimately lead to the personal good of every citizen; to a nation where, for example, education would have a central role of being responsible for the formation of free and equal citizens, united around common values. A nation where the public interest will prevail over private interests. A nation where what unites us takes precedence over what divides us and in which the newspapers of the Presidency of the Republic do not call some Gabonese citizen born in Omboué, from a mother of the soil and fluent in Myene, Chinese.

What is sovereignty? Sovereignty is defined as the possession of the supreme authority, that is to say the right to dispose freely of oneself. In autocratic regimes, meaning in dictatorships, national sovereignty is confiscated by one person; this is the case in Gabon. In democracies, sovereignty resides in the people, who freely decides who should lead them and for how long. All citizens have the right to participate personally or through their elected representatives, to the building and preservation of this sovereignty.

Dear readers, the above complaint, filed by Marc Ona Essangui against Gemalto therefore, we can definitely conclude, is an act of sovereignty and republicanism. Why? Well dear readers, because it is a complaint filed on behalf of the community for a common prejudice to the collective national community and in the sole interest of that community. Every person, every citizen has a duty to file a complaint with the judicial authorities, as long as this citizen believes that their money, hereby the Public Treasury, has been diverted with the help of a company that has done bullshit projects while billing staggeringly. It is basically a misuse of public funds and this is the essence of the complaint of Mr. Marc Ona Essangui. The complaint makes perfect sense, because this compatriot believes that Gemalto has committed an act contrary to the collective interests of the Gabonese people. By this complaint, Mr. Marc Ona Essangui demonstrates that being a patriot is not only to love one’s country, but also and above all to be committed to the preservation of the national framework, whereas we find necessary to live together, for individual and collective empowerment and the exercise of good governance and democracy.

This law suit with a civil party, is based on two key charges: a) the diversion of public funds which saw Gemalto snapping up a trifle of about 40 billion CFA francs of Gabonese public funds; b) forgery of public documents, to the extent that Gemalto’s invoices were false given the biometric product delivered to Gabon which was a pale imitation of what should have been done.

By this complaint, Mr. Marc Ona Essangui reminds us that public funds cannot be used or made available to the friends of the President who have no intention of delivering the promised product to the Gabonese people.

Mr. Marc Ona Essangui, the free Gabonese citizens are with you. We must all be committed to rid Gabon of these looters, who have never been able to manage the national heritage wisely. Cheer up!


Version française

En déposant sa plainte contre le groupe français Gemalto, notre compatriote Marc Ona Essangui vient de poser un acte non seulement de bravoure à saluer, mais aussi hautement républicain et empreint de tout ce qu’il y a de plus souverain; et ce au nom de la collectivité Gabonaise, c'est-à-dire vous, moi, nous !

Que signifie le terme républicain ? Aujourd’hui, dans notre Gabon meurtri, tout le monde ou presque se dit volontiers « républicain », même Marie Madeleine Mborantsuo (quelle misère!), à tel point que ce qualificatif ne voudrait plus rien dire. Mais la République n’est pas qu’un mot, ni l’expression d’une simple forme de régime politique. La République est surtout un système de valeurs, un modèle de société, un idéal qui exige une foi de la part des citoyens et de leurs gouvernants. Le terme « république » vient du latin «res publica» qui signifie «la chose commune». Dans les Etats démocratiques modernes, être républicain renvoie le citoyen à l’exigence d’honnêteté, de liberté, de probité et d’égalité. Etre républicain revient donc à souscrire à un idéal qui entend concourir au bien commun; ce bien commun qui permettra à terme le bien personnel de chaque citoyen; dans une nation où par exemple, l’école tiendra un rôle central, chargé de la formation de citoyens libres et égaux, unis autour de valeurs communes. Une nation où l’intérêt général primera sur les intérêts particuliers. Une nation où ce qui nous unit primera sur ce qui nous divise et dans laquelle les journaux de la Présidence de la République ne traiteront pas certains Gabonais nés à Omboué, de mère du terroir et parlant couramment le Myené, de Chinois.

Qu’est-ce que la souveraineté? La souveraineté est définie comme la détention de l’autorité suprême, c’est-à-dire du pouvoir de disposer librement de soi-même. Dans les régimes autocratiques, c'est-à-dire dans les dictatures, la souveraineté nationale est confisquée par une seule personne; c’est le cas au Gabon. Dans les démocraties, la souveraineté est détenue par le peuple, qui décide librement de qui doit le diriger pendant un temps bien déterminé. Tous les citoyens ont le droit de concourir personnellement ou par leurs représentants électifs, à la formation et préservation de cette souveraineté.

Chers lecteurs, la plainte ci-dessus, déposée par Marc Ona Essangui contre la société Gemalto a donc, nous pouvons absolument conclure, vocation d’acte de souveraineté et de républicanisme. Pourquoi? Eh bien chers lecteurs, parce que c’est une plainte déposée au nom de la collectivité, pour un préjudice commun, collectif à cette collectivité nationale et dans l’intérêt exclusif de ladite communauté. Toute personne, tout citoyen, a le devoir de déposer une plainte auprès des autorités judiciaires, du moment que ce citoyen estime que son argent, ici le Trésor Public, ait été détourné avec le concours d’une entreprise qui a réalisé des projets bidons pour des facturations faramineuses. C’est en somme un détournement de deniers publics et c’est l’essence même de la plainte de Monsieur Marc Ona Essangui. Cette plainte a tout son sens, car ce compatriote estime que la société Gemalto a commis un acte contraire aux intérêts collectifs des Gabonais. Par cette plainte, Monsieur Marc Ona Essangui démontre qu’être patriote, c’est non seulement aimer son pays, mais c’est aussi et surtout être attaché à la préservation de ce cadre national, lieu que nous jugeons nécessaire au vivre ensemble, à l’émancipation individuelle et collective et à l’exercice de la bonne gouvernance et de la démocratie.

Cette plainte avec constitution de partie civile, repose sur deux chefs d’accusation essentiels: a) le détournement de fonds public qui a vu Gemalto faire main basse sur une bagatelle d’environ 40 milliards de francs CFA des fonds publics gabonais ; b) faux en écriture publique, dans la mesure où les factures présentées par Gemalto étaient fausses au regard du produit biométrique livré aux Gabonais qui n’était qu’une pâle imitation de ce qui aurait dû être fait.

Par cette plainte, Monsieur Marc Ona Essangui nous rappelle que les deniers publics ne peuvent servir ou être mis à la disposition des amis du Président qui n’ont aucune intention de livrer aux Gabonais le produit promis.

Monsieur Marc Ona Essangui, les Gabonais libres sont avec vous. Nous devons être tous engagés pour débarrasser le Gabon de ces pilleurs, qui n’ont jamais été capables de gérer le patrimoine national à bon escient. Courage !

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