AN ADVISOR TO ALI BONGO WRITES A LETTER TO THE EDITOR OF THE KENYAN NEWSPAPER "THE EAST AFRICAN". UN CONSEILLER D'ALI BONGO ÉCRIT UNE LETTRE Á L'ÉDITORIALISTE DU JOURNAL KENYAN "THE EAST AFRICAN"
English version
The East African is a well regarded independent Kenyan Newspaper and recently it published the 2011 Africa Leadership Scorecard ranking all African countries and their leaders. The methodology of this scorecard was extremely simple. The final score for a country was tabulated between 0 and 100% distributed in the following categories:
Mo Ibrahim Index – 15%
Democracy Index – 15%
Press Freedom Index – 15%
Corruption Index – 15%
Human Development Index – 5%
Political Index – 35%
Leaders of African countries were assigned letter grades based on their cumulative 0-100 score, obtained from the six indices. The best received ‘A,’ good performers got ‘B,’ passable leaders got ‘C.’ Leaders who were below standard received ‘D’ and ‘F.’ Two special categories were added to these grades: "the Intensive Care Unit" and "the Morgue". Leaders in this range represent the basket cases, and would need intense rehabilitation to be considered among the free and prosperous nations of the world. The notation was as follows:
100-70: A
70-60: B
60-50: C
50-45: D
45-40: F
40-30: Intensive Care Unit (ICU)
30-0: MORGUE
In that report, as you can see below, Gabon was listed as a country in dire need to be put in an intensive care unit (ICU) meaning that these indicators were all very bad for Gabon.
In response to this very clear, credible and well documented report by independent observers, an advisor of Ali Bongo by the name of Igor Simard, sent a letter to the editor of "The East Africa", complaining of the bad ranking received by Gabon. This letter is so ridiculous and full of nonsense that it discredits itself in the eyes of anybody who knows anything about Gabon. We are posting that letter below so our readers can find out just how desperate Bongo and his advisors are in trying to put some shine on their abysmal performance.
Below is the letter.
Letters: Reports of Gabon being in ICU greatly exaggerated!
Saturday, February 11 2012
I read with great interest your special report on the 2011 Africa Leadership Scorecard and would like to congratulate NMG for this innovative initiative.
However, your report struck me for two reasons. The West African leaders are predominantly ranked amongst the “bad students” in this year’s scorecard. I wonder whether this might be due to challenges in accessing the same level of in-depth information on these countries as you have for the East African countries?
Allow me to focus on my country and its leader, Ali Bongo Ondimba. The publication diagnosed him as headed for the “ICU”, though I can reassure you that he’s alive and kicking, as our country is progressing rapidly (5.5 per cent GDP growth for the past two years). President Ali Bongo Ondimba has been democratically elected, in an election considered by international observers to be free and fair, and he has neither extended nor broken any term limit since then as per your criteria.
With around $5 billion of FDI in the past two years coming from non-traditional trade and investment partners, Gabon has also created progressive policies for the development of infrastructure and the delivery of key services to its citizens. The hosting of the Africa Cup of Nations has also inspired my country to fast-track necessary infrastructure development in order to enable us to offer our African brothers and sisters a world-class welcome and international standard facilities.
President Ali Bongo Ondimba has built his vision for Gabon’s growth on the premise that reconciling environment protection and socio-economic development is critical if our development is to be sustainable and equitable. With 85 per cent of our territory covered by forest, we have managed to cap the rate of deforestation at just 0.01 per cent.
During COP17 in Durban, while many African countries were complaining about lack of funding from our development partners, President Ali Bongo Ondimba launched our Climate Plan, ensuring that our development path will be sustainable and presented our national achievement, as per his commitment in Copenhagen. President Bongo Ondimba has also partnered with reputed Singaporean firm, Olam, to open a Special Economic Zone dedicated to the timber industry, thus creating investment and employment opportunities while ensuring we add value locally to our natural resources.
I believe these innovative solutions could inspire other African nations and these are ideas that could be replicated across the continent. If Gabon has so much to offer in terms of leadership, perhaps the ICU diagnosis needs re-considering?
Igor Simard
Advisor to President Ali Bongo Ondimba of Gabon
Version française
The East African est un journal indépendant kenyan de bonne réputation qui a récemment publié le classement 2011 du leadership en Afrique, assignant une note à tous les pays africains et leurs dirigeants. La méthodologie de ce classement était extrêmement simple. Le score final pour un pays se situait entre 0 et 100% répartis dans les catégories suivantes:
Mo Ibrahim Index - 15%
Indice de la démocratie - 15%
Indice de liberté de la presse - 15%
Indice de la corruption - 15%
Indice de Développement Humain - 5%
Indice de politique - 35%
Les dirigeants des pays africains ont eu des notes sous forme de lettres en fonction de leur score cumulé de 0 à 100, obtenu à partir des six indices. Le meilleur a reçu 'A', les bons ont obtenu "B", les passables 'C.' Ceux qui étaient en dessous des normes ont reçu "D" et "F". Deux catégories spéciales ont été ajoutées à ces grades: "l'unité de soins intensifs" et "la morgue". Les dirigeants de cette gamme représentent les cas désespérés, et auraient besoin de réhabilitation intense pour être considérés parmi les nations libres et prospères du monde. La notation se présente comme suit:
100-70: A
70-60: B
60-50: C
50-45: D
45-40: F
40-30: Unité de soins intensifs (USI/ICU)
30-0: MORGUE
Dans ce rapport, comme vous pouvez le voir dans l'image au dessus, le Gabon a été classé comme un pays qui doit être mis dans une unité de soins intensifs (USI/ICU) ce qui signifie que ces indicateurs étaient tous très mauvais pour le Gabon.
En réponse à ce rapport très clair, crédible et bien documenté par des observateurs indépendants, un conseiller d'Ali Bongo par le nom d'Igor Simard, a envoyé une lettre à l'éditeur de "The East African", se plaignant du mauvais classement reçu par le Gabon. Cette lettre est tellement ridicule et pleine de bêtises qu'il se discrédite aux yeux de quiconque sait quelque chose sur le Gabon. Nous publions cette lettre ci-dessous afin que nos lecteurs puissent découvrir à quel point sont désespérés Ali Bongo et ses conseillers, dans leurs tentatives de mettre un peu d'éclat sur leur piètre performance.
Ci-dessous la lettre.
Lettres: Les rapports du Gabon étant en réanimation sont grandement exagérés!
Saturday, Février 11 2012
J'ai lu avec grand intérêt votre rapport spécial sur le classement 2011 des dirigeants africains et tiens à féliciter NMG pour cette initiative innovante.
Cependant, votre rapport m'a frappé pour deux raisons. Les dirigeants ouest-africains sont essentiellement classés parmi les "mauvais élèves" du classement de cette année. Je me demande si cela pourrait être dû à des difficultés d'accès au même niveau de l'information détaillée sur ces pays que vous auriez par rapport aux pays d'Afrique de l'Est?
Permettez-moi de me concentrer sur mon pays et son chef, Ali Bongo Ondimba. La publication l'a diagnostiqué lui comme un dirigeant nécessitant des "soins intensifs"; mais je peux vous rassurer qu'il est bien vivant et que notre pays progresse rapidement (5,5% de croissance du PIB pour les deux dernières années). Le Président Ali Bongo Ondimba a été démocratiquement élu, lors d'une élection considérée par les observateurs internationaux comme libres et équitables, et il n'a ni prolongé ni violé aucune limite de mandat, selon vos critères.
Avec près de 5 milliards de dollars d'IDE au cours des deux dernières années provenant de partenaires non-traditionnels, le Gabon a également créé des politiques progressistes pour le développement de l'infrastructure et la prestation de services clés à ses citoyens. L'organization de la Coupe d'Afrique des Nations a aussi inspiré mon pays d'accélérer le développement des infrastructures nécessaires pour nous permettre d'offrir à nos frères et sœurs africains quelques installations de classe mondiale et de norme internationale.
Le Président Ali Bongo Ondimba a construit sa vision pour la croissance du Gabon sur l'idée que la protection de l'environnement et le développement socio-économique sont essentiels pour que notre développement soit durable et équitable. Avec 85% de notre territoire couvert par la forêt, nous avons réussi à plafonner le taux de déforestation à juste 0,01%.
Pendant le COP17 à Durban, tandis que de nombreux pays africains se sont plaints du manque de financement de nos partenaires au développement, le Président Ali Bongo Ondimba a lancé notre Plan Climat, assurant que notre voie de développement sera durable et il a présenté notre réussite nationale comme il s'est engagé à le faire à Copenhague. Le Président Bongo Ondimba a également établi un partenariat avec une firme réputée de Singapour, Olam, pour ouvrir une zone économique spéciale dédiée à l'industrie du bois, créant ainsi des opportunités d'investissement et d'emplois tout en veillant à ajouter de la valeur au niveau local pour nos ressources naturelles.
Je crois que ces solutions innovantes pourraient inspirer d'autres pays africains et ce sont des idées qui pourraient être reproduites à travers le continent. Si le Gabon à tant à offrir en termes de leadership, le diagnostic de l'unité de soins intensifs ne pourrait-il pas être réexaminé?
Igor Simard
Conseiller auprès du Président Ali Bongo Ondimba du Gabon
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