SOUTH AFRICA IS STILL DETERMINED TO CAPTURE THE TOP AFRICAN UNION'S JOB. L'AFRIQUE DU SUD TOUJOURS DÉTERMINÉE Á SE SAISIR DE LA PRÉSIDENCE DE LA COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE







English version


Coming back from a mini-summit in Cotonou, Benin and after a brief stop in Angola to meet with Eduardo Dos Santos, the Angolan president, South African president Jacob Zuma declared that his country was still determined for its former Foreign Minister and current Home Affairs Minister, Nkosazana Dlamini-Zuma to take the African Union’s top. Jacob Zuma said the following:

"We are indeed determined to change the leadership of the African Union Commission, South Africa has never before made an attempt of holding this position, but this time there are serious issues that this commission needs to address and it needs strong leadership"

The current rules of the election of the president of that commission do not allow for either Dlamini-Zuma or Ping to run again. However these rules will be reviewed and changed and it is possible that the new format would allow previous contestant to run again. If that is the case, South Africa is signaling that its candidate would again be in the running. To prepare for that, the 15-member Southern African Development Community (SADC), which has never held the top position since the AU’s predecessor (OAU) body was formed in 1963, has thrown its weight behind Dlamini-Zuma and vowed to lobby hard ahead of a new vote at a June summit in Malawi. According to Jacob Zuma, South Africa prime objective is to:

"Consolidate the continental bloc of the AU into a formidable, premier, pan-African institution and improving cooperation with the UN on conflict resolution. South Africa also wants to push for a greater role for developing countries in world bodies like the UN. More importantly, we seek to reaffirm the independence of Africa from neo-colonial influences and interference from outside the continent, particularly by former colonial powers and other parties.”

It is very clear from these declarations that Jacob Zuma is indicating that South Africa would not allow another Francophone person that is dependent and beholden to France, to occupy this position. This was very evident when the SADC Foreign Ministers met in Cape Town, South Africa, on Sunday 12 February 2012, to consider the outcome of the elections for chair of the African Union (AU) Commission and strategize on the next election. Following that meeting it was announced that SADC planed to once again present Nkosazana Dlamini-Zuma as candidate for the position of chairperson of the AU Commission at the next AU Summit in Lilongwe, Malawi (23-30 June 2012). This announcement was done to temper any attempts by the Jean Ping camp to try to negotiate a backdoor settlement that would see South Africa withdraw its candidate. Many in the Jean Ping camp have expressed the opinion that the AU is facing a danger of serious division that can undermine the process of consensual politics preferred by most African countries. But South Africa point of view is that the old culture of consensual politics in Africa is over because it makes Africa very weak because the continent is governed by people who never have to face serious competition and vigorous challenges. For people like Thabo Mbeki, the former South African president, a new political culture needs to be fostered in Africa, one culture that would initiate political vibrancy and institutional accountability coming from African people and not former colonial powers.

It is almost a certainty that if the francophone countries resubmit Jean Ping as their candidate, there would be a rematch with Dlamini-Zuma, because South Africa would never accept that Jean Ping remains in office, having openly accused the Gabonese diplomat of indulging French interests in the Ivory Coast. South Africa continues to campaign on the idea that principled African governments should be favorably disposed towards the establishment of an independent and authentic African voice other than the ventriloquist from London, Paris and Washington that have been seen at the AU. This blog will continue to update you on the events leading to the next election.





Version Française


De retour d'un mini-sommet à Cotonou, au Bénin et après une brève escale en Angola pour rencontrer Eduardo Dos Santos, le président angolais, le président sud-africain Jacob Zuma a déclaré que son pays était toujours déterminé à ce que son ancien ministre des Affaires Étrangères et actuelles Ministre de L'intérieure, Nkosazana Dlamini-Zuma, prenne la tête de l'Union Africaine. Jacob Zuma a déclaré ce qui suit:

"Nous sommes en effet déterminés à changer la direction de la Commission de l'UA, l'Afrique du Sud n'a jamais fait une tentative d'obtenir cette position, mais cette fois il y a des problèmes graves sur lesquelles cette commission doit se pencher et il faut un leadership fort"

Les règles actuelles de l'élection du président de cette commission ne permettent ni à Dlamini-Zuma, ni à Jean Ping de se représenter. Toutefois, ces règles seront examinées et changées et il est possible que le nouveau format permettrait aux candidats précédents de se représenter. Si tel est le cas, l'Afrique du Sud est en train de signalre que son candidat serait de nouveau dans la course. Pour se préparer à cela, les 15 membres du Southern African Development Community (SADC), qui n'a jamais occupé la présidence continentale depuis le prédécesseur de l'UA (l'OUA) formé en 1963, a mis tout son poids derrière Dlamini-Zuma et a promis de faire un lobbying fort avant un nouveau vote lors du sommet de Juin au Malawi. Selon Jacob Zuma, l'Afrique du Sud a pour objectif premier de:

"Consolider le bloc continental de l'UA en une formidable institution panafricaine de premier plan et améliorer la coopération avec l'ONU sur la résolution des conflits. L'Afrique du Sud veut aussi faire pression pour un plus grand rôle pour les pays en développement dans les instances mondiales comme l'ONU. Plus important encore , nous cherchons à réaffirmer l'indépendance de l'Afrique face aux influences néocoloniales et aux interférences de l'extérieur du continent, en particulier par les anciennes puissances coloniales et les autres parties."

Il est très clair à partir de ces déclarations que Jacob Zuma indique que l'Afrique du Sud ne permettrait pas qu'un autre francophone qui est dépendant et redevable à la France, occupe ce poste. Ce fut très évident quand les Ministres des Affaires Étrangères de la SADC étrangères se sont réunis à Cape Town, Afrique du Sud, le dimanche 12 Février 2012, pour examiner les résultats des élections de la présidence de l'Union africaine (UA) et les stratégies pour la prochaine élection. Suite à cette réunion il a été annoncé que la SADC prévoyait de nouveau présenter Nkosazana Dlamini-Zuma comme candidat pour le poste de président de la Commission de l'UA, lors du prochain Sommet de l'UA à Lilongwe, Malawi (du 23 au 30 Juin 2012). Cette annonce a été faite pour tempérer les tentatives précoces du camp Jean Ping de négocier un règlement en catimini qui verrait l'Afrique du Sud retirer son candidat. Beaucoup dans le camp de Jean Ping, ont exprimé l'opinion que l'UA est confrontée à un danger de division grave qui peut compromettre le processus de la politique consensuelle préférée par la plupart des pays africains. Mais l'Afrique du Sud émet le point de vue que le temps de l'ancienne culture politique consensuelle en Afrique est révolue, parce qu'elle rend l'Afrique faible car le continent est gouverné par des gens qui n'ont jamais à faire face à une concurrence politique sérieuse et à des défis électoraux vigoureux. Pour des gens comme Thabo Mbeki, l'ex-président sud-africain, une nouvelle culture politique doit être encouragée en Afrique, une culture qui permette d'initier un dynamisme politique et une responsabilité institutionnelle provenant des populations africaines et non pas des anciennes puissances coloniales.

C'est presqu'une certitude que si les pays francophones presentent à nouveau Jean Ping comme candidat, il y aurait un match revanche avec Mme Dlamini-Zuma, parce que l'Afrique du Sud n'accepterait jamais que Jean Ping demeure en fonction, après avoir ouvertement accusé le diplomate gabonais de travailler pour les intérêts français en Côte d'Ivoire. L'Afrique du Sud continue de faire campagne sur l'idée que des gouvernements africains forts devraient être favorablement disposés pour la mise en place d'une voix indépendante et authentique pour l'Afrique, qui serait autre que le ventriloquisme provenant de Londres, Paris et Washington qui a été vu à l'UA. Ce blog va continuer à vous informer sur les événements conduisant à la prochaine élection.

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