ARE THE PEOPLE OF GABON CONDITIONED TO ACCEPT JUST ABOUT ANYTHING? LES GABONAIS SONT-ILS CONDITIONNÉS Á TOUT ACCEPTER?











English version


Many people, in the wake of the successful democratic succession in Senegal between Abdoulaye Wade and Macky Sall, are saying that the reason such a transition has not happened in Gabon is because unlike the Senegalese who have developed a genuine democratic culture, the Gabonese people for 44 years, have been told that it was acceptable to be ruled by a dictatorship and this acceptance has created a culture, a temperament and a socio economic context that allows feudalism to still thrive in Gabon.


The proponents of that conclusion point out that the prime evidence for such a culture can be clearly found in the in the political structure of the country. If one looks carefully, it is evident that the political structure of Gabon has a few big men at the top and everybody else is totally dependant on them materially and financially because there is not an independent way to have a good carrier within Gabon's public sector and to a large extent the private sector, if one disagrees openly with these big men at the top. This system creates a mentality in Gabon that allows these big men to buy even some of the most intelligent and theoretically independent minded people in Gabon. In a small nation like Gabon, such a pervasive system creates a mentality that is devastatingly passive and permissive. The entire political system is frozen in place and it is the activism of free citizen of the civil society that is keeping the country from becoming a total gulag where only one opinion can exist.


Because of the overpowering nature of this system, the population is left in despair and it is not surprising that because it has become so disillusioned with politics, the people are turning in droves to all kinds of religious sects that are promising miracles to them. In rural Gabon, even the traditional leaders that are the elders, no longer understand their roles and duties to their communities. They are now happy to be just paraded like fools by politicians who come to their communities asking for votes. In short the reality seems to be that Gabon truly lacks democratic leadership. Democratic leadership is not compatible with the tendency to worship the big men, especially when the same big man being worshiped misuses the people funds, steals the people's money, denies the people medicine in hospitals, reduces students education to a nonsense, while at the same time asking the people to clap for them, to respect them etc. Therefore, people in Gabon who cherish democracy, must work for democracy and strategize on ways to stand up to dictatorship. It is not good enough to just say "I am for democracy", it would be more helpful to join hands and work on behalf of the welfare of the Gabonese people in once and for all, eliminate this dictatorship that retards the development of the country and of its people.


If the Gabonese population values freedom, it should support those who take the initiative to fight the Bongo's dictatorship. The population needs to get rid of the mentality of fear intimidation, threats and abuse at the hand of the regime. Those in power need to be reminded that they would not brutalize the Gabonese people with impunity eternally and that a day will come when accountability will have to be taken into account. Those in ruling circles who think that they are immune to accountability, should be reminded that things are changing very quickly around the world and today's immunity may no longer be valid tomorrow. It is only when the Gabonese people would have shown the willingness to make these commitments, that we could see a real en to the principles of chameleon politics by self serving leaders who are only interested in helping themselves.


Even if it is true that there is a mentality of being passive in Gabon, the reality is that those in power must be made to realize that the days when they could claim to be chosen by god to lead Gabon are over and gone. They have failed to deliver development and they must be removed from power. The Gabonese people only live for 50 to 55 years on average and they cannot continue to have presidents staying in power for 42-44 years, and then anointing their kids to take over. This is unacceptable and must change.


So goes Gabon






Version Française


Beaucoup de gens, dans le sillage de la succession démocratique réussie au Sénégal entre Abdoulaye Wade et Macky Sall, disent que l'explication qu'une telle transition ne soit pas produite au Gabon se trouve dans le fait que, contrairement aux Sénégalais qui ont développé une véritable culture démocratique, on a dit au peuple gabonais pendant 44 ans, qu'il était acceptable d'être gouverné par une dictature et cette acceptation a créé une culture, un tempérament et un contexte socio-économique qui permet à la féodalité de prospérer au Gabon.


Les partisans de cette conclusion soulignent que la preuve d'une telle culture peut être clairement constatée en regardant la structure politique du pays. Quand on observe attentivement, il devient évident que la structure politique du Gabon a quelques grands barons au sommet et tout le reste du petit monde gabonais leur est totalement dépendant, matériellement et financièrement, car il n'est pas souvent possible de manière indépendante, d'avoir une bonne carrière dans le secteur public et dans une large mesure le secteur privé gabonais, si l'on n'est pas d'accord ouvertement avec ces grands barons. Ce système crée une mentalité au Gabon qui permet à ces barons de s'offrir les consciences, même des quelques personnes les plus intelligentes et théoriquement indépendantes d'esprit, qu'il y aurait au Gabon. Dans une petite nation comme le Gabon, un tel système omniprésent crée une mentalité qui est épouvantablement passive et permissive. Le système politique dans son ensemble est gelé en place et ce n'est que grâce à l'activisme des citoyens libres de la société civile que le pays ne devient pas totalement un goulag où existe une unique opinion.


En raison de la nature accablante de ce système, la population est laissée dans le désespoir et il n'est pas surprenant de voir que parce devenus tellement désabusés par la politique, les gens se tournent en masse vers toutes sortes de sectes religieuses qui leur promettent des miracles. Au Gabon, en milieu rural, même les chefs traditionnels ne comprennent plus leurs rôles et leurs devoirs envers leur communauté. On les voit maintenant enchantés d'être simplement paradés comme des imbéciles, par les politiciens qui viennent dans leur communauté demandant des votes. En bref, la réalité semble être que le Gabon n'a pas vraiment de leadership démocratique. Le leadership démocratique n'est pas compatible avec la tendance à vénérer les barons, surtout quand ces mêmes homme grand personnes abusent des fonds publics, vole l'argent du peuple, n'offrent pas la possibilité aux gens d'avoir des médicaments dans les hôpitaux, réduisent la formation des étudiants à un non-sens, tout en demandant en même temps aux gens de les applaudir, de les respecter, etc. Par conséquent, les gens au Gabon qui chérissent la démocratie, doivent travailler pour la démocratie et pour les stratégies de résistance à la dictature. Il n'est pas suffisant pas de dire "Je suis pour la démocratie», il serait plus utile de se joindre les mains et de travailler au nom du bien-être du peuple gabonais pour une fois pour toutes, éliminer cette dictature qui retarde le développement du pays et de ses habitants.


Si la population gabonaise possède des valeurs de liberté, il faut qu'elle soutienne ceux qui prennent l'initiative de lutter contre la dictature des Bongo. La population a besoin de se débarrasser de la mentalité de la peur de l'intimidation, des menaces et des mauvais traitements de la part du régime. Les gens au pouvoir doivent se rappeler qu'ils ne pourraient pas éternellement brutaliser le peuple gabonais avec impunité et qu'un jour viendra où il faudra rendre des comptes. Ceux dans les cercles dirigeants qui pensent qu'ils sont à l'abri de rendre des comptes, doivent se rappeler que les choses changent très rapidement à travers le monde et de l'immunité d'aujourd'hui peut ne plus être valable demain. Ce n'est que lorsque le peuple gabonais aurait montré la volonté de prendre ces engagements, que nous pourront observer la fin des caméléons politiques que sont les dirigeants égoïstes qui ne sont intéressés qu'a leurs propres gains.


Même s'il est vrai qu'il y a une mentalité de passivité au Gabon, la réalité est que les gens au pouvoir doivent se rendre compte que les temps où ils pouvaient prétendre à être choisis par Dieu pour diriger le Gabon sont plus que révolus. Ils n'ont pas réussi à assurer le développement du pays et ils doivent être écartés du pouvoir. Les Gabonais ne vivent que pendant environ 50 à 55 ans en moyenne et ils ne peuvent pas continuer à avoir des présidents qui restent au pouvoir pour 42-44 ans, puis donnent l'onction à leurs enfants pour prendre le relais. Cette situation est inacceptable et doit changer.


Ainsi va le Gabon

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