WHEN ALI BONGO CONGRATULATES MACKY SALL, MUST WE LAUGH OR CRY? QUAND ALI BONGO FÉLICITE MACKY SALL, DOIT-ON EN RIRE OU EN PLEURER?
Can Ali Bongo pretend to be as legitimate a President as Macky Sall?
Ali Bongo peut-il prétendre être un Président aussi légitime que Macky Sall?
Ali Bongo peut-il prétendre être un Président aussi légitime que Macky Sall?
English version
Following the decisive victory of Macky Sall in Senegal’s just-ended presidential elections, guess who extended warm congratulations to the victor? None other than Ali Bongo, the strongman of Gabon. Ain’t that funny? It is comical to this blog because Ali Bongo is incapable of emulating and demonstrating the exemplary conduct of both the outgoing President Wade and his successor, in managing this presidential election. Ali Bongo is incapable to understand that the respect of the will of the people in an election serves to reinforce the resilience of a country’s democracy and demonstrates to the entire world that politics even in Africa can be positively competitive when conducted on the basis of principles such as transparency, fairness and equal opportunity for all.
In congratulating Macky Sall for his victory, Ali Bongo only shows his willingness to continue to be a hypocrite and pay lip service to freedom and human rights, while simultaneously ruling Gabon in a very repressive and dictatorial manner. But Ali Bongo must know that his little schemes are not fooling anybody as the preponderance of the Gabonese people know who he truly is and the exact nature of his regime. He must also be made aware of the fact that the Gabonese people are far more lucid than he thinks and that his repressive tendencies have, just as recently demonstrated by university students, now reached the point of diminishing returns and the voice of the people will have to be increasingly taken into account. This regime must understand that it can no longer keep the people’s yearning for democracy contained or suppressed, because there seems to be a chain reaction at work as it turns out that everywhere one looks, there are those who are dissatisfied with various manifestations of injustice, demanding that they be taken into account. Worse, in situations like in Gabon where the disgruntled have no legal opportunity to express their complaints and be heard, the dissatisfied masses will ultimately have to organize the takeover of their country leadership. At the moment, Ali Bongo thinks that just because he controls the armed forces, he will be able to keep himself in power indefinitely. But he is sadly mistaken has even what seems to him to be at a moment a competitive advantage will predictability become a liability if the people were to mount a revolt against the regime. Another liability is going to be the support of foreign power such as France. Would France continue to back the Bongos or at what point would betting on such a regime become too risky as it is known that dictatorship always end up becoming too cumbersome?
Most Gabonese know that Ali Bongo will never be able to be fully commitment to the promotion of democratic governance because his stay in power is predicated by non-democratic methods. Therefore if Gabon must truly progress toward a place of real national unity, true peace and stability above all other interests, the Bongos must go away and fast. It was terribly disappointing to most Africans and Gabonese in particular to see 85-year old Abdoulaye Wade attempts to mess up a peaceful country and people, because he so much wanted what the people did not want him to have: a chance of dying in office the likes of Omar Bongo and Gnassingbe Eyadema. Fortunately, the people of Senegal did not allow Wade to take the country down with him. But so far, the people of Gabon have been far too lenient toward the Bongos by allowing them do what they please with the common good: the country. As far most thinking Gabonese are concerned, because of the way he came to power in 2009, Ali Bongo is already on the wrong side of history and there is nothing that he could do the change that fact. The Bongo regime has a way of proclaiming to be the opposite of what it really is, as a form of diversion from the truth and mind control technique they hope would keep the Gabonese people from perceiving reality. Ali Bongo congratulating Macky Sall is just such an example of wanting to appear appreciative of “democracy” while at the same time doing everything inside the country to kill any possibility of the growth of real democracy.
Ali Bongo is continuing the method of his father that consisted of conditioning the Gabonese population not to see what is real. The regime aim is to induce a "happy slave" mentality in the populace while subduing freedom of thought, a necessary illusion to maintain conformity to the culture of accepting that the Bongos continue to rule indefinitely. For this regime, the ideal citizen is a "happy slave", one that pays lip service to his/her freedom, but not actually BEING free, instead living a life of servitude and slavery to the higher authority of the Bongo family.
So goes Gabon
Version francaise
Suite à la victoire décisive de Macky Sall aux élections présidentielles qui viennent de se terminer Sénégal, devinez qui s’est rependu en chaleureuses félicitations au vainqueur? Nul autre qu’Ali Bongo, l'homme fort du Gabon. N'est-ce pas drôle? Pour ce blog, ce qui est comique est qu’Ali Bongo est incapable d'émuler et de démontrer une conduite exemplaire à celle à la fois du président sortant Wade et de son successeur, dans la gestion d’élections présidentielles. Ali Bongo est incapable de comprendre que le respect de la volonté du peuple dans une élection sert à renforcer l’enracinement de la démocratie dans un pays et démontrer au monde entier que la politique, même en Afrique, peut être positivement concurrentielle lorsqu'elle est menées sur la base de principes tels que la transparence, l'équité et l'égalité des chances pour tous.
En félicitant Macky Sall pour sa victoire, Ali Bongo démontre seulement sa volonté de continuer à être un hypocrite et feindre de se préoccuper de liberté et de droits de l'homme, tout en conduisant le Gabon d'une manière très répressive et dictatoriale. Mais Ali Bongo doit savoir que ses petites combines ne trompent pas grand monde et que la prépondérance du peuple gabonais sait qui il est vraiment et la nature exacte de son régime. Il doit également être mis au courant du fait que le peuple gabonais soit beaucoup plus lucide qu'il ne le croit et que ses tendances répressives ont, comme récemment démontré par les étudiants de l’université, désormais atteint le point de rendements décroissants et que la voix du peuple devrait être de plus en plus prise en compte, qu’il le veuille ou non. Ce régime doit comprendre qu'il ne peut plus contenir les aspirations du peuple à la démocratie, ni les réprimer, parce qu'il semble qu’une réaction en chaîne soit en cours, car quand on regarde partout, ceux qui sont insatisfaits des diverses manifestations d’injustice, exigent désormais d’être pris en compte. Pire encore, dans des situations comme au Gabon, où les mécontents n'ont pas la possibilité juridique d'exprimer leurs complaintes et d'être entendus, les masses mécontentes sauront finalement s'organiser et iront à l’abordage pour la reprise du leadership du pays. À l'heure actuelle, Ali Bongo pense que, simplement parce qu'il contrôle les forces armées, il serait en mesure de se maintenir au pouvoir indéfiniment. Mais il se trompe car même ce qui lui semble être en ce moment un avantage, de manière prévisible pourrait devenir un passif gênant si les populations étaient en mesure de monter une révolte contre le régime. Un autre paramètre va être le support des puissances étrangères, comme la France. Ce pays souhaiterait-il de continuer à soutenir les Bongos ou alors à quel moment parier sur un tel régime deviendrait-il trop risqué, quand on sait que les dictatures finissent toujours par devenir gênantes?
La plupart des gabonais savent qu’Ali Bongo ne sera jamais en mesure d'être pleinement engagé dans la promotion de la gouvernance démocratique, parce que son pouvoir est fondé sur des méthodes non-démocratiques. Par conséquent, si le Gabon doit vraiment progresser vers un espace d’unité nationale réelle, de vraie paix et stabilité au-dessus de tous les autres intérêts, les Bongos doit s'en aller et rapidement. Il fut terriblement décevant pour la plupart des Africains et gabonais en particulier, de voir l’octogénaire Abdoulaye Wade tenter de gâcher un pays et des gens pacifiques, parce qu'il voulait tellement ce que le peuple ne voulait pas lui donner: l’opportunité de mourir au pouvoir à la façon d'Omar Bongo et Gnassingbé Eyadéma. Heureusement, le peuple du Sénégal n'a pas permis que Wade entraine le pays avec lui. Mais jusqu'à présent, les gabonais ont été beaucoup trop clément envers les Bongos en leur permettant de faire ce qui leur plaît avec le bien commun: le pays. En ce qui concerne la plupart des Gabonais pensants, en raison de la façon dont il est arrivé au pouvoir en 2009, Ali Bongo est déjà du mauvais côté de l'histoire et il n'y a rien qu'il puisse faire qui changerait ce fait. Le régime Bongo a une manière de proclamer être le contraire de ce qu'il est vraiment, comme une forme de détournement de la vérité et une technique de contrôle mental qu'il espère efficace pour empêcher le peuple gabonais de percevoir la réalité. Ali Bongo félicitant ostensiblement Macky Sall est juste une manière de vouloir paraître soucieux de la «démocratie», alors que dans le même temps on fait tout à l'intérieur du pays pour tuer toute possibilité d’avènement d’une démocratie réelle.
Ali Bongo poursuit la méthode de son père qui consiste au conditionnement de la population gabonaise afin qu’elle ne décèle pas ce qui est réel. L'objectif du régime revient à induire une mentalité "d’esclave heureux" dans la population tout en sapant jusqu'à la liberté de penser, créant ainsi une illusion nécessaire au maintien de la conformité et de la culture d'acception que les Bongos continuent à gouverner indéfiniment. Pour ce régime, le citoyen idéal est un "esclave heureux", celui qui du bout des lèvres se dit libre, mais qui sait ne pas l’être réellement, car acceptant de vivre une existence de servitude et d'esclavage à l'autorité supérieure de la famille Bongo.
Ainsi va le Gabon
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