EDUCATION MUST BE A PRIORITY; BUT IN GABON, MONEY IS WASTED ON SILLY ENTERTAINMENT. L’ÉDUCATION DOIT ÊTRE UNE PRIORITÉ; MAIS AU GABON, L’ARGENT EST GASPILLÉ AUX DIVERTISSEMENTS ABSURDES
A Gabonese school like hundreds in the country, lacking almost in everything
Une école gabonaise comme des centaines d’autres dans le pays, manquant presque de tout
The « Tropicale Amissa Bongo », a cycling competition the Gabonese people can do without
La “Tropicale Amissa Bongo”, une course cycliste dont les gabonais se passeraient bien
English version
Given what is going on at the University of Libreville, where students and professors are refusing to resume classes until their demands are met by the government and where armed soldiers are in essence occupying and terrorizing the campus, it is highly incongruous that the very same regime that is saying that it cannot provide scholarships to all deserving students, that it cannot provide all professors with adequate working conditions, can finance a very expensive cycling extravaganza, with professional teams imported from Europe and housed in the best hotels and eating the best food; all this at the expense of the Gabonese treasury. Of course the Bongo family is going to say that the cycling competition “Tropicale Amissa Bongo” is funded with their “private” money. But every Gabonese person knows that as far the Bongo family is concerned, there is no private money. Their fortune comes from the Gabonese treasury and thus the cycling competition is being paid for with the Gabonese people’s money while Gabonese students are professors cannot learned and teach adequately because of lack of good learning and teaching conditions. This is the apex of absurdity.
Thinking Gabonese people are so tired of this regime touting that it is for education and seeing Ali Bongo and Seraphin Moudounga just about attempt to kill the dreams of so many young people, by refusing to them the opportunity to learn. What Ali Bongo and Seraphin Moundounga do not understand is that ultimately, the Gabonese budget belongs to the people and not the Bongo family. It is inadmissible for most Gabonese people to see those young people on the economic margins because their families don’t have enough money, further suffer the humiliation of losing the opportunity to continue to receive a scholarship, just because they happen to be 27 years old, while some Frenchman who happens to be a professional cyclist, can come to Gabon for a few days, all-expense paid by the Gabonese tax payer. The Gabonese people should be at the center of how the national treasury money is being spent; instead we all see how our collective money and dilapidated by an irremediably corrupt family. If it was not clear to all before, we hope that by know, the Gabonese people realize that this regime has no notion of the meaning or the understanding of “the role of government” in a country. If this regime understood the role of government, it would have its financial priorities in the right order. A cycling competition can never take precedent upon the lives of student and professors.
Dear readers, all educators would tell you that a strong education system is the cornerstone for fostering a strong citizenry that can lead to community economic success. No country has ever made progress if its citizen were neglected and if the government refused to invest in its youths. This means in simple terms that Gabon needs to make education a priority in order for its economy to thrive. Given the actions taken by this regime since 2009, it can be said that Ali Bongo and his cronies have consistently refused to commit to excellence in education and they have preferred for Gabon to continue to slide back into mediocrity. It does not make sense to see Ali Bongo cut scholarships to thousands of students as he did in 2010 and as he doing now, while at the same time saying that he will improve education. How can he improve education by making students and professors more destitute?
So goes Gabon
Version française
Compte tenu de ce qui se passe à l'Université de Libreville, où étudiants et professeurs refusent de reprendre les cours jusqu'à ce que leurs revendications soient satisfaites par le gouvernement et où des soldats armés sont, en substance, en train d’occuper et semer la terreur sur le campus, il est très incongru que le même régime qui dit qu'il ne peut pas offrir des bourses à tous les étudiants méritants, qu'il ne peut pas fournir à tous les professeurs des conditions de travail adéquates, préfère financer une très couteuse course cycliste de prestige, avec des équipes professionnelles importées d'Europe, logées dans les meilleurs hôtels et mangeant la meilleure nourriture; tout cela au frais du trésor gabonais. Bien sûr, la famille Bongo va dire que la compétition "Tropicale Amissa Bongo" est financée avec leur fonds «privés». Mais tout gabonais sait qu’en ce qui concerne la famille Bongo, il n'y a pas d'argent privé. Leur fortune vient de la trésorerie gabonaise et donc cette compétition cycliste est payée avec l'argent du peuple gabonais pendant que les étudiants gabonais et leurs professeurs ne peuvent ni apprendre, ni enseigner dans de bonnes conditions, en raison du manque de cadre d’apprentissage et d’enseignement adéquat. C'est le sommet de l'absurdité.
Les gabonais pensants sont tellement fatigués d’entendre ce régime vanter qu'il est pour l'éducation, mais de constater qu’Ali Bongo et Séraphin Moudounga continuent leurs tentatives de tuer le rêve de tant de jeunes, en leur refusant les moyens d'apprentissage. Ce qu’Ali Bongo et Séraphin Moundounga ne comprennent pas, c'est que finalement, le budget du Gabon appartient au peuple et non à la famille Bongo. Il est inadmissible pour les gabonais de voir ces jeunes déjà économiquement en marge, parce que leurs familles n'ont pas assez d'argent, subir en plus l'humiliation de perdre la possibilité de continuer à recevoir une modeste bourse, tout simplement parce qu'ils ont 27 ans , au moment où certains Français qui se trouve être cyclistes professionnels, peuvent venir au Gabon pour quelques jours, tous frais payés par le contribuable gabonais. Les Gabonais devraient être au centre de la façon dont l'argent du trésor national est dépensé ; mais on assiste plutôt au spectacle de la dilapidation de notre argent collectif par une famille irrémédiablement corrompue. Si ce n'était pas clair pour tous avant, nous espérons que maintenant, le peuple gabonais se rend compte que ce régime n'a aucune notion de la signification ni la compréhension du "rôle d’un gouvernement" dans un pays. Si ce régime comprenait le rôle d’un gouvernement, il aurait ses priorités financières dans le bon ordre. Une compétition cycliste ne peut jamais prendre le pas sur la vie des étudiants et des professeurs.
Chers lecteurs, tous les éducateurs vous diront qu’un système éducatif solide est la pierre angulaire pour la promotion d'une citoyenneté vigoureuse qui puisse mener à la réussite économique de la collectivité. Aucun pays n'a jamais fait de progrès si ses citoyens étaient négligés et si le gouvernement refusait d'investir dans la jeunesse. Cela signifie en termes simples que le Gabon a besoin de faire de l'éducation une priorité s’il tient à ce que son économie prospère. Compte tenu des mesures prises par ce régime depuis 2009, on peut dire qu’Ali Bongo et ses acolytes ont toujours refusé de s'engager vers l'excellence dans l'éducation et ils préfèrent que le Gabon continu à glisser vers l'arrière, vers plus de médiocrité. Voir Ali Bongo couper des bourses à des milliers d'étudiants comme il le fit en 2010 et comme il le fait en ce moment, n'a aucun sens ; alors que dans le même temps, il dit améliorer l'éducation. Comment peut-il améliorer l'éducation en rendant les élèves et les professeurs plus démunis?
Ainsi va le Gabon
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