ATTEMPTING TO DEFEND THE INDEFENSIBLE WITH THE ABSURD. ESSAYER DE DEFENDRE L'INDEFENDABLE PAR L'ABSURDE








English version

In 2009, Ali Bongo seized power in Gabon, after a so called presidential "election". However, despite the fact that many observers have flatly said that these elections were fraudulent, Ali Bongo and his friends and acolytes pretend that he is somehow a legitimate president who should remain in power for as long as he desires. When confronted with the fact that in 3 years, Ali Bongo has shown a propensity for mismanagement, violation of various civil rights and other dictatorial tendencies, his defenders in his government and sympathizers, inevitably try to defend his conduct, even when those actions are clearly wrong or obviously counterproductive, as everybody saw when air Accrombessi was seized in Benin, or when it became known that one of Ali Bongo's first action was the purchase of a €100 million propriety in Paris. These kinds of people defending Ali Bongo in a way that defies logic are called "apologists". Most of them perform this duty as a matter of their professional obligations, such as the people who work at Gabon Television or L'Union. They have no choice but have to parrot the official line. For others, it is simply a matter of survival. They know that if they do not praise Ali Bongo and his family, they would never be able to succeed in Gabon. Therefore, they use all kinds of ridiculous rhetorical ploys to justify even the worst case of misconduct by the Bongos, as good for Gabon.

Here are a few examples of the type of absurdities Ali Bongo's sycophants are using to justify his misconduct.

1. "Despite its repressive character, the Ali Bongo regime is shaking things up in the country" (when asked what are they shaking exactly and how that benefits most Gabonese people, Ali Bongo's supporters are speechless)

2. "You can say what you want about Ali Bongo, but at least Gabon is not at war," (this is a recurrent argument and when we ask them to use the same analogy in North Korea and say that the regime of North Korea is good because that country is not at war, they suddenly realize their idiocy)

3. "Give Ali Bongo time to put his project for Gabon to work before you can criticize him. Wait until 2016 during the next presidential election" (this is the strangest and most amusing argument because these people seem to be suggesting that rigging elections is justified if the person doing it happens to have some kind of project for the country).

We can go on an on with tens of examples but the idea is that those who oppose Ali Bongo are somehow ungrateful is an absurd one. One has to wonder if these people actually check to see if the dictatorship they so happily rush to praise and defend even offers any of the benefits they are proclaiming. Does Gabon even possess a good education or medical system? Is Ali Bongo even putting such systems in place? It is one thing to say it and another to show it. Do such people even care? Of course not. The point of their argument is less about logic and reason, but just about the defense of a sickening totalitarian regime that provides them with their livelihood. Because of this, they have a bizarre unwillingness to accept that those who consider Ali Bongo to be a criminal are, finally, in the right. The fundamental question that these people refuse to answer is whether progress in Gabon would be easier without the crushing, despotic regime. The ultimate of the argumentative absurdity appears when Ali Bongo defenders pretend that by incarcerating students or persecuting journalists, he is protecting law and order and thus is protecting the "republic". But these people do not even realize the irony of the fact that they are pretending that by being a dictator, Ali Bongo is protecting a “republic” that does not exist. Under the Bongo regimes, there is no republic in Gabon. The so called “administration" has neither independence nor power. All the affairs of the state are controlled from the presidential palace. The parliament and other institutions exist only on paper and are led by people who are only clients of the Bongos. Therefore, it would be interesting to know which “republic” Ali Bongo is defending.

Ali Bongo's regime knows that it is utterly discredited and that they cannot win the hearts of the Gabonese people, because the population knows too well the true nature of that regime. Therefore, whatever kind rosy picture is painted by Ali Bongo sycophants, the ugliness of their regime cannot be covered.

So goes Gabon


Version française

En 2009, Ali Bongo a pris le pouvoir au Gabon, après une soi-disant "élection" présidentielle. Toutefois, en dépit du fait que de nombreux observateurs ont ouvertement déclaré que ces élections étaient frauduleuses, Ali Bongo, ses amis et acolytes prétendent qu'il est en quelque sorte un président légitime qui devrait rester au pouvoir aussi longtemps qu'il le désire. Lorsqu'ils sont confrontés du fait qu'en 3 ans, Ali Bongo ait démontré une propension à la mauvaise gestion, à la violation des droits civils et autres tendances dictatoriales, ses défenseurs dans son gouvernement et ses sympathisants, forcément essaient de défendre sa conduite, même lorsque ses actions sont clairement néfastes ou évidemment contre-productives; comme tout le monde a pu constater lorsqu'air Accrombessi a été arraisonné au Bénin, ou quand il fut dévoilé que l'une des premières actions d'Ali Bongo a été l'achat d'une propriété de 100 millions € à Paris. Ce type de persone qui défendent Ali Bongo d'une manière qui défie la logique, est appelée "apologiste". La plupart de ces gens s'acquittent de ce devoir par obligation professionnelle. C'est le cas de ces personnes qui travaillent à Gabon télévision ou L'Union. Ils n'ont pas le choix, mais doivent répercuter la ligne officielle. Pour d'autres, c'est tout simplement une question de survie. Ils savent que s'ils ne louent pas Ali Bongo et sa famille, ils ne seraient jamais en mesure de réussir au Gabon. Par conséquent, ils utilisent toutes sortes de stratagèmes rhétoriques ridicules, pour justifier même les pires des cas d'inconduite de la part des Bongos, comme étant des bonnes choses pour le Gabon.

Voici quelques exemples du type d'absurdités que les laudateurs d'Ali Bongo utilisent pour justifier son inconduite.

1. "En dépit de son caractère répressif, le régime Ali Bongo est en train de faire bouger les choses dans le pays" (quand on lui demande ce qui bouge exactement et en quoi précisément cela intervient au bénéfice des gabonais, les partisans d'Ali Bongo sont sans voix)

2. "Vous pouvez dire ce que vous voulez à propos d'Ali Bongo, mais au moins le Gabon n'est pas en guerre," (il s'agit d'un argument récurrent et quand nous leur demandons d'utiliser la même analogie en Corée du Nord et de dire que le régime de la Corée du Nord est bon parce que ce pays n'est pas en guerre, ils réalisent soudain leur idiotie).

3. «Donnez a Ali Bongo le temps de mettre en œuvre son projet pour le Gabon avant de lui reprocher quoi que ce soit. Attendez jusqu'en 2016 au cours de la prochaine élection présidentielle" (c'est l'argument le plus étrange et le plus amusant parce que ces personnes semblent suggérer que truquer des élections soit justifié si la personne qui le fait se trouve à avoir un projet pour le pays).

Nous pouvons énumérer des dizaines d'exemples, mais l'idée absurde que veulent répandre les louangeurs d'Ali Bongo, est que ceux qui s'opposent à lui sont en quelque sorte ingrats. On peut se demander si ces gens ont effectivement vérifié si la dictature qu'ils se précipitent si joyeusement à louer et à défendre offre même les prestations et avantages qu'ils proclament. Est-ce que le Gabon possède un bon système éducatif ou médical? Ali Bongo est-il réellement en train de mettre en place ces systèmes? C'est une chose de le dire et une autre de le démontrer. Mais est-ce que ces gens-là s'en soucient même? Bien sûr que non. Le point de leur argument repose moins sur la logique et la raison, que sur le principe de la défense d'un régime totalitaire fétide, qui néanmoins leur fournit leurs moyens de subsistance. Pour cette raison, ils ont du mal à accepter que ceux qui considèrent Ali Bongo comme étant un criminel, soient dans le vrai. La question fondamentale à laquelle ces personnes refusent de répondre est de savoir s'il serait plus facile que le Gabon fasse des progrès sans l'écrasement subit par le pays sous le poids d'un régime despotique. Le nec plus ultra de l'absurdité argumentative apparaît lorsque les défenseurs d'Ali Bongo postulent que par l'incarcération des étudiants ou la persécution des journalistes, Ali Bongo protège l'ordre public et est donc en train de défendre la «république». Mais ces gens ne réalisent même pas l'ironie du fait qu'ils disent qu'en étant dictateur, Ali Bongo protège une «république» qui n'existe pas. Sous les régimes Bongo, il n'y a pas de république au Gabon. La soi-disant "administration" n'a ni l'indépendance ni les pleins pouvoirs. Toutes les affaires de l'Etat sont contrôlées par le palais présidentiel. Le parlement et les autres institutions n'existent que sur le papier et sont dirigées par des gens dont les seuls clients sont les Bongos. Par conséquent, il serait intéressant de savoir quelle «république» Ali Bongo est en train de défendre.

Le régime Ali Bongo sait qu'il est complètement discrédité et qu'il ne peut pas conquérir le cœur du peuple gabonais, parce que la population connaît trop bien la vraie nature de ce régime. Par conséquent, quelle qu'elle que soit le tableau idyllique qui est peint par les courtisans d'Ali Bongo, la laideur de ce régime ne peut pas être recouverte.

Ainsi va le Gabon

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