WHILE ALI BONGO AND HIS FRIENDS GESTICULATES; GHANA, A REAL DEMOCRACY BECAME THE WORLD FASTEST GROWING ECONOMY. PENDANT QU’ALI BONGO ET SES COMPÈRES GESTICULENT; LE GHANA, UNE VRAIE DÉMOCRATIE, EST DEVENU LE PAYS Á L’ÉCONOMIE Á CROISSANCE LA PLUS RAPIDE DU MONDE
English version
Economists tell us that in terms of growth, there is no spontaneous generation. Even in oil producing countries, there is no possibility to go from nothing to emerging status by just snapping fingers. In Gabon, Ali Bongo is keeping the Gabonese people dancing to the tune of their promised emerging status by 2025, that is in a mere 13 years. All of this is good and well, but before a country becomes an emerging economy, there are signs that such a country should demonstrate in order for economist to classify it as a pre-emerging economy. Economists define Pre-Emerging Market Countries (PEMC) as countries in the process of creating market conditions to international business, high level of investment and increased control relative to good governance. These are conditions that attract international business and this is the mechanism that occurred in China, India, Russia and Brazil before they became emerging economies. One country in Africa has just made that remarkable leap into the status of pre-emerging economy, that country is democratic Ghana. In fact, in 2011, Ghana was the world fastest growing economy, beating China.
Ghana is a country with a nascent and stable democracy that is now qualified to be classified as a PEMC. Economists predict that if Ghana’s current trajectory continues, it is going to become an emerging country by 2020, which is 8 years from now. However, Gabon that is lagging more than 20 years behind Ghana in almost all indicators of governance and diversification of the economy is declaring that it would become a full blown emerging economy by 2025. How could this be, given that contrary to Ghana, Gabon seems to be going in the opposite direction in terms of governance?
Renaissance Capital, a market research firm headquartered in Greenwich, Connecticut, USA, is the global leader in providing institutional research and investment management services to investors. Contrary to rating agencies that get paid by the countries or companies they have to rate, market research firms have more credibility because they use real and published economic data to make their estimates and advise their investors. It is Renaissance Capital that has just published on 11 April 2012, the list of the world growing economies. The first thing to notice as you can see in the graphs above, is that Gabon is not on the list. This means that the Gabonese economy is not growing, despite what Ali Bongo and his echo chamber are telling you. In 2011, Ghana was the fastest growing economy in the world. The second thing is that Ghana, of all countries, saw an economic growth of about 14% in 2011. This spike in Ghana’s growth was helped by that country new oil industry, but also because unlike other oil producers in Africa like Gabon, Ghana actually has a much more diversified economy with a strong agricultural sector (third producer of cocoa in the world), a strong mining sector (an important producers of gold), a growing true middle class that is entrepreneurial, a large and dynamic population and a strong infrastructure with excellent roads allowing goods and services to be delivered throughout the country. Oh yes, a vibrant democracy that allows power to be given to the person that is truly elected by the people. While Ghana outpaced China in 2011, this trend is supposed to stay the same in 2012, but Ghana’s growth would slow down to 8.5% while China would be at 8%. Then in 2013, it is estimated that China and India would again overtake Ghana, but that country will remain economically healthy going forward with consistent growth above 6% yearly. South Africa, the continent’s largest and most diversified and mature economy, grew at 4% in 2011, and is projected to grow at 3% in 2012 and then bounced back to 4% in 2013.
The moral of the story is that there is no serious economist who is touting Gabon as a potential emerging country, except for people Ali Bongo pays to say exactly that. This should make you very suspicious of their numbers and estimates.
Version française
Les économistes nous disent qu’en termes de croissance, il n'y a pas de génération spontanée. Même pour les pays producteurs de pétrole, il n'y a pas de possibilité de passer de rien à pays émergent en claquant seulement des doigts. Au Gabon, Ali Bongo fait danser les gabonais sur l'air de leur nouveau statut de pays émergent, promis d'ici 2025, ce qui est à peine dans 13 ans. Tout cela est bien beau, mais avant qu'un pays ne devienne une économie émergente, il y a des signes que ce pays devrait démontrer pour que les économistes le classent comme économie pré-émergente. Les économistes définissent les économies pré-émergentes (PEMC, acronyme anglais) comme étant des pays dans le processus de création des conditions du marché propices au commerce international; pays ayant un niveau élevé d'investissement et un contrôle accru et strict par rapport à la bonne gouvernance. Ce sont des conditions qui attirent les milieux d’affaires internationaux et c'est le mécanisme qui eut lieu en Chine, en Inde, en Russie et au Brésil avant que ces pays ne deviennent des économies émergentes. Un pays en Afrique vient de faire ce saut remarquable vers le statut d’économie pré-émergente, ce pays est le très démocratique Ghana. En fait, en 2011, le Ghana a été l'économie mondiale en plus forte croissance, il a battu la Chine.
Le Ghana est un pays avec une démocratie naissante et stable qui est maintenant classé PEMC. Les économistes prédisent que si la trajectoire actuelle du Ghana continue, il va devenir un pays émergent d'ici à 2020, c'est-à-dire dans 8 ans. Cependant, le Gabon qui accuse plus de 20 ans de retard sur le Ghana dans presque tous les indicateurs de gouvernance et de diversification de l'économie, est en train de déclarer qu'il serait émergent en 2025. Comment cela pourrait-il être possible, étant donné que contrairement au Ghana, le Gabon semble aller dans la direction opposée en termes de gouvernance?
Renaissance Capital, une firme de recherche de marchés basée à Greenwich, Connecticut, aux USA, est le leader mondial dans la fourniture de la recherche institutionnelle et des services de gestion de placements pour investisseurs. Contrairement aux agences de notation qui sont payés par les pays ou les sociétés qu'elles notent, les entreprises d'études de marchés ont plus de crédibilité car elles utilisent de vraies et librement publiées données économiques, pour faire leurs estimations et ainsi conseiller leurs investisseurs. C’est Renaissance Capital qui vient de publier le 11 Avril 2012, la liste des économies en pleine croissance dans le monde. La première chose à remarquer, comme vous pouvez le voir sur les graphes ci-dessus, est que le Gabon n'est pas sur la liste. Cela signifie que l'économie gabonaise ne croit pas, malgré ce qu’Ali Bongo et sa chambre d'écho vous disent. En 2011, le Ghana était l'économie en plus forte croissance du monde. La deuxième chose est que le Ghana, de tous les pays, a connu une croissance économique d'environ 14% en 2011. Cette hausse de la croissance du Ghana a été aidé par la nouvelle production pétrolière, mais aussi parce que, contrairement autres producteurs de pétrole en Afrique comme le Gabon, le Ghana a une économie beaucoup plus diversifiée, avec un secteur agricole fort (troisième producteur de cacao dans le monde), un solide secteur minier (un important producteur d'or), une vraie classe moyenne grandissante et ayant l'esprit d'entreprise, une forte et dynamique population et une infrastructure solide avec d'excellentes routes permettant que les biens et services soient distribués dans tout le pays. Oh oui, une démocratie vivace qui permet à la population de remettre le pouvoir à la personne qui est vraiment élue par elle. Alors que le Ghana a dépassé la Chine en 2011 en terme de taux de croissance, cette tendance est censée rester la même en 2012, mais la croissance du Ghana va ralentir à 8,5% tandis que celle de la Chine serait à 8%. Puis en 2013, il est estimé que la Chine et l'Inde devraient à nouveau dépasser le Ghana, mais ce pays restera économiquement saint et irait de l'avant avec une croissance constante au-dessus de 6% par an. L’Afrique du Sud, l’économie la plus importante, la plus diversifiée et mature sur le continent, a eu un taux de croissance de 4% en 2011, et devrait croître de 3% en 2012, puis a rebondir à 4% en 2013.
La morale de cette histoire est qu'il n'y a pour le moment, aucun économiste sérieux qui vante le Gabon comme pays émergent potentiel, sauf pour ces personnes sulfureuses qu’Ali Bongo paie pour dire exactement cela. Ce constat devrait vous rendre très méfiants de leurs chiffres et estimations.
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