THE RANTINGS OF BILE BI NZE REGARDING WATER AND ELECTRICITY. LES ÉLUCUBRATION DE BILIE BI NZE EN CE QUI CONCERNE L'EAU ET L'ÉLECTRICITÉ
English version
Alain Claude Bilie Bi Nze, Ali Bongo's spokesman, recently gave his weekly press conference, which has often served as a springboard for telling public opinion that all was well in Gabon and that no crisis condition was palpable. But reality has finally caught up with Bilie Bi Nze and his boss, because no normal person could conceive that it is common that one of the largest oil producers in Africa for 40 years, should be paralyzed by a landslide in its single highway following a rainfall similar to dozens falling per year in the country; no one can argue that it is normal for a city like Libreville to be deprived of water for several days while rainfall and hydrographic circumstances literally making the country into a castle of natural water; no observer can justify the many outages suffered by those who have access to electricity in Gabon, and the bulk of the population which still has no access to electricity. No, Mr. Bilie Bi Nze, you now cannot claim that there is no crisis in Gabon. The Gabonese people live the crisis in their everyday lives.
Bilie Bi Nze and Ali Bongo could tell that father who wrote to us this weekend, that there is no crisis in Gabon. This fellow had sent us an email sharing with us his frustration when returning home from work in a taxi in heavy rain, he had to remove his shoes and roll up his pants to cover the distance between the taxi's stop and his home, because the court was flooded and muddy; but his anger was greater when once sheltered under his roof, he found that tap water was not flowing so he could wash his hands and feet. Bilie Bi Nze and Ali Bongo could try to explain to the Gabonese people id they should consider this recurring situation as inevitable or a curse, or if sustainable solutions are possible?
Having realized that the Gabonese people were fed up, during his press conference Bilie Bi Nze tried to project the image of a regime sensitive to the concerns of the people. Thus he said that Ali Bongo's regime suggested that the people respond to disturbances of running water distribution, by initiating lawsuits against SEEG for damages. This blog believes that given the importance of water as necessary to vitality, whether animal, human or plant, and that each time SEEG does not provide water to the population, they are literally putting lives in danger. But we can not remain indifferent to the hypocrisy of Bilie Bi Nze who presents SEEG as solely responsible for this situation, because, dear readers, you know that since 1997, SEEG is a partnership between Veolia at 51% and Gabonese partners at 49%. We can imagine who these Gabonese holding 49% of shares of SEEG, are. This is a great hypocrisy of the regime to point the finger toward SEEG when we know that the SEEG is their partner in their work to torture the Gabonese people. Telling people to bring complaints against SEEG is a way for the government not to take responsibility and deal with the situation once and for all. The question this blog poses to Bilie Bi Nze and to the regime is as follows: if SEEG compensates people, something we want them to do, would the problem be solved? What is the solution in the medium and long term? It is not enough to make announcements to give people the impression that the regime reacts when he does in fact nothing.
Gabon is one of the best watered countries in the world. Hundreds of rivers meander the country. What is Gabon's energy policy today? The answer should not be just announcements but a plan with verifiable costs. The water can come from rain, lakes, rivers, streams, modern wells, dams etc. This water must be transported, stored and treated to make it drinkable. Everyone sees that in Gabon, the ability to obtain water is overflowing, so if there are any shortcomings, they have to come from the leadership which is unable to establish an effective delivery system for the people. Here is the evidence against which Bilie Bi Nze cannot find any justification.
Version française
Alain Claude Bilie Bi Nze, le porte parole d'Ali Bongo, était récemment devant la presse pour sa conférence de presse hebdomadaire, qui lui a souvent servi de tremplin pour vouloir faire croire à l'opinion que tout allait bien au Gabon et qu'aucune condition de crise n'y était palpable. Mais la réalité a fini par rattraper Bilie Bi Nze et son patron, car aucune personne normalement constituée ne pourrait concevoir qu'il soit usuel qu'un pays comptant parmi les plus grands producteurs de pétrole en Afrique depuis 40 ans, soit paralysé par un éboulement sur son unique route nationale suite à une adverse comme il en tombe des dizaines par an dans le pays; personne ne peut soutenir qu'il soit normal qu'une ville comme Libreville soit privée d'eau pendant plusieurs jours alors que la pluviométrie et l'hydrographie du Gabon en fait littéralement un véritable château d'eau naturelle; aucun observateur ne peut justifier les trop nombreux délestages dont sont victimes ceux qui ont accès à l'électricité au Gabon, et la trop grande proportion de la population n'ayant toujours aucun accès à l'électricité. Non, M. Bilie Bi Nze, il vous est maintenant impossible de prétendre qu'il n'y a pas de crise au Gabon, car les gabonais vivent la crise au quotidien.
Que Bilie Bi Nze et Ali Bongo expliquent à ce père de famille qui nous a écrit ce weekend, qu'il n'y a pas de crise au Gabon. Ce compatriote nous a envoyé un email pour nous faire part de sa frustration quand rentrant chez lui après le travail en taxi sous une pluie abondante, il a dû enlever ses chaussures et retrousser son pantalon pour parcourir la distance séparant l'arrêt du taxi et sa maison, parce que la cour était inondée et boueuse; mais sa colère fut grande quand une fois à l'abris sous son toit, il constata que l'eau du robinet ne coulait pas pour qu'il puisse se laver les pieds et les mains. Que Bilie Bi Nze et Ali Bongo expliquent aux Gabonais s'ils doivent considérer cette situation récurrente comme une fatalité ou une malédiction; ou alors si des solutions durables sont envisageables?
Ayant compris que les gabonais en avaient ras le bol, au cours de sa conférence de presse, Bilie Bi Nze a tenté de projeter l'image d'un régime attentif aux préoccupations des gabonais. C'est ainsi qu'il a déclaré que le régime Ali Bongo suggérait aux populations de répondre aux perturbations de distribution d'eau en menant des actions judiciaires contre la SEEG pour dommages et intérêts. Ce blog pense que vu l'importance de l'eau comme nécessaire à la vitalité, qu’elle soit animale, humaine ou végétale; et qu'a chaque fois que la SEEG ne fourni pas d'eau aux populations, celles-ci sont littéralement en danger. Mais nous ne pouvons rester indifférents à l'hypocrisie de Bilie Bi Nze qui nous présente la SEEG comme unique responsable de cette situation, car chers lecteurs, vous êtes sans savoir que depuis 1997, la SEEG est un partenariat entre Veolia à 51% et des partenaires gabonais à 49%. Nous pouvons imaginer qui sont ces gabonais détenant les 49% des parts de la SEEG. C'est donc une belle hypocrisie du régime de pointer la SEEG du doigt quand on sait que la SEEG est leur partenaire dans leur œuvre de torture des populations. Dire aux populations de porter plaintes à la SEEG est une façon pour le gouvernement de ne pas prendre ses responsabilités et régler cette situation une bonne fois pour toute. La question que ce blog pose à Bilie Bi Nze et au régime est la suivante: si la SEEG dédommage les populations, chose que nous souhaitons, est-ce que le problème serait résolu? Quelle est la solution à moyen et long terme? Il ne suffit pas de faire des annonces pour donner aux gens le sentiment que le régime réagit alors qu'il ne fait rien.
Le Gabon est l’un des pays les mieux arrosés du monde. Des centaines de cours d’eau serpentent le territoire national. Quelle est la politique énergétique du Gabon aujourd'hui? La réponse ne devrait pas être des annonces mais un plan chiffré et vérifiable. L’eau peut provenir de la pluie, des lacs, des rivières, des fleuves, de puits modernes, de barrages etc. Cette eau doit être transportée, stockée et traitée pour la rendre potable. Tout le monde voit qu'au Gabon, la capacité d'obtention d'eau est surabondante; donc s'il y a des manquements, c'est que le leadership est incapable de mettre sur pied un système de fourniture efficace pour les populations. Voici l'évidence face à laquelle Bilie Bi Nze ne peut se justifier.
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