HOW WOULD THE GABONESE REGIME EXPLAIN THE HOLE ON THE LEFT SIDE OF AMADOU YOGNO CHEST? COMMENT LE RÉGIME GABONAIS VA EXPLIQUER LE TROU SUR LE FLANC GAUCHE DU THORAX D’AMADOU YOGNO?


Pictures of Amadou Yogno showing an opening above the heart
Photos d’Amadou démontrant l’ouverture sur le thorax au-dessus du cœur



English Version



The Gabonese authorities continue to innovate. We are witnessing world premieres all-round, not only in the field of medicine where we are told that coroners in front of more than 100 witnesses, having recognized organs to be morphologically human, were in fact wrong as far of the species of mammals was concerned, body parts such as hearts and reproductive parts in their human versions were eventually transformed into elephant trunk’s meat by the Gabonese judicial system without any care for the public’s common sense; they are innovating also the world of criminal investigations, where the importance of the evidence is no longer linked to their proximity in time and place to the crime itself, no; the truth is now the product of the plush offices of the regime’s nomenklatura, probably the sponsors of these crimes to begin with; and then we see a great innovation in terms of communication where the same people who accept the existence and authenticity of a photo of a clearly and undoubtedly mutilated body, come a week after, without humor, claim that the body in question showed no signs of foul play.



Dear readers, if the tragic events of the Amadou Yogno case prove anything, it is that the Gabonese government can cares less about the good sense of the people and that only our organs, your organs, are of interest to them and that these people in power would go to any length to have these organs make up amazing and incredible lies to cover up their crimes. They know they are invulnerable and act accordingly.



Remember, dear readers, that during the Sylvia Bongo’s hypocritical march last May, members of the family of the deceased, Amadou Yogno, with representatives of the Bamun comunity, a society component of Cameroon, participated in the event, holding placards on which were stapled pictures of the deceased, some of his lifeless body. What is important here is to note that these pictures were taken from the victim's body as found in nature, before moving or transporting it to another location. So these are pictures that are the true facts speaking of the death of Amadou Yogno. These are pictures that tell us what was done to him. It should also be noted that the authenticity of these pictures suffers from no challenge because they were taken at the time of the discovery of the body in the presence of all witnesses and were made available to journalists, the police, the courts etc... For all those who were able to observe these photos, there is no doubt about the mutilating nature of the stigmas presented by the body when it was discovered. This is what was indeed concluded by all official initially assigned to handle the case. The medical services said there was removal of organs; the local police said the same thing and local legal services concurred in a hat trick. The icing on the cake were the confessions of the murderers who did not hesitate to point the finger at a famous purveyor of human organs for his brotherhood, a handyman of the Bongos, Rigobert Ikamboyat Ndeka.



But dear readers, did we really need the validation of medical services, of those judicial agents, or police forces that went to see the body where it was found in nature? When the pictures that was brandished by the Bamun community during the Sylvia Bongo’s march, clearly allow us to distinguish an opening on the left side of the chest of the deceased, just above the heart (photo above). Today, in an attempt to sanitize the crime and launder it for Rigobert Ikamboyat Ndeka, we are told that the body was intact and at its discovery showed no stigma of ritual murder. Dear readers, what explains this opening on the chest above the heart? How the regime will explain that? Will they tell us that it is hyenas and vultures of Ndjolé which made the chest incision? What other exercise of folkloric explanations are we going to be subjected to in the coming days as Ikamboyat Ndeka, one of the henchmen of Ali Bongo, must be exonerated at all cost?





Version Française



Les autorités gabonaises continuent d’innover. Nous assistons à des premières mondiales tous azimuts, non seulement dans le domaine de la médecine où on nous dit que les légistes devant plus de 100 témoins, ayant reconnu des organes morphologiquement humains, se sont en fait trompés d’espèces de mammifères, car ces organes qui étaient des cœurs, et des appareils reproducteurs en version humaine, ont fini par être transformés en viande de trompe d’éléphant par le système judiciaire gabonais qui vraisemblablement n’a que faire du bon sens de l’opinion; innovation aussi dans le monde des enquêtes criminelles, où l’importance des pièces à conviction n’est plus liée à leur proximité en temps et en lieu, du crime lui-même, non; la vérité est dorénavant le produit des bureaux cossus de la nomenklatura du régime, probablement commanditaire de ces crimes; et puis grande innovation en terme de communication où les mêmes personnes qui acceptent l’existence et l’authenticité d’une photo d’un corps visiblement et indubitablement mutilé, viendront une semaine après dire sans humour, que le corps en question ne présentait aucun stigmate.



Chers lecteurs, si les tragiques péripéties de l’affaire Amadou Yogno prouvent une chose, c’est que le régime gabonais se fiche royalement du bon sens de la population et que seuls nos organes, vos organes, les intéressent et que ces gens de pouvoir soient près à tout pour les obtenir quitte à fabriquer des mensonges ahurissant et invraisemblables pour couvrir leurs crimes. Ils se savent invulnérables et agissent comme tel.



Souvenez-vous, chers lecteurs, que lors de la marche de récupération de Sylvia Bongo en Mai dernier, des éléments de la famille du défunt Amadou Yogno en compagnie de représentants de la communauté Bamoun, une des composantes sociétales Camerounaise, avaient participés a l’évènement, brandissant des pancartes sur lesquelles étaient agrafées les photos du défunt, dont certaines de son corps sans vie. Ce qui est important ici c’est de noter que ces photos avaient été prises du corps de la victime tel que découvert dans la nature, avant tout déplacement ou transport vers un autre endroit. Ce sont donc ces photos qui sont les véritables faits parlant de la mort d’Amadou Yogno. Ce sont ces photos qui nous disent ce qui a bien pu lui être fait. Il faut aussi souligner que l’authenticité de ces photos ne souffre d’aucune contestation car elles ont été prise au moment de la découverte du corps en présence de tous les témoins et ont été mise à la disposition des journalistes, de la police, des tribunaux etc. Pour tous ceux qui ont pu observer ces photos, il n’y a aucun doute sur le caractère mutilateur des stigmates que présentait ce corps à sa découverte. C’est ce qu’avaient d’ailleurs conclu tous les officiels initialement affecté à s’occuper de cette affaire. Les services médicaux ont dit qu’il y avait prélèvement d’organes, la gendarmerie locale a dit la même chose et les services judiciaires locaux ont renchéri dans une passe de trois. La cerise sur le gâteau furent les aveux des exécutants qui n’hésitèrent pas à pointer du doigt un célèbre pourvoyeur en organes humains pour sa confrérie, un des hommes à tout faire des Bongo, Rigobert Ikamboyat Ndeka.



Mais chers lecteurs, avions-nous vraiment besoin des validations des services médicaux, de celles des agents du parquet ou des confirmations des gendarmes allés constater la dépouille dans la nature? Quand sur les photos que brandissait la communauté Bamoun lors de la marche de récupération de Sylvia Bongo, nous pouvons tous clairement distinguer une ouverture sur le côté gauche de la cage thoracique du défunt, juste au-dessus du cœur (photo ci-dessus). Aujourd’hui, dans une tentative d’aseptisation du crime et de blanchissage de Rigobert Ikamboyat Ndeka, on nous dit que le corps était intact à sa découverte et ne présentait aucun stigmate de crime rituel. Chers lecteurs, qu’est ce qui explique cette ouverture sur le thorax au-dessus du cœur ? Comment le régime va nous expliquer cela ? Vont-ils nous dire que ce sont les hyènes et les vautours de Ndjolé qui ont fait cette incision au Thorax? Par quel autre exercice d’explications folkloriques allons-nous avoir droit dans les jours qui viennent car il faut à tout prix disculper Ikamboyat Ndeka, l’un des hommes de main d’Ali Bongo?

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