THE FAILURE OF GABON OIL COMPANY, ANOTHER FEAT FOR ALI BONGO. L’ÉCHEC DE GABON OIL COMPANY, UNE AUTRE PROUESSE D’ALI BONGO




Sonangol (Angola; photo: Tempo)



GEPetrol (Equatorial Guinea; photo: Emporis)



English version

A popular adage says of a useless person that they would be unable to find sand in the desert. In its literal and figurative meaning, this adage is consistent with the nullity of Ali Bongo’s performance in the management of public affairs in Gabon. The specific case we will discuss in this post is that of Gabon Oil Company.

The announcement of its creation was made in 2010 in a thunderous way. Ali Bongo said that this national oil company would be responsible for monitoring the state participation in the Gabonese oil industry and managing the exploration, exploitation and distribution of hydrocarbons. But that, dear readers, was the official version. In fact, Ali Bongo created Gabon Oil Company to both maintain control over the oil sector which is highly strategic as generating the bulk of the country's revenues; but mostly to double lock this sector for his sole benefit by imposing a family management; since one is better served by themselves. It is therefore not surprising to see that immediately after, Ali Bongo proceeded to the appointment of Serge Toulekima, a relative from Bongoville, as head of the new company. This parent was also accountable to only Ali Bongo and Accrombessi Maixent. The board was also riddled with people whose only skill was to belong to the family or the Freemasons.

Then the water flowed under bridges and time did its sanitizing work; which is to allow the truth to come to the surface. The Gabonese people saw that this illustrious company in fact existed only on paper and symposia; yet the supposed leaders were well paid. What was happening? Two years went by and nothing on the horizon; not a drop of oil sold by that company in an oil country; this was quite a feat! In the Olympics of underperformance, Ali Bongo would have been the record holder in all categories!

It was not until December 2012 that this company was announced to have actually started its activities in absolute total opacity; without any control! Two years later, in 2014, it was made public that the company generated in all and for all less than one billion CFA francs of income. Yes dear readers, less than a billion a year in an oil country having that officially produced 242,000 barrels of oil a day in 2012; a year during which oil prices averaged 114 dollars. In total, 242,000 barrels per day produced in 2013 by all the oil companies have an absolute value of 27.588 million dollars, or almost 14 billion CFA francs a day. Knowing that there are 365 days in the year and that oil is pumped every day that God makes, gives a total of 5110 billion CFA francs that was generated. Of this total value, Gabon Oil Company has been able to present revenues of less than one billion, that is to say of approximately less than 0.0195% of the possible total. In mathematics, this is called an infinitesimal value; or an imperceptible value. We are not even at the microscopic level, but at the atomic level of the infinitely small.

Closer to home, in Angola, there is Sonangol, the Angolan national oil company that is so powerful it has 30 branches worldwide, including offices in Houston in the USA, London in England, Hong Kong, Rio de Janeiro in Brazil, etc. Sonangol had annual revenues of 33.7 billion dollars in 2011, according to Bloomberg business magazine. Dear readers this is about 16.85 trillion CFA francs in one year there.

Even closer, in neighboring Equatorial Guinea, there is GEPetrol which is the national oil company of that country. This company is responsible for 35% of all oil exports from Equatorial Guinea. Which gave it annual revenues in 2013 hovering around 2,257 billion CFA francs.

Dear readers, the Angolan national oil company earned over 16,000 billion in oil revenues in 2013, that of Equatorial Guinea more than 2,000 billion in the same year; while the geniuses who run the one of Gabon say they have earned less than one billion CFA francs during the same period.

Ultimately, since Gabon is a small family business where all the juicy positions are entrusted to people with all the confidence of the family, the resounding failure of Gabon Oil Company is to be added to the mountain of Ali Bongo’s failures which continue to pile up before our eyes. These days they want to speak of an audit of Gabon Oil Company; but when they created this company in secret, set it up with family and friends, what did they expect? Management is not just about organizing the New York Forum Africa; it is much more delicate than that!

Who created Gabon Oil Company?
Who appointed its leadership?
Who allowed that company to operate in total opacity?
Who is solely responsible for this mess?



Version française

Un adage populaire dit d’une personne nulle, qu’elle serait incapable de trouver du sable dans le désert. Au sens propre comme au figuré, cet adage s’accorde avec les performances nullissimes d’Ali Bongo dans la gestion de la chose publique au Gabon. Le cas spécifique dont nous discuterons dans ce billet est celui de Gabon Oil Company.

L’annonce de sa création avait été faite en 2010 de manière tonitruante. Ali Bongo affirmait que cette société pétrolière nationale serait chargée de contrôler la participation de l’État Gabonais dans l’industrie pétrolière et de gérer l’exploration, l’exploitation et la distribution des hydrocarbures. Mais ça, chers lecteurs c’était la version officielle. En fait Ali Bongo avait créé la Gabon Oil Company pour à la fois garder la haute main sur le secteur pétrolier qui est ultra stratégique puisque générant l’essentiel des recettes du pays ; mais surtout verrouiller ce secteur à double tour à son seul compte en y imposant une gestion familial ; vu qu’on ne soit mieux servi que par soit même. On ne s’étonnera donc pas de constater qu’immédiatement, Ali Bongo procéda à la nomination de Serge Toulekima, un parent de Bongoville, à la tête de cette nouvelle société. Ce parent n’avait d’ailleurs de comptes à rendre qu’à Ali Bongo et Maixent Accrombessi. Le conseil d’administration fut aussi truffé d’éléments dont la seule compétence était d’appartenir à la famille, ou à la franc-maçonnerie.

Puis l’eau coula sous les ponts et le temps se mis à faire son travail aseptisant ; celui de permettre à la vérité de remonter en surface. Les Gabonais constatèrent que cette fameuse entreprise n’existait en fait que sur le papier et dans les colloques ; pourtant les supposés dirigeants étaient grassement rémunérés. Que se passait-il ? Deux années survinrent et rien ne se profilait à l’horizon ; pas une goutte de pétrole de vendue par cette société, dans un pays pétrolier ; cela relevait de l’exploit ! Aux olympiades de la contre-performance, Ali Bongo aurait été recordman toutes catégories !

Ce n’est qu’en décembre 2012 que cette société est annoncée avoir démarré effectivement ses activités, dans l’opacité la plus totale ; sans contrôle aucun ! Deux ans plus tard, en 2014, il était rendu public que cette entreprise ne générait en tout et pour tout que moins d’un milliard de francs CFA de revenus. Oui chers lecteurs, moins d’un milliard par an dans un pays pétrolier ayant produit officiellement 242000 barils de pétrole par jour en 2012 ; une année pendant laquelle le prix du baril se situait en moyenne à 114 dollars. Au total, les 242000 barils produits par jour en 2013 par toutes les sociétés pétrolières ont une valeur absolue de 27,588 millions de dollars, soit près de 14 milliards de francs CFA par jour. Sachant qu’il y ait 365 jours dans l’année et que le pétrole soit pompé tous les jours que dieu fait, c’est un total de 5110 milliards de francs CFA qui a été généré. Sur cette valeur totale, Gabon Oil Company n’a été en mesure que de présenter des recettes de moins d’un milliard, c'est-à-dire d’environ moins de 0,0195% du total possible. En mathématique, cela s’appelle une valeur infinitésimale ; c'est-à-dire une valeur imperceptible. Nous ne sommes même pas au niveau microscopique, mais plutôt au niveau atomique de l’infiniment petit.

Près de nous, en Angola, il y a la SONANGOL, la société nationale pétrolière angolaise qui est si puissante qu’elle a 30 succursales à travers le monde, dont des bureaux à Houston aux USA, à Londres en Angleterre, à Hong-Kong, à Rio de Janeiro au Brésil etc. La Sonangol a eu des revenus annuels de 33,7 milliards de dollars en 2011, selon le magazine économique Bloomberg. Chers lecteurs cela fait environ 16850 milliards de francs CFA rien qu’en une année.

Encore plus près de nous, en Guinée Equatoriale voisine, il y a la GEPetrol qui est la compagnie pétrolière nationale de ce pays. Cette compagnie est responsable de 35% de toutes les exportations pétrolières de la Guinée-Equatoriale. Ce qui lui a donné des revenus annuels en 2013 oscillant autour de 2257 milliards de francs CFA.

Chers lecteurs, la compagnie nationale angolaise gagne plus de 16000 milliards de revenus pétroliers en 2013, celle de Guinée Equatoriale gagne plus de 2000 milliards la même année ; tandis que les génies qui dirigent celle du Gabon nous disent qu’ils n’ont eu que moins d’un milliards de francs CFA pendant la même période.

En définitive, puisque le Gabon n’est qu’une petite entreprise familiale où tous les postes juteux sont confiés à des gens ayant toute la confiance de la famille, le retentissant échec de la Gabon Oil Company est à ajouter à la montagne d’échecs d’Ali Bongo qui continuent de s’amonceler sous nos yeux. On veut parler aujourd’hui d’audit de la Gabon Oil Company ; mais quand ils ont créé cette société en catimini, y ont installé des parents et amis, ils croyaient quoi ? Le management ne se résume pas à organiser des New York Forum Africa, c’est bien plus délicat que cela !

Qui a créé Gabon Oil Company ?
Qui en a nommé les responsables ?
Qui a permis à cette société d’opérer dans l’opacité la plus totale ?
Qui est le seul responsable de ce marasme ?

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