NOTICE TO DIALOGERS OF ALL ILK: THERE IS NO GOOD DICTATORSHIP! AVIS AUX DIALOGUEURS DE TOUS POILS: IL N’Y A PAS DE BONNE DICTATURE !

Photo: Gabonreview




English version

There is no good dictatorship; there never was. Neither today nor yesterday. There are some who have gone from dictatorship to opposition, and you tell them “it's too easy”; certainly, you score good points. But those who have not denied the dictatorship and are still clinging to it today have not even had the courage to repent and abandon their privileges. They do not have the bravery to make amends and prefer to rank among the architects of the continuous destruction of Gabon. Their silence is a tacit acquiescence of facts on the ground.

It is enough to look at the record of the Bongos’ 50 years in power: the population is decimated, the country is destructured and its economy is destroyed. The hooded men make terror reign and the "disappeared" without leaving a trace, are more numerous. Floodings in the shanty towns are frequent and the remunerative work is cruelly lacking.

Education that until now was the social lift in the country, for the majority of Gabonese whose surname is not Bongo, is being abolished. But today, what worries our dialoguers of all ilk? Some small positions, and without tomorrows.

But what is the purpose of your so-called dialogue with Ali Bongo, if not to participate in a process of abolition of the popular memory of his electoral hold-up? But unfortunately for you, there are also those who stand as watchful guardians of this memory.

We refuse to allow you to take away the Gabonese people memory, so as to better subject them to the yoke of that dictatorship you so much love. You have chosen to be the accomplices of blood sellers; you have chosen to falsify history, to distort the truth, by helping Ali Bongo to legitimize himself. The events in progress gave you a chance to redeem yourself: you missed it.

Dear dialoguers of all ilk, during your dialogue with Ali Bongo, the regime and you will be caught in the theater of stupidity, for it is not the first time that, regrettably mocking the people, the regime and its accomplices pretending to act in good faith, would prefer to lose themselves in superficial accommodations and easy arrangements, to settle their differences. Indeed, it is on the bed of easy money that your convictions run aground.

Gabon is not well, compatriots were massacred a few months ago; but the presidency, the Prime Minister and every minister of this regime, wash their hands and swear their innocence in this matter. You too, tomorrow, once the per diems are doled out, even before the third cock crow, will deny the existence of these massacres.

Dear dialoguers of all ilk, did you need this medal on your chest? Did you need the medal of cowardice and compromise?

In his book “Le Regard et la Parole", Louis Edgard Zbinden writes: "There is no good dictatorship and all those who hurt freedom are hateful." Remember one thing dear dialoguers of all ilk:" there is no good dictatorship "; you will end up paying the price like the others.



Le Gabon va mal, des compatriotes ont été massacrés il y a quelques mois ; mais la présidence, la primature et chaque ministre de ce régime, se lavent les mains et jurent de leur innocence dans cette affaire. Vous aussi demain, une fois les per diem versés, avant même le troisième chant du coq, nierez l’existence de ces massacres.

Chers dialogueurs de tous poils, aviez-vous besoin de cette médaille sur votre poitrine ? Aviez-vous besoin de la médaille de la couardise et de la compromission ?

Dans son livre «Le Regard et la Parole», Louis Edgard Zbinden écrit : « il n’y a pas de bonne dictature et tous ceux qui blessent la liberté sont haïssables. » Retenez une chose chers dialogueurs de tous poils : « il n’a pas de bonne dictature » ; vous finirez à la trappe comme les autres.






Version française

Il n’y a pas de bonne dictature ; il n’y a jamais eu. Ni d’aujourd’hui, ni d’hier. Il y en a qui sont passés de la dictature à l’opposition et vous leur dites que c’est trop facile ; certes vous marquez de bons points. Mais ceux qui n’ont pas renié la dictature et s’y accrochent encore aujourd’hui, n’ont même pas eu le courage de se repentir et d’abandonner leurs indus privilèges. Ils n’ont pas la bravoure de faire amende honorable et préfèrent se ranger parmi les architectes de la destruction en continu du Gabon. Leur silence est une tacite acquiescence des faits.

Il suffit de regarder le bilan des 50 ans des Bongo : la population est décimée, le pays est déstructuré et son économie est dépouillée. Les cagoulards font régner la terreur et les « disparus » sans laisser de traces, se font plus nombreux. Les inondations dans les bidonvilles se précipitent et le travail rémunérateur manque cruellement.

L’éducation qui jusqu’ici était l’ascenseur social dans le pays, pour la majorité des Gabonais dont le nom de famille n’est Bongo, est en train d’être abolie. Mais aujourd’hui, qu’est-ce qui préoccupe nos dialogueurs de tous poils ? Quelques petits strapontins passagers, et sans lendemains.

Mais quel est donc le but de votre fameux dialogue avec Ali Bongo, si ce n’est de participer à un processus d’abolition de la mémoire populaire de son hold-up électoral ? Mais malheureusement pour vous, il existe aussi des gardiens vigilants de cette mémoire.

Nous refusons de vous laisser démémoirer le peuple Gabonais, de manière à mieux lui faire subir le joug de cette dictature que vous aimez tant. Vous avez choisi de vous faire les complices des vendeurs de sang ; vous avez choisi de falsifier l’histoire, de désarticuler la vérité, en aidant Ali Bongo à se légitimer. Les évènements en cours vous donnaient une chance de vous racheter : vous l’avez raté.

Chers dialogueurs de tous poils, lors de votre dialogue avec Ali Bongo, le régime et vous serez au prise sur le terrain de la bêtise, car ce n’est pas la première fois que, se moquant royalement du peuple, le régime et ses complices se disant de bonne foi, préfèreront se perdre dans des accommodements superficiels et des arrangements de fortune, pour épuiser leur différend. En effet, c’est sur le lit douillet des prébendes faciles que viennent s’échouer vos convictions.

Le Gabon va mal, des compatriotes ont été massacrés il y a quelques mois ; mais la présidence, la primature et chaque ministre de ce régime, se lavent les mains et jurent de leur innocence dans cette affaire. Vous aussi demain, une fois les per diem versés, avant même le troisième chant du coq, nierez l’existence de ces massacres.

Chers dialogueurs de tous poils, aviez-vous besoin de cette médaille sur votre poitrine ? Aviez-vous besoin de la médaille de la couardise et de la compromission ?

Dans son livre «Le Regard et la Parole», Louis Edgard Zbinden écrit : « il n’y a pas de bonne dictature et tous ceux qui blessent la liberté sont haïssables. » Retenez une chose chers dialogueurs de tous poils : « il n’a pas de bonne dictature » ; vous finirez à la trappe comme les autres.

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