TO STIFFLE TEACHERS DEMANDS IN GABON, ALI BONGO SUSPENDS THE MAJOR TEACHERS UNION. POUR ÉTOUFFER LES REVENDICATIONS DES ENSEIGNANTS AU GABON, ALI BONGO SUSPEND LE PRINCIPAL SYNDICAT DES ENSEIGNANTS


Marc Ona Essangui



English version

Popular wisdom teaches us that it is not by breaking the thermometer that the fever is cured. But it seems that Ali Bongo does not know this.

In all dictatorships, including Nazi Germany and Franquist Spain, trade unions have always had very narrow room for maneuver, when it was not merely reduced to nothing.

In Gabon, the right to organize is enshrined in the constitution. Its first Article, verse 13, states the following:

The right to form associations, political parties or formations, trade unions, societies, institutions of social interest as well as religious communities, is guaranteed to all under the conditions laid down by law; Religious communities regulate and administer their affairs in an independent manner, this is subject to respecting the principles of national sovereignty, public order and preserving the moral and mental integrity of the individual.

In Gabon, the main teachers' union, CONASYSED, has been sounding the alarm for years on problems in the education sector. But as usual, the regime did not want to listen. Now that things are blocked, instead of looking at them by examining the various possibilities on the negotiating table, the regime has chosen the brutal method because it seems to them the easiest: to ban purely and simply this union. The regime therefore decided once again to break the thermometer instead of treating the fever.

To try to solve the problems of Gabonese national education by forbidding CONASYSED, amounts to temerity in stupidity. These are the kinds of decisions that are taken by people for whom education does not matter.

In the most advanced countries, especially in northern Europe, including Germany, to unionize is compulsory and it is noted that these countries have the best education systems and a higher average social status than most countries in the world. The problem in Gabon is people like the Bongos, not the unions and their members.



Version française

La sagesse populaire nous apprend que ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on guéri la fièvre. Mais il semble que ça, Ali Bongo ne le sache pas.

Dans toutes les dictatures, y compris dans l’Allemagne Nazi et l’Espagne Franquiste, les syndicats ont toujours eu une marge de manœuvre très étroite, quand celle-ci n’était pas simplement réduite à néant.

Au Gabon, le droit syndical est inscrit dans la constitution. Dans son article premier alinéa treize, il est dit ceci :

Le droit de former des associations, des partis ou formations politiques, des syndicats, des sociétés, des établissements d'intérêt social ainsi que des communautés religieuses, est garanti à tous dans les conditions fixées par la loi; les communautés religieuses règlent et administrent leurs affaires d'une manière indépendante, sous réserve de respecter les principes de la souveraineté nationale, l'ordre public et de préserver l'intégrité morale et mentale de l'individu.


Au Gabon, il y a des années que le principal syndicat des enseignants, la CONASYSED, tire la sonnette d’alarme sur les problèmes dans le monde de l’éducation. Mais comme d’habitude, le régime n’a voulu rien écouter. Maintenant que les choses sont bloquées, au lieu de les évacuer en examinant les différentes possibilités sur la table des négociations, le régime a choisi la méthode brutale car elle leur semble la plus facile : interdire purement et simplement ce syndicat. Le régime a donc encore une fois décidé de casser le thermomètre au lieu de soigner la fièvre.

Vouloir résoudre les problèmes de l’éducation nationale gabonaise en interdisant la CONASYSED, relève de la témérité dans la bêtise. Ce sont le genre de décisions que prennent des gens pour qui l’éducation n’a aucune importance.

Dans les pays les plus avancés, surtout ceux d’Europe du nord, y compris l'Allemagne, se syndiquer est obligatoire et on remarque que ces pays ont les meilleurs systèmes éducatifs et un statut social moyen supérieur à la plupart des pays du monde. Le problème au Gabon, ce sont les gens comme les Bongo, et non pas les syndicats et les syndiqués

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