LA NOTE D'ENCOURAGEMENT D'UN COMPATRIOTE. HEUREUX DE VOUS SAVOIR SI NOMBREUX ET SI DETERMINES. ENSEMBLE NOUS Y ARRIVERONS

Un de nos lecteurs nous a envoyé une remarquable lettre. Nous ne pouvions résister à l'envie de vous la faire partager.


Très cher Charlie M.,

C'est toujours avec beaucoup de plaisirs que je consulte votre site tous les jours ou presque. Par ma lettre, je viens vous encourager à continuer sur votre lancée car ce que vous faites est très important pour certains d'entre nous.
Grace á votre site et á quelques autres, y compris certains journaux indépendants publiés au Gabon, de plus en plus de Gabonais réalisent que la liberté n'est pas un droit donné à chacun. Comme avait dit André Malraux, la liberté se conquiert. Il est de plus en plus clair que la part de liberté qu'offre le régime en place aux gabonais, est de plus en plus réduite. Le PDGisme triomphant a fait du gabonais, un simple objet, car il est établi que pour ce régime, le gabonais ne doit plus penser en dehors de la pensée officielle et du prêt-à-penser qu'il doit consommer.
Grace á ce que vous faites, beaucoup de Gabonais commencent à comprendre que la liberté, c'est offrir à l'homme le choix, tous les choix. C'est le respect de ses contradictions et de sa pensée. C'est lui reconnaître une dignité. Bien sûr, il faut lui donner la possibilité de réfléchir à autre chose que des mièvreries. La liberté est une conquête de soi. Elle peut élever l'homme au plus haut degré. Elle est étrangère à tout système, à toutes religions, elle place l'homme au cœur de son humanité et de son destin. Elle lui impose réflexions et exigences. Elle est cette part d'exigence qui demeure toujours en nous. C'est pour cela que j'apprécie votre site, car vous nous aidez à devenir plus libres, en appelant un chat, un chat. La liberté est d'acquérir son libre arbitre, sa propre réflexion, des exigences morales élevées car l'homme à le devoir autant de penser que de devenir meilleur. Et ce n'est pas si facile que çà, car la remise en question, les doutes et la réflexion sont permanentes et l'absence de tout compromis avec sa conscience doit être de rigueur.

L'histoire nous apprend qu'il y eut des hommes captifs qui luttèrent pour leur liberté, mais ce ne se sont jamais les mêmes hommes qui héritèrent de ces luttes. Il y eut des hommes libres aussi, des peuples libres, d'ailleurs souvent persécutés.

Merci pour ce que vous faites et continuez á nous montrez qu'au Gabon aussi il y a un grand besoin de liberté.

Merci


Benjamin Minkoue (publication du nom de l'auteur à sa demande)