THE FRONT CLARIFIES THE PURPOSE OF ITS PRESENCE AT THE PRIME MINISTER’S OFFICE. LE FRONT CLARIFIE L’OBJET DE SA PRÉSENCE À LA PRIMATURE

The meeting at the Prime Minister’s office
La rencontre à la Primature

(Photo : Primature-Gabon)





English Version

The regime's propaganda services rushed this Thursday, 5 February 2015, to publish on all of their media outlets, a distorted scoop that members of the Front had been received at the Prime Minister’s office for amicable negotiations following the rehabilitation of the Union Nationale party. It was another ridiculous attempt by the regime to sow confusion in the minds of Gabonese; but again the regime is checkmate!

In the communication distilled by the Prime Minister’s office, it is said that the members of the Front met with Prime Minister Daniel Ona Ondo to transmit a document elaborating proposals of significant contribution to national politics. It is clear that the regime wanted to sow doubt in people’s minds about possible negotiations between the Front and Ali Bongo. But the President of the UPG, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, came to remove any doubt by publishing the following clarifying message:

The Front raises the pressure

The impeachment procedure of Ali Bongo Ondimba has experienced a boost this Thursday, 5 February 2015.

At a quick pace, the Front has launched a marathon that began with the General Prosecutor of the Libreville Court of Appeal.

The interdiction to leave the territory upon simple instruction of Madame Sidonie Ouwe, while the restriction of this fundamental right requires the taking of an order or decree duly notified to the interested parties, the members of the Front informed the supervising authority of Madame Prosecutor of their refusal to tolerate such hindrance.

This diligence made, the Front delegation visited the Leon Mba Palace, the seat of the National Assembly, which was reminded of its constitutional responsibilities, commanding them with two missions.

The first is to appoint three Members of parliament who must participate in the composition of the trial court of the President of the Republic; the second is to vote the resolution to declare the indictment of the President.

The delegation of the Front was received by Mr. Richard Sylong, 4th Vice President of the National Assembly. This process was repeated at the Georges Rawiri Palace, the seat of the Senate, where the Front was received by Leonardo Andjembe, François Owono Nguema, Claude Damas Ozimo, Martin Fidèle Magnaga, respectively Vice-Presidents and Secretary of the Board.

Moreover, the Front’s delegation went to the Prime Minister’s office, where it was received by Prime Minister Daniel Ona Ondo, accompanied by Interior Minister Guy Bertrand Mapangou, and surrounded by his entire cabinet.

To him, the Front wished to remind that the impeachment process requires the convening of Parliament for a prior charge of the Chief Executive, and that in Article 78, the Constitution empowers, exceptionally during the intersession, the Prime Minister to take the decree bringing back both Houses of Parliament.

A genuine black Thursday for Ali Bongo, to whom the Front has sent a strong message that will dim the great enthusiasm from his ceremony the day before, he believed he could sell to his interlocutors.

Dispelled is the little cloud of diversion, let us return to the harsh reality of the birth certificate. Because the procedure is now underway.




Version française

Les services de propagande du régime se sont empressés ce Jeudi 5 février 2015, de publier sur tous leurs supports médiatiques, un scoop déformé comme quoi les membres du Front avaient été reçus à la Primature, pour négociation augurant une amorce d’une autre convivialité, suite à la réhabilitation du parti Union Nationale. C’était une autre ridicule tentative du régime de semer le trouble dans les esprits des Gabonais ; mais encore une fois le régime est échec et mat!

Dans le communiqué distillé par la Primature, il est dit que les membres du Front ont rencontré le Premier Ministre Daniel Ona Ondo, afin de lui transmettre un document élaborant des propositions d’apport de contribution significative dans la vie politique nationale. Il est clair que le pouvoir voulait semer le doute dans les esprits en supputant de possibles négociations entre le Front et Ali Bongo. Mais le Président de L’UPG, Jean de Dieu Moukagni Iwangou, est venu lever toute équivoque en publiant le message clarifiant qui suit:


Le Front monte la pression

La procédure en destitution d’Ali Bongo Ondimba a connu un coup d’accélérateur ce jeudi 5 février 2015.

Au pas de charge, le Front a engagé un marathon qui a démarré par le Parquet Général de la Cour d’appel de Libreville.

Interdits de sortie du territoire sur simple instruction de Madame Sidonie Ouwe, alors que la restriction de ce droit fondamental requiert la prise d’un décret ou d’un arrêté dûment notifié aux intéressés, les membres du Front ont informé l’autorité dont relève madame le Procureur, de leur refus de tolérer pareille entrave.

Cette diligence faite, la délégation du Front s’est rendue au Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale, qui a été placée devant ses responsabilités constitutionnelles, qui lui commandent deux missions.

La première consiste à nommer trois Députés devant participer à la composition de la juridiction de jugement du Président de la République, la deuxième consiste à voter la résolution devant prononcer la mise en accusation de ce dernier.

La délégation du Front a été reçue par Monsieur Richard Sylong, 4ème Vice-président de l’Assemblée nationale. Cette démarche a été réitérée au Palais Georges Rawiri, siège du Sénat, où le Front a été reçu par Léonard Andjembe, François Owono Nguema, Claude Damas Ozimo et Martin Fidèle Magnaga respectivement Vice-présidents et secrétaire du Bureau.

Par ailleurs, la délégation du Front s’est rendue à la Primature, où elle a été reçue par le Premier Ministre Daniel Ona Ondo, accompagné du Ministre de l’Intérieur Guy Bertrand Mapangou, et entouré de tout son cabinet.

A son égard, le Front a tenu à rappeler que la procédure de destitution requiert la convocation du Parlement pour la mise en accusation préalable du Chef de l’exécutif, et qu’en son article 78, la constitution habilite, à titre exceptionnel pendant l’intersession, le Premier Ministre à prendre le décret de convocation des deux chambres du Parlement.

Véritable jeudi noir pour Ali Bongo Ondimba, à qui le Front vient de lancer un message fort, qui va doucher le bel enthousiasme tiré de sa cérémonie de la veille, qu’il croyait vendre à ses interlocuteurs.

Dissipé le petit nuage de la diversion, retour devant la dure réalité de l’acte de naissance. Parce que la procédure est désormais en cours.

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